L’ouverture d’enquêtes à caractère judiciaire par les tribunaux de pays européens à l’encontre de responsables africains dans le cadre de la pratique dite « compétence universelle », tend à « imposer indûment », une présomption de culpabilité, a indiqué samedi à Addis-Abeba (Ethiopie) le Premier ministre, Abdelmalek Sellal.
« L’ouverture d’enquêtes à caractère judiciaire par les tribunaux de pays européens à l’encontre de responsables africains dans le cadre de la pratique dite -compétence universelle- tend à imposer indûment une présomption de culpabilité là où la présomption d’innocence doit prévaloir », a affirmé M. Sellal dans son intervention lors de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, réunis pour examiner la relation entre l’UA et la Cour pénale internationale (CPI).
Dans ce sens, le Premier ministre qui représente le président Bouteflika à ce sommet, a fait observer que les activités de la CPI durant ses onze dernières années d’existence, ont porté « exclusivement » sur l’Afrique, alors que, a-t-il ajouté, « des situations inacceptables dans d’autres régions du monde ont été ignorées ».
M. Sellal a rappelé que durant cette phase, il y a eu l’émission d’un mandat d’arrêt contre le président soudanais Omar El Bachir et la mise en accusation du président et du vice-président, démocratiquement élus, du Kenya, soulignant que l’UA demeure la seule organisation internationale dont le texte fondateur consacre l’impératif de lutte contre l’impunité.
source: APS
« L’ouverture d’enquêtes à caractère judiciaire par les tribunaux de pays européens à l’encontre de responsables africains dans le cadre de la pratique dite -compétence universelle- tend à imposer indûment une présomption de culpabilité là où la présomption d’innocence doit prévaloir », a affirmé M. Sellal dans son intervention lors de la session extraordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, réunis pour examiner la relation entre l’UA et la Cour pénale internationale (CPI).
Dans ce sens, le Premier ministre qui représente le président Bouteflika à ce sommet, a fait observer que les activités de la CPI durant ses onze dernières années d’existence, ont porté « exclusivement » sur l’Afrique, alors que, a-t-il ajouté, « des situations inacceptables dans d’autres régions du monde ont été ignorées ».
M. Sellal a rappelé que durant cette phase, il y a eu l’émission d’un mandat d’arrêt contre le président soudanais Omar El Bachir et la mise en accusation du président et du vice-président, démocratiquement élus, du Kenya, soulignant que l’UA demeure la seule organisation internationale dont le texte fondateur consacre l’impératif de lutte contre l’impunité.
source: APS
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