La lointaine Figuig muselée par le Makhzen
Figuig connaît depuis le 17 décembre 2012 un bouillonnement et une grogne sociale exceptionnels. La ville est réduite en quelques décennies en une cité dortoir et son peuple en assignés à résidence après l’avoir dépouillée de tout (territoires, administrations, services…).
Entourée d’une infinité de postes militaires dont le seul souci reste le contrôle du peuple et la restriction de ses déplacements, la ville souffre des deux barrages l’étranglant à son entrée (Police et gendarmes). La population excédée par cet embargo et par la misère où elle subsiste n’a trouvé de moyen en dehors de la manifestation pacifique.
Figuig vit encore au moyen âge ou bien pire encore : ni hôpital, ni poste correcte, ni téléphone opérationnel, ni travail, ni lieux de distraction, pour tout document administratif, il faut voyager 200 km,…
Le Makhzen n’entend personne et, comme toujours, il mise sur un étouffement de la grogne par le bakchich, la menace et surtout par la censure et l’embargo : mercredi, le téléphone portable à été coupé dans l’ensemble de Figuig, vendredi, les communications étaient brouillées, samedi 22-12-2012 le journal Figuignews.com qui assurait une couverture médiatique à ces événements a été réduit au silence par le Makhzen qui a contraint son hébergeur à le fermer !
C’est ça le Maroc des libertés, des droits de l’homme, de la liberté d’expression, le Maroc moderniste !
Nous dénonçons ces pratiques obsolètes de répression et de censure qui ne veulent jamais cesser !
Que le journal Figuignews.com retrouve sa liberté ! Figuig Muselé !
demainonline
Figuig connaît depuis le 17 décembre 2012 un bouillonnement et une grogne sociale exceptionnels. La ville est réduite en quelques décennies en une cité dortoir et son peuple en assignés à résidence après l’avoir dépouillée de tout (territoires, administrations, services…).
Entourée d’une infinité de postes militaires dont le seul souci reste le contrôle du peuple et la restriction de ses déplacements, la ville souffre des deux barrages l’étranglant à son entrée (Police et gendarmes). La population excédée par cet embargo et par la misère où elle subsiste n’a trouvé de moyen en dehors de la manifestation pacifique.
Figuig vit encore au moyen âge ou bien pire encore : ni hôpital, ni poste correcte, ni téléphone opérationnel, ni travail, ni lieux de distraction, pour tout document administratif, il faut voyager 200 km,…
Le Makhzen n’entend personne et, comme toujours, il mise sur un étouffement de la grogne par le bakchich, la menace et surtout par la censure et l’embargo : mercredi, le téléphone portable à été coupé dans l’ensemble de Figuig, vendredi, les communications étaient brouillées, samedi 22-12-2012 le journal Figuignews.com qui assurait une couverture médiatique à ces événements a été réduit au silence par le Makhzen qui a contraint son hébergeur à le fermer !
C’est ça le Maroc des libertés, des droits de l’homme, de la liberté d’expression, le Maroc moderniste !
Nous dénonçons ces pratiques obsolètes de répression et de censure qui ne veulent jamais cesser !
Que le journal Figuignews.com retrouve sa liberté ! Figuig Muselé !
demainonline
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