Après l'utilisation du chèque voici une autre histoire sur la carte bancaire. On installe un système de cartes interbancaires (CIB) sans penser à son utilisation et l'organisation qui va avec ?! Je ne sais pas pourquoi c’est les banques qui doivent convaincre les commerçants à se doter de TPE (Terminaux de Paiement Electronique) ? Si ce n’est pas l’état qui oblige les commerçants à se doter de TPE, ce n’est pas les banques qui vont réussir. Nos commerçants ont peur du fisc et des banques et préfèrent être payer en liquide.
Pourquoi, il y a que chez nous où l'utilisation du chèque et la carte bancaire posent problème ?
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Le ministère délégué à la réforme financière révèle
La carte interbancaire pose problème
Journal Liberté
Par : Meziane Rabhi
Tout dépendra de la stratégie des banques et de leur capacité à convaincre le commerçant et autre établissement commercial de se doter de terminaux de paiement électronique.
Avec la télécompensation du virement opérationnel depuis le 31 août dernier, ce sont 90% des instruments de paiement pris en charge par le nouveau système de télécompensation, mis en œuvre dans le cadre de modernisation des systèmes d’information et de paiement. Les responsables du ministère délégué chargé de la Réforme financière “parle d’un succès”.
12 000 opérations sont traitées par jour en télécompensation, avance le chef de cabinet. “En dépit de certains couacs. Ce qui a été réalisé au bout de trois années seulement en Algérie, est une révolution. Le système est opérationnel”, soutient-il, s’appuyant sur le satisfecit du FMI. Ailleurs, ce type de projet peut parfois mettre de six à sept ans. Le processus de modernisation des moyens de paiement, touche à sa fin.
La modernisation de l'infrastructure du système bancaire repose sur le système algérien de règlements bruts en temps réel de gros montants (dénommé Algeria Real Time Settlement dit ARTS), généralement appelé RTGS, et sur un système de télécompensation des instruments de paiement de masse géré par le Centre interbancaire de précompensation (dénommé Algérie télécompensation interbancaire dit Atci).
Ces deux systèmes ont nécessité une mise à niveau du système d'informations des banques. D’ici la fin de l’année, tous les moyens de paiement, chèque, virement, carte de paiement et prélèvement et effet de commerce, seront intégrés dans la nouvelle architecture de télécompensation.
Pour autant l’ancien chèque n’a pas totalement disparu. Et le nouveau, normalisé et sécurisé cherche encore sa place. L’ancien représente encore
50% des chèques en circulation.
Le développement de la carte de paiement interbancaire, par contre, pourrait mettre plus de temps. L’infrastructure, qui permet d’assurer le traitement de ce mode de paiement, est mis en place. Tout dépendra de la stratégie des banques et de leur capacité à convaincre le commerçant et autre établissement commercial de se doter de terminaux de paiement électronique. Les responsables du ministère délégué chargé de la Réforme financière ont évoqué l’opération pilote des entreprises au niveau d’Alger. L’opération fait l’objet d’un audit. En fonction des résultats de l’enquête, le ministère délégué chargé de la Réforme financière adoptera une stratégie pour élargir l’utilisation de ce mode de paiement.
Sa généralisation est inscrite pour l’année prochaine. Ce qui n’est pas évident, la fonction monétique n’est pas très développée dans les banques algériennes, notamment publiques. Il faut dire tout de même que certaines entreprises, comme Naftal, ont lancé leur propre carte de paiement. Ces cartes pourraient être intégrées dans le système de carte interbancaire.
Parallèlement, le marché algérien demeure sous-bancarisé, une agence pour 26 5000 habitants. Alors qu’en Tunisie le rapport est d’une agence pour 10 000 habitants. Au plan de la structure de l'activité globale du secteur, les banques publiques restent prédominantes.
D’où l’option prise pour privatiser certaines banques et garder d’autres sous le giron de l’État tout en les spécialisant. La première opération concerne le CPA. La banque d’affaires Rothschild, chargée d’élaborer le cahier des charges inhérent à l’appel d’offres, a achevé son travail. Les responsables du ministère délégué chargé de la Réforme financière préférant ne pas avancer de date pour le lancement de l’appel d’offres. Ils évoquent la tenue imminente d’un conseil des participations de l’État. Ce qui est certain c’est que l’opération sera finalisée avant février 2007.
