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L'Algérie stagne

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  • L'Algérie stagne

    Étrange pays que l'Algérie. La frontière entre quête de stabilité et léthargie y est aussi ténue que le cours d'un oued au début de l'été. Depuis 2011, le monde arabe évolue à vitesse grand V. Au Maroc, en Tunisie, en Libye ou en Égypte - pour ne point trop nous éloigner de notre belle endormie -, tout change.

    En Algérie, en revanche, rien ne bouge. Du moins en apparence, puisque même les plus fins connaisseurs de ce pays guère accessible au commun des mortels sont bien en peine de décrypter ce qui s'y passe. Et comme la communication n'est pas la qualité première de ses dirigeants...
    On a longtemps expliqué cette « exception algérienne » par son histoire souvent tragique. Une sorte de vaccin antifièvre révolutionnaire favorisant un changement progressif, encadré, sans heurt ni violence... Oh, certes, pour préserver les fragiles équilibres d'un pays si souvent en proie à l'instabilité, Abdelaziz Bouteflika a toujours été un adepte de la politique des petits pas, mais à ce point ! Rien, pas un son, pas une image, pas un mouvement en provenance d'Alger, hormis les protestations feutrées - et passablement inquiétantes - d'une population confrontée à un été pénible, ponctué de coupures d'eau et de pannes d'électricité.

    On attendait un nouveau gouvernement à l'issue des législatives du mois de mai ? Rien n'est venu. Sept ministres ont été contraints de quitter l'équipe au pouvoir pour respecter la règle du non-cumul des mandats. Ils n'ont toujours pas été remplacés. La future Constitution, annoncée pour la fin de 2012 ? La commission censée la rédiger n'est toujours pas en place. Le chef de l'État ? Une énigme, on ne l'entend ni ne le voit. Depuis le dernier scrutin, il n'a pas présidé un seul Conseil des ministres. Or son pouvoir est aujourd'hui tel que rien ne peut se faire sans son aval. Tout le monde est donc suspendu à ses lèvres. Qui demeurent désespérément closes.

    Jadis en perpétuelle ébullition, ce pays donne l'impression de se recroqueviller sur lui-même, alors que ses enfants attendent que les choses changent, que sautent enfin les carcans politiques, sociaux ou culturels qui le paralysent et lui interdisent d'exploiter pleinement son formidable potentiel. Mais tout cela n'est peut-être qu'une impression trompeuse. Peut-être qu'en coulisses des promesses s'élaborent, que des remèdes se concoctent. Mais pourquoi n'en rien dire ? Le temps presse et la patience des Algériens, peu réputés pour leur stoïcisme, a des limites. Ils méritent, surtout, qu'on les rassure. Et qu'on éclaire leur avenir


    JEUNE AFRIQUE
    Dernière modification par haddou, 06 septembre 2012, 15h04. Motif: ENDORMIE

  • #2
    Au Maroc, en Tunisie, en Libye ou en Égypte - pour ne point trop nous éloigner de notre belle endormie -,
    Y aurait pas un intrus ?

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    • #3
      bonjour

      Depuis 2011, le monde arabe évolue à vitesse grand V. Au Maroc, en Tunisie, en Libye ou en Égypte - pour ne point trop nous éloigner de notre belle endormie -, tout change
      Il veut dire le monde arabe régresse à vitesse grand V.

      Pourquoi ils veulent que l'Algérie reste en perpetuel changement??? Laissez l'Algérie souffler un peu aprés une longue période de guerre civile???
      L'Algérie a été la premiere nation à vouloir faire bouger les choses, certes ce n'est pas du bon coté, mais elle a essayé et a payé le prix fort.
      Attendons de voir ce que vont accoucher comme changements, ces pays voisins de la BELLE ENDORMIE, pour tirer les conclusions!!!
      Pour le moment ils sont en post-1988 algérien.


      Khssara, il n'y avait pas internet en 1988, pour voir comment les autres pays de la région percevaient la rebellion de la belle endormie.

      Commentaire


      • #4
        Khssara, il n'y avait pas internet en 1988, pour voir comment les autres pays de la région percevaient la rebellion de la belle endormie.
        personnellement, j'etait ébahi au début mais rapidement déçu

        bon sommeil

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        • #5
          personnellement, j'etait ébahi au début mais rapidement déçu

          bon sommeil
          Bienvenu dans la réalité.
          Et ça sera des "belles endormies" pour la Tunisie, la Libye, L'Egypte et le Maroc. Le même scénario se reproduira, Wait and see.

