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L'histoire des Hadîths du Prophète (pbsl)

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  • L'histoire des Hadîths du Prophète (pbsl)

    1. Les premiers transmetteurs de hadîth

    1.1. Les çahâba

    Ceux qui ont compilé, codifié et transmis les paroles, les actes et les autres incidents dans la vie du prophète Mohammed ("Sur lui la bénédiction et la paix") connus comme les Narrateurs des traditions, furent les compagnons du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") lui-même, leurs fils et leurs descendants qui vécurent jusqu'au quatrième siècle de l'Hégire.

    Une fois que tous ces récits furent consignés par écrit, on procéda aussi à la rédaction de la biographie de tous les narrateurs ou autres personnes qui ont eu quelque lien avec la transmission de ces Traditions du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix").

    Toute cette compilation encyclopédique - environ 100 000 esquisses biographiques- est connue sous le nom de : « Asmâ-Ur-Rijâl ».

    Le Docteur A. Springer, le célèbre savant allemand qui fût intimement lié aux activités littéraires de la société asiatique du Bengale jusqu'à 1854, et, qui publia, entre autres, « al-Maghâzi » d'al-Wâqidî, et « Al-Içâbah-fî-Tamyîz-is-Sahâbah », un recueil des compagnons du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") d'al-Hâfidh Ibn Hajar, souligne dans son introduction de « Al-Içâbah », l'exploit sans précédent dans la domaine de l'historiographie chez les musulmans. Il a écrit :


    « La gloire de la littérature chez les musulmans réside dans sa biographie littéraire. Il n'existe aucun peuple, qui, comme eux, a pendant douze siècles rédigé les récits de la vie de chaque homme de lettres. Si on faisait un recueil des récits biographiques des Musulmans, nous aurions probablement les biographies d'un demi millions d'hommes qui se sont distingués dans leurs domaines respectifs ; aussi verra-t-on qu'il n'y aurait pas une seule décennie