Pourquoi, il y a que chez nous où l'utilisation du chèque et la carte bancaire posent problème ?
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Le ministère délégué à la réforme financière révèle
La carte interbancaire pose problème
Journal Liberté
Par : Meziane Rabhi
Tout dépendra de la stratégie des banques et de leur capacité à convaincre le commerçant et autre établissement commercial de se doter de terminaux de paiement électronique.
Avec la télécompensation du virement opérationnel depuis le 31 août dernier, ce sont 90% des instruments de paiement pris en charge par le nouveau système de télécompensation, mis en œuvre dans le cadre de modernisation des systèmes d’information et de paiement. Les responsables du ministère délégué chargé de la Réforme financière “parle d’un succès”.
12 000 opérations sont traitées par jour en télécompensation, avance le chef de cabinet. “En dépit de certains couacs. Ce qui a été réalisé au bout de trois années seulement en Algérie, est une révolution. Le système est opérationnel”, soutient-il, s’appuyant sur le satisfecit du FMI. Ailleurs, ce type de projet peut parfois mettre de six à sept ans. Le processus de modernisation des moyens de paiement, touche à sa fin.
La modernisation de l'infrastructure du système bancaire repose sur le système algérien de règlements bruts en temps réel de gros montants (dénommé Algeria Real Time Settlement dit ARTS), généralement appelé RTGS, et sur un système de télécompensation des instruments de paiement de masse géré par le Centre interbancaire de précompensation (dénommé Algérie télécompensation interbancaire dit Atci).
Ces deux systèmes ont nécessité une mise à niveau du système d'informations des banques. D’ici la fin de l’année, tous les moyens de paiement, chèque, virement, carte de paiement et prélèvement et effet de commerce, seront intégrés dans la nouvelle architecture de télécompensation.
Pour autant l’ancien chèque n’a pas totalement disparu. Et le nouveau, normalisé et sécurisé cherche encore sa place. L’ancien représente encore
50% des chèques en circulation.
Le développement de la carte de paiement interbancaire, par contre, pourrait mettre plus de temps. L’infrastructure, qui permet d’assurer le traitement de ce mode de paiement, est mis en place. Tout dépendra de la stratégie des banques et de leur capacité à convaincre le commerçant et autre établissement commercial de se doter de terminaux de paiement électronique. Les responsables du ministère délégué chargé de la Réforme financière ont évoqué l’opération pilote des entreprises au niveau d’Alger. L’opération fait l’objet d’un audit. En fonction des résultats de l’enquête, le ministère délégué chargé de la Réforme financière adoptera une stratégie pour élargir l’utilisation de ce mode de paiement.
Sa généralisation est inscrite pour l’année prochaine. Ce qui n’est pas évident, la fonction monétique n’est pas très développée dans les banques algériennes, notamment publiques. Il faut dire tout de même que certaines entreprises, comme Naftal, ont lancé leur propre carte de paiement. Ces cartes pourraient être intégrées dans le système de carte interbancaire.
Parallèlement, le marché algérien demeure sous-bancarisé, une agence pour 26 5000 habitants. Alors qu’en Tunisie le rapport est d’une agence pour 10 000 habitants. Au plan de la structure de l'activité globale du secteur, les banques publiques restent prédominantes.
D’où l’option prise pour privatiser certaines banques et garder d’autres sous le giron de l’État tout en les spécialisant. La première opération concerne le CPA. La banque d’affaires Rothschild, chargée d’élaborer le cahier des charges inhérent à l’appel d’offres, a achevé son travail. Les responsables du ministère délégué chargé de la Réforme financière préférant ne pas avancer de date pour le lancement de l’appel d’offres. Ils évoquent la tenue imminente d’un conseil des participations de l’État. Ce qui est certain c’est que l’opération sera finalisée avant février 2007.
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