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          • #6
            Pour le moment ils sont en post-1988 algérien.
            Bravo Nacera, il est plaisant de lire des propos d'une dure réalité....

            Il est évident que la campagne de propagande bat son plein depuis quelques jours contre l'Algérie...

            En effet ca fait tache, notre pays est le seul a n'avoir pas été plongé dans le chaos, dans le sang, livré aux pillages des ressources, à la main mise du FMI...ca dérange beaucoup...

            Mais les Algérien(es) ne sont pas dupes! ils connaissent la musique......

            Le printemps arabe, on l'a fait bien avant tout le monde..on connait la suite....
            « En politique, on ne flétrit le mensonge d’hier que pour flatter le mensonge d’aujourd’hui » (Jean Rostand).

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            • #7
              Depuis 2011, le monde arabe évolue à vitesse grand V. Au Maroc, en Tunisie, en Libye ou en Égypte
              Notre toto n'a pas dit le sens de cette évolution. Si c'est à vitesse grand V, ce sera bientôt l'implosion abyssale.

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              • #8
                La jeunesse Algérienne attend avec impatience le réveil de notre "amir el mouminine"

                Commentaire


                • #9
                  Averoes
                  En effet ca fait tache, notre pays est le seul a n'avoir pas été plongé dans le chaos, dans le sang, livré aux pillages des ressources, à la main mise du FMI...ca dérange beaucoup...
                  t'es sure de ce que tu dis
                  nacera90
                  Et ça sera des "belles endormies" pour la Tunisie, la Libye, L'Egypte et le Maroc. Le même scénario se reproduira, Wait and see.
                  Bachi
                  Notre toto n'a pas dit le sens de cette évolution. Si c'est à vitesse grand V, ce sera bientôt l'implosion abyssale.
                  c'est des souhait ou des vision?

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                  • #10
                    salam

                    c'est des souhait ou des vision?
                    tu as une autres vison sur l'avenir de la Libye, la Syrie, la Tunisie et peut etre l’Égypte ?

                    Si oui, je suis sincèrement curieux de te lire.
                    .


                    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

                    Commentaire


                    • #11
                      Y aurait pas un intrus ?

                      Jawzia
                      Belle tentative pour dévier encore la discussion et éviter de parler de la "belle endormie"

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                      • #12
                        t'es sure de ce que tu dis
                        Plus que sur et ce n'est pas un hasard si les médias occidentaux ont déserté la Libye, l'Egypte et la Tunisie....le résultat n'est pas beau à voir...vaut mieux le cacher....
                        « En politique, on ne flétrit le mensonge d’hier que pour flatter le mensonge d’aujourd’hui » (Jean Rostand).

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                        • #13
                          tu as une autres vison sur l'avenir de la Libye, la Syrie, la Tunisie et peut etre l’Égypte ?

                          Si oui, je suis sincèrement curieux de te lire.
                          des visions pour l'avenir? jamais, c'est pas ma spécialité ni de personne d'ailleurs sauf si on est acteur majeur et encore

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                          • #14
                            Il n' y a pas que "Jeune Afrique" qui cite l'"intrus"..

                            Pourquoi les Algériens restent en marge du printemps arabe

                            Moins d'un an après le début des soulèvements arabes, l'Algérie semble à l'abri des bouleversements politiques que connaissent les autres pays d’Afrique du Nord - tels l’Égypte, la Tunisie, la Libye et le Maroc. Décryptage.


                            Par Tahar HANI (texte)- France 24 -


                            Alors qu'une vague de révoltes secoue le monde arabe depuis le début de l’année 2011, l'Algérie semble épargnée.

                            Pourtant , les algériens partagent les mêmes aspirations que leurs voisins - l'Égypte, la Tunisie et le Maroc qui se sont soulevés pour réclamer plus de démocratie et la fin de la misère sociale (chômage, santé, éducation…).

                            Abdelhamid Si Afif, président de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée populaire nationale et député du Front de libération nationale (FLN, qui fait partie de l’Alliance présidentielle, coalition soutenant le président Abdelaziz Bouteflika et majoritaire au Parlement), estime que les Algériens ont déjà fait leur révolution. "Je ne vois aucune raison valable qui pourrait pousser le peuple à descendre dans la rue. Il pourrait manifester contre le chômage, la corruption et la baisse du pouvoir d’achat, certes, mais pas pour des raisons politiques", développe-t-il.
                            Pourtant, plusieurs manifestations "pour le changement démocratique" ont bien eu lieu au début de l'année, à l’appel d’une coalition rassemblant partis politiques et associations de la société civile. À chaque fois très encadrées et neutralisées par un important dispositif policier, elles sont restées sans lendemain.

