L’Algérie est à la rescousse de tous les peuples en quête de liberté, dont le peuple Sahraoui, selon Redha Malek.
Sans nulle ambiguïté, le diplomate est ancien chef de gouvernement algérien, M.Redha Malek, interrogé ce matin sur les réelles raisons qui pousse l’Algérie à soutenir le peuple sahraoui dans sa lutte pour l’autodétermination, a affirmé que «contrairement à ce que prétendent certains, l’Algérie n’a pas d’ambition au Sahara Occidental ». «Il est faux de dire que l’Algérie vise à avoir un passage sur l’Atlantique », a affirmé l’invité du forum du journal El Moudjahid.
Redha Malek répond ainsi à ceux qui estiment que le soutien indéfectible de l'Algérie de l’autodétermination du peuple sahraoui n’est qu’ "une façade" et que ce dernier (le soutien, ndlr) s’inscrirait dans une stratégie géopolitique de l’Etat Algérien.
«Comme nous avons aidé les autres pays nous aidons le Sahara Occidental », insiste Redha Malek. Et de rappeler «le Maroc a dit qu’il veut instituer l’autonomie interne mais là encore il faut laisser le peuple choisir. L’histoire dit que quand tu arrives à l’autonomie interne tu ne tardes pas à réclamer l’indépendance", analyse-t-il.
Le rôle forcé l'ONU pour le combat du peuple algérien pour l’indépendance
La reconnaissance par l’ONU de la guerre d’Algérie était sans nul doute une étape de grande importance dans le déroulement de cette dernière. Toutefois, cette reconnaissance est loin d’être offerte gratuitement mais elle est le résultat du combat armé mené par le peuple algérien avec ténacité, a fait savoir par ailleurs Redha Malek qui s’exprimait sur «50 ans de participation de l’Algérie au sein de l’ONU ». Cette conférence initiée par l’Association Machaâl Echahid, en coordination avec le quotidien El Moudjahid a eu lieu dans le cadre des festivités marquant le cinquantenaire de l’indépendance, et le cinquantième anniversaire de l’adhésion de l’Algérie, le 8 octobre 1962, à l’ONU.
«Via le recours au combat armé on voulait surtout internationaliser l’affaire», a déclaré le conférencier qui estime que le recours au combat armé se voulait avant tout un moyen pour faire entendre la voix d’une Algérie « cadenassée par le colonialisme ». «L’ONU a un rôle. Même s’il est difficile et souvent suivi de déceptions mais il faut s’y faire», reconnaît-il. Et d’affirmer plus loin: «on disait que les Nations Unis ne servent à rien. D’une part c’est vrai. Mais de l’autre il faut passer par cette institution laquelle est chargée au lendemain de la seconde guerre mondiale d’instaurer les règles internationales ».
Redha Malek a tenu à préciser par ailleurs que l’Algérie n’a pas demandé à l’ONU de régler son problème mais juste de reconnaître le droit du peuple algérien à l’autodétermination. Chose qui a fini par se faire en décembre 1958, soit après le bombardement de Sakiat Sidi Youcef en février 1958, le retour de De Gaulle au pouvoir en juillet et les évènements qui l’ont accompagné.
Redha Malek qui fait le parallèle d’avant et après l’indépendance rappelle que l’Algérie qui «a eu ce qu’elle voulait de cette institution » détiendra un rôle non sans importance au-delà de 1962 notamment en prenant la défense des mouvements anticolonialistes.
Mina Adel-elwatan
Sans nulle ambiguïté, le diplomate est ancien chef de gouvernement algérien, M.Redha Malek, interrogé ce matin sur les réelles raisons qui pousse l’Algérie à soutenir le peuple sahraoui dans sa lutte pour l’autodétermination, a affirmé que «contrairement à ce que prétendent certains, l’Algérie n’a pas d’ambition au Sahara Occidental ». «Il est faux de dire que l’Algérie vise à avoir un passage sur l’Atlantique », a affirmé l’invité du forum du journal El Moudjahid.
Redha Malek répond ainsi à ceux qui estiment que le soutien indéfectible de l'Algérie de l’autodétermination du peuple sahraoui n’est qu’ "une façade" et que ce dernier (le soutien, ndlr) s’inscrirait dans une stratégie géopolitique de l’Etat Algérien.
«Comme nous avons aidé les autres pays nous aidons le Sahara Occidental », insiste Redha Malek. Et de rappeler «le Maroc a dit qu’il veut instituer l’autonomie interne mais là encore il faut laisser le peuple choisir. L’histoire dit que quand tu arrives à l’autonomie interne tu ne tardes pas à réclamer l’indépendance", analyse-t-il.
Le rôle forcé l'ONU pour le combat du peuple algérien pour l’indépendance
La reconnaissance par l’ONU de la guerre d’Algérie était sans nul doute une étape de grande importance dans le déroulement de cette dernière. Toutefois, cette reconnaissance est loin d’être offerte gratuitement mais elle est le résultat du combat armé mené par le peuple algérien avec ténacité, a fait savoir par ailleurs Redha Malek qui s’exprimait sur «50 ans de participation de l’Algérie au sein de l’ONU ». Cette conférence initiée par l’Association Machaâl Echahid, en coordination avec le quotidien El Moudjahid a eu lieu dans le cadre des festivités marquant le cinquantenaire de l’indépendance, et le cinquantième anniversaire de l’adhésion de l’Algérie, le 8 octobre 1962, à l’ONU.
«Via le recours au combat armé on voulait surtout internationaliser l’affaire», a déclaré le conférencier qui estime que le recours au combat armé se voulait avant tout un moyen pour faire entendre la voix d’une Algérie « cadenassée par le colonialisme ». «L’ONU a un rôle. Même s’il est difficile et souvent suivi de déceptions mais il faut s’y faire», reconnaît-il. Et d’affirmer plus loin: «on disait que les Nations Unis ne servent à rien. D’une part c’est vrai. Mais de l’autre il faut passer par cette institution laquelle est chargée au lendemain de la seconde guerre mondiale d’instaurer les règles internationales ».
Redha Malek a tenu à préciser par ailleurs que l’Algérie n’a pas demandé à l’ONU de régler son problème mais juste de reconnaître le droit du peuple algérien à l’autodétermination. Chose qui a fini par se faire en décembre 1958, soit après le bombardement de Sakiat Sidi Youcef en février 1958, le retour de De Gaulle au pouvoir en juillet et les évènements qui l’ont accompagné.
Redha Malek qui fait le parallèle d’avant et après l’indépendance rappelle que l’Algérie qui «a eu ce qu’elle voulait de cette institution » détiendra un rôle non sans importance au-delà de 1962 notamment en prenant la défense des mouvements anticolonialistes.
Mina Adel-elwatan
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