Ne soyons plus à côté de la plaque et changeons de sujets. Trêve de football, nous le regardons déjà assez et le lisons dans tous les journaux pour en parler encore ici. Trêve de sujets vides et non constructifs. Je vous propose un sujet que vous ne pouvez pas refuser, l’Algérie.
L’heure est grave et tout citoyen algérien le sait. Si quelqu’un l’ignore encore, je lui poserai la question suivante : « Allons-nous faire exception ? »
De quoi je parle ? Du danger qui guette l’Algérie. Je ne représente pas le gouvernement, et si j’avais à représenter qui que ce soit, ça serait plutôt le peuple. Ce peuple qui ne dit plus rien qui soit pris au sérieux. Bien sûr, puisque à présent, il ne s’intéresse qu’aux prix de la pomme de terre, de l’huile, du sucre et de la semoule. Son cerveau est surmené, il n’arrive pas à s’imaginer propriétaire d’un appartement même modeste. Il est souvent jeune et ne profite pas de sa jeunesse. Il ne se marie pas et le mariage lui paraît une mission impossible… Bref, il est préoccupé et n’a plus envie ni de connaître ce qui se passe à l’échelle internationale, ni de donner un avis sur ce qui pourrait avoir un lien de près ou de loin avec l’Algérie.
A qui la faute ? En lisant cette question, beaucoup vont retenir leur souffle avant de connaître ceux que je pointe du doigt. Après tant de réflexion, j’ai su qui est à l’origine des maux qui rongent l’Algérie. Je le dis ici parce qu’il est grand temps que cela se sache. Je le dis tout en devinant les critiques de tel ou tel autre.
La faute revient à tous les algériens, aux officiels comme au peuple. Nous n’avons plus les mêmes principes, nous avons laissé tomber nos idéaux. Nous marchons sans repère, ce qui causera notre perte si nous refusons d’y remédier.
J’accuse tout le monde de ne rien faire ou de ne pas faire assez pour sauver le pays et la nation. Il est grand temps de cesser de jeter la pierre aux autres et se faire passer pour l’irréprochable citoyen. Si nous voulons changer quoi que ce soit, commençons par soi-même. Mettons-nous au travail et soyons sincères. Que le bon élément soit récompensé et que celui qui nuit au pays soit sévèrement puni.
Nous traversons une rivière dont le débit risque de nous emporter avant d’atteindre l’autre rive, et si c’est le cas, attendons-nous à vivre l’imparable chute.
Nous avons du retard à rattraper et cela ne se fera qu’une fois nos efforts réunis pour ne suivre qu’une seule politique, non pas celle d’un parti mais celle de tout un peuple, avide de grandeur et de progrès.
Quant à l’exception que j’ai déjà évoquée, je faisais allusion à ce qui est en train de se passer un peu partout dans le monde arabo-musulman. Les nations tombent une à une sous le beau slogan du « Printemps Arabe » qui n’est en réalité qu’une saison émanant du néant qui, faute de pluie, est animée par les balles et les bombes afin d’abreuver la soif de sang des créateurs du chaos.
Je doute fort que les algériens veuillent un scénario pareil. C’est pourquoi nous ne voulons pas de l’ingérence étrangère sous n’importe quelle forme. Nous avons traversé un long périple d’une décennie pendant laquelle l’Algérie qui saignait, a été isolée. Pire encore, l’Algérie a figuré sur des listes noires afin de nous enfoncer davantage.
S’il est question de révolution en Algérie, répondez aux semeurs de trouble que la notre est toujours en marche, qu’elle a commencé en 1954 et qu’elle ne s’achèvera jamais tant que nous respecterons la mémoire de nos martyrs.