                            La résignation de la population algérienne pourrait s’expliquer par d’autres causes, plus profondes, selon Abdallah Djaballah, président du Front pour la justice et le développement (FJD, parti islamiste non autorisé) et ancien candidat à la présidentielle (1999 et 2004). L’Algérie n’a pas connu le printemps arabe car elle "n’a pas fini de panser les blessures de son passé", argumente-t-il.

                            Même son de cloche du côté de Khelil Abdelmoumen, secrétaire général de la Ligue algérienne des droits de l’Homme. Selon lui, les événements tragiques des années 1990 ont traumatisé les Algériens, qui "réfléchissent à deux fois avant de sortir dans la rue" pour demander un changement de régime.

                            Pour rappel, en 1988, l’Algérie a adopté une nouvelle constitution à la suite d’une révolte populaire qui a fait 169 morts, selon un bilan officiel. Puis des élections libres ont enfin eu lieu çà la fin de l'année 1991. "Mais elles ont été annulées par l’armée, qui a sonné le glas de la démocratisation", souligne le leader islamiste.

                            L'arrêt, par les autorités, du processus électoral était motivé par la menace d'un raz-de-marée du Front islamique du salut (FIS, dissous en 1992). Cette décision met le feu aux poudres, provoque une insurrection islamiste et plonge le pays dans une décennie de guerre civile qui a fait plus de 150 000 morts.

                            Une blessure encore vive qui justifie, pour Khelil Abdelmoumen, que la situation de l’Algérie soit très différente de celles de la Tunisie et de la Libye.

                            Un régime "virtuellement" démocratique

                            Toutefois, les récents soulèvements qui ont bouleversé la donne dans les pays du Maghreb n’ont pas été sans conséquences sur Alger. Dans la foulée des révolutions arabes, plusieurs réformes présidentielles, dont de nouvelles lois sur la création des partis, sur les associations et une autre sur l'information, ont été dévoilées par le président Bouteflika, le 15 avril. Elles devront être votées avant les législatives de 2012.

                            Cependant, ces mesures, prises rapidement dans le but de circonscrire la grogne populaire, visent surtout à consolider le régime en place, selon certains observateurs. "Le pouvoir algérien est très intelligent, car il a inventé un système politique virtuellement démocratique, explique Khelil Abdelmoumen. Mais en réalité, c’est bien lui qui contrôle tout en arrière-plan, en s’appuyant essentiellement sur la manne pétrolière." Et de poursuivre : "Le régime distribue des fonds, sans rendre de compte, à des associations, des partis politiques et des citoyens dans un seul but - celui d'acheter la paix civile et éviter la colère du peuple."

                            Si selon lui, le régime doit faire partie de l'équation du changement en Algérie pour qu’il se produise sans effusion de sang, "il ne cherche cependant qu’à gagner du temps dans son intérêt". Une lenteur également dénoncé par Abdallah Djaballah, du FJD. Ce dernier accuse les partis de l’Alliance présidentielle d’empêcher l’évolution de la situation. "Ils craignent l'émergence de nouvelles forces politiques qui prendraient leurs places au Parlement, en cas d’élections législatives libres et équitables", note-t-il.

                            Un immobilisme général qui entretient une forme "d'anxiété" chez les Algériens, tient à préciser Abdallah Jaballah. "Les autorités devraient prendre conscience de cela et ouvrir la voie à un changement démocratique réel. Dans le cas contraire, les gens vont sortir dans la rue pour y exprimer leur désespoir", conclut-il.

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                            • #15
                              averoes
                              Plus que sur et ce n'est pas un hasard si les médias occidentaux ont déserté la Libye, l'Egypte et la Tunisie....le résultat n'est pas beau à voir...vaut mieux le cacher....

                              c'est pas toi qui a ecris ça
                              En effet ca fait tache, notre pays est le seul a n'avoir pas été plongé dans le chaos, dans le sang, livré aux pillages des ressources, à la main mise du FMI...ca dérange beaucoup...
                              et ça

                              Le printemps arabe, on l'a fait bien avant tout le monde..on connait la suite....

                              fait un peu le calcul du nombre de victimes chez toi et dans tous les pays que tu as cité, tu verra qu'il y a coulé plus de sang et ça continue même avec une amnistie

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