Le “Collectif 17 octobre 1961″, créé en 2011 en France par une vingtaine d’associations, fait pression sur le président François Hollande pour une reconnaissance officielle du massacre qui a touché des manifestants algériens pacifiques à l’appel de la fédération de France du FLN. Aujourd’hui mercredi, les membres du collectif se rendront à l’Elysée à 15 heures pour solliciter de la part du président français une reconnaissance par la France de ces événements meurtriers, comme un crime d’Etat, conformément au courrier envoyé par le collectif le 15 septembre dernier.
Dans son courrier, le “Collectif 17 octobre 1961″ rappelle la promesse faite par le candidat Hollande l’an dernier d’une reconnaissance officielle par la République, en lui demandant de présenter sa position officielle face aux événements du 17 octobre 1961 qui a vu la police du sinistre Maurice Papon réprimer dans le sang et dans la Seine des centaines d’Algériens.
“Nous attendons des plus hautes autorités de la République qu’elles reconnaissent les responsabilités de la France afin qu’une page nouvelle s’ouvre sur l’amitié et la fraternité entre les peuples algérien et français” réclame le Collectif qui considère sa démarche comme “un devoir de vérité et de justice”.
De son côté, le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), membre du même collectif, considère que “cinquante-et-un ans après ces événements tragiques, il est grand temps que les plus hautes autorités de l’Etat reconnaissent ce crime, comme s’y était engagé le candidat à l’élection présidentielle François Hollande”.
Le Parti Socialiste (PS) dont est issu Hollande a également formulé une demande dans ce sens, lors du dernier point de presse hebdomadaire, animé par son porte-parole, David Assouline. Il a appelé à “une reconnaissance officielle de ce moment tragique de notre histoire commune, pour toutes les victimes et tous ceux qui, dans notre pays veulent ardemment que nous trouvions définitivement les voies d’un avenir commun, dans la fraternité”.
François Hollande est acculé de toutes parts dans le sens d’une reconnaissance officielle de ce crime d’Etat perpétré par la police de la République contre des manifestants pacifiques. Aura-t-il assez de courage pour signé une reconnaissance officielle comme celle qu’il a faite en juillet au profit des victimes juives de ce qu’on appelle “la rafle du vél d’hiv” de 1942 ? “Ce crime fut commis en France, par la France” avait-il affirmé, rappelant que pour ce crime “pas aucun soldat allemand ne fut mobilisé” et seulement des policiers et des gendarmes français.
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Dans son courrier, le “Collectif 17 octobre 1961″ rappelle la promesse faite par le candidat Hollande l’an dernier d’une reconnaissance officielle par la République, en lui demandant de présenter sa position officielle face aux événements du 17 octobre 1961 qui a vu la police du sinistre Maurice Papon réprimer dans le sang et dans la Seine des centaines d’Algériens.
“Nous attendons des plus hautes autorités de la République qu’elles reconnaissent les responsabilités de la France afin qu’une page nouvelle s’ouvre sur l’amitié et la fraternité entre les peuples algérien et français” réclame le Collectif qui considère sa démarche comme “un devoir de vérité et de justice”.
De son côté, le Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples (MRAP), membre du même collectif, considère que “cinquante-et-un ans après ces événements tragiques, il est grand temps que les plus hautes autorités de l’Etat reconnaissent ce crime, comme s’y était engagé le candidat à l’élection présidentielle François Hollande”.
Le Parti Socialiste (PS) dont est issu Hollande a également formulé une demande dans ce sens, lors du dernier point de presse hebdomadaire, animé par son porte-parole, David Assouline. Il a appelé à “une reconnaissance officielle de ce moment tragique de notre histoire commune, pour toutes les victimes et tous ceux qui, dans notre pays veulent ardemment que nous trouvions définitivement les voies d’un avenir commun, dans la fraternité”.
François Hollande est acculé de toutes parts dans le sens d’une reconnaissance officielle de ce crime d’Etat perpétré par la police de la République contre des manifestants pacifiques. Aura-t-il assez de courage pour signé une reconnaissance officielle comme celle qu’il a faite en juillet au profit des victimes juives de ce qu’on appelle “la rafle du vél d’hiv” de 1942 ? “Ce crime fut commis en France, par la France” avait-il affirmé, rappelant que pour ce crime “pas aucun soldat allemand ne fut mobilisé” et seulement des policiers et des gendarmes français.
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