Je rappelle à ceux qui ne connaissent pas encore l’Algérie avec tout ce qui la compose, que nous sommes un peuple qui ne s’incline guère. Allez consulter les livres d’histoire pour constater que nous ne sommes que la graine des rois guerriers numides. Comme nos ancêtres, nous pouvons faire de la guerre notre mode de vie. Mourir en martyr ne nous cause pas le moindre souci. D’Est en Ouest, du Nord au Sud, écoutez la voix des Aurès qui résonne partout en Algérie : « On craint peu la perte de nos vies quand il s’agit de défendre la patrie. »
L’heure est grave et tout citoyen algérien le sait. Si quelqu’un l’ignore encore, je lui poserai la question suivante : « Allons-nous faire exception ? »
De quoi je parle ? Du danger qui guette l’Algérie. Je ne représente pas le gouvernement, et si j’avais à représenter qui que ce soit, ça serait plutôt le peuple. Ce peuple qui ne dit plus rien qui soit pris au sérieux. Bien sûr, puisque à présent, il ne s’intéresse qu’aux prix de la pomme de terre, de l’huile, du sucre et de la semoule. Son cerveau est surmené, il n’arrive pas à s’imaginer propriétaire d’un appartement même modeste. Il est souvent jeune et ne profite pas de sa jeunesse. Il ne se marie pas et le mariage lui paraît une mission impossible… Bref, il est préoccupé et n’a plus envie ni de connaître ce qui se passe à l’échelle internationale, ni de donner un avis sur ce qui pourrait avoir un lien de près ou de loin avec l’Algérie.
A qui la faute ? En lisant cette question, beaucoup vont retenir leur souffle avant de connaître ceux que je pointe du doigt. Après tant de réflexion, j’ai su qui est à l’origine des maux qui rongent l’Algérie. Je le dis ici parce qu’il est grand temps que cela se sache. Je le dis tout en devinant les critiques de tel ou tel autre.
La faute revient à tous les algériens, aux officiels comme au peuple. Nous n’avons plus les mêmes principes, nous avons laissé tomber nos idéaux. Nous marchons sans repère, ce qui causera notre perte si nous refusons d’y remédier.
J’accuse tout le monde de ne rien faire ou de ne pas faire assez pour sauver le pays et la nation. Il est grand temps de cesser de jeter la pierre aux autres et se faire passer pour l’irréprochable citoyen. Si nous voulons changer quoi que ce soit, commençons par soi-même. Mettons-nous au travail et soyons sincères. Que le bon élément soit récompensé et que celui qui nuit au pays soit sévèrement puni.
Nous traversons une rivière dont le débit risque de nous emporter avant d’atteindre l’autre rive, et si c’est le cas, attendons-nous à vivre l’imparable chute.
Nous avons du retard à rattraper et cela ne se fera qu’une fois nos efforts réunis pour ne suivre qu’une seule politique, non pas celle d’un parti mais celle de tout un peuple, avide de grandeur et de progrès.
Quant à l’exception que j’ai déjà évoquée, je faisais allusion à ce qui est en train de se passer un peu partout dans le monde arabo-musulman. Les nations tombent une à une sous le beau slogan du « Printemps Arabe » qui n’est en réalité qu’une saison émanant du néant qui, faute de pluie, est animée par les balles et les bombes afin d’abreuver la soif de sang des créateurs du chaos.
Je doute fort que les algériens veuillent un scénario pareil. C’est pourquoi nous ne voulons pas de l’ingérence étrangère sous n’importe quelle forme. Nous avons traversé un long périple d’une décennie pendant laquelle l’Algérie qui saignait, a été isolée. Pire encore, l’Algérie a figuré sur des listes noires afin de nous enfoncer davantage.
S’il est question de révolution en Algérie, répondez aux semeurs de trouble que la notre est toujours en marche, qu’elle a commencé en 1954 et qu’elle ne s’achèvera jamais tant que nous respecterons la mémoire de nos martyrs.
Je rappelle à ceux qui ne connaissent pas encore l’Algérie avec tout ce qui la compose, que nous sommes un peuple qui ne s’incline guère. Allez consulter les livres d’histoire pour constater que nous ne sommes que la graine des rois guerriers numides. Comme nos ancêtres, nous pouvons faire de la guerre notre mode de vie. Mourir en martyr ne nous cause pas le moindre souci. D’Est en Ouest, du Nord au Sud, écoutez la voix des Aurès qui résonne partout en Algérie : « On craint peu la perte de nos vies quand il s’agit de défendre la patrie. »
Commentaire