Dans une noble aventure cette jeune femme voilée de 21 ans, appelée Sakina Sadki, qui est encore étudiante à l’Institut Supérieur des Médias et de la Communication à Rabat, a pu pénétrer le territoire syrien, devenant le premier journaliste marocain à découvrir sur terrain la crise actuelle de ce pays, au milieu de violents combats entre le régime Assad et l’opposition armée.
Sakina Sadki a visité les camps de réfugiés aux frontières syriennes et turques, puis elle a trouvé un chemin pour pénétrer dans les territoires syriens, mais elle a refusé de parler aux médias sur comment elle a entré dans le territoire syrien pour des raisons de sécurité.
La journaliste a dit qu’elle a réussi à terminer un rapport sur les personnes déplacées dans une tentative de transmettre leurs souffrances, condamner les régimes arabes, y compris le gouvernement marocain, pour leur silence sur les crimes commis contre le peuple syrien.
Dans un commentaire sur sa page Facebook Sakina a poursuivi en disant qu’elle ne pouvait pas supporter les scènes témoins de meurtres quotidiens de civils et en particulier les enfants. J’ai filmé des scènes de ces crimes odieux, a-t-elle ajouté.
La journaliste a pris une photo d’elle tenant un drapeau marocain près d’un mur dévasté, . Le drapeau est créé par des combattants de l'ASL.
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