Lors d’un entretien téléphonique avec le roi du Maroc
Ban Ki-moon refuse de modifier la mission de l’ONU au Sahara occidental
Rafik Tadjer
L’ONU refuse de céder face au Maroc sur la question du Sahara occidental. Ban Ki‑moon, secrétaire général de l’ONU, s’est entretenu ce samedi 25 août au téléphone avec le roi Mohamed VI. Officiellement, selon le compte‑rendu de l’ONU, l’entretien a eu lieu à l’occasion de la fête de l’Aïd el‑Fitr. Mais l’essentiel des échanges a porté sur la question du Sahara occidental.
Ban Ki‑moon s’est montré intransigeant sur le rôle de l’ONU. « Les Nations unies n'avaient pas l'intention de modifier les termes de leur médiation, dont l'objectif est de promouvoir une solution politique au conflit acceptable par les deux parties », a‑t‑il dit au souverain marocain. Le secrétaire général de l’ONU a « réaffirmé que son émissaire personnel et son nouveau représentant spécial (pour le Sahara occidental) rempliraient leurs mandats respectifs, en faisant avancer le processus de négociation, en s'efforçant d'améliorer encore les relations algéro‑marocaines et en supervisant les activités de maintien de la paix » dans la région, conformément aux résolutions de l'ONU.
Les relations entre le Maroc et l’ONU sont tendues depuis mai dernier, après la décision de Rabat de retirer sa confiance à Christopher Ross, l’envoyé spécial de Ban Ki‑moon pour le Sahara occidental. Le Maroc avait désavoué M. Ross après l'adoption, le 24 avril, d'une résolution du Conseil de sécurité qui critiquait le comportement de Rabat envers les Casques bleus de l'ONU dans la région et demandait au Maroc « d'améliorer la situation des droits de l'Homme » au Sahara occidental. La décision marocaine a également été désapprouvée par les grandes puissances, notamment les États‑Unis.
Ban Ki-moon refuse de modifier la mission de l’ONU au Sahara occidental
Rafik Tadjer
L’ONU refuse de céder face au Maroc sur la question du Sahara occidental. Ban Ki‑moon, secrétaire général de l’ONU, s’est entretenu ce samedi 25 août au téléphone avec le roi Mohamed VI. Officiellement, selon le compte‑rendu de l’ONU, l’entretien a eu lieu à l’occasion de la fête de l’Aïd el‑Fitr. Mais l’essentiel des échanges a porté sur la question du Sahara occidental.
Ban Ki‑moon s’est montré intransigeant sur le rôle de l’ONU. « Les Nations unies n'avaient pas l'intention de modifier les termes de leur médiation, dont l'objectif est de promouvoir une solution politique au conflit acceptable par les deux parties », a‑t‑il dit au souverain marocain. Le secrétaire général de l’ONU a « réaffirmé que son émissaire personnel et son nouveau représentant spécial (pour le Sahara occidental) rempliraient leurs mandats respectifs, en faisant avancer le processus de négociation, en s'efforçant d'améliorer encore les relations algéro‑marocaines et en supervisant les activités de maintien de la paix » dans la région, conformément aux résolutions de l'ONU.
Les relations entre le Maroc et l’ONU sont tendues depuis mai dernier, après la décision de Rabat de retirer sa confiance à Christopher Ross, l’envoyé spécial de Ban Ki‑moon pour le Sahara occidental. Le Maroc avait désavoué M. Ross après l'adoption, le 24 avril, d'une résolution du Conseil de sécurité qui critiquait le comportement de Rabat envers les Casques bleus de l'ONU dans la région et demandait au Maroc « d'améliorer la situation des droits de l'Homme » au Sahara occidental. La décision marocaine a également été désapprouvée par les grandes puissances, notamment les États‑Unis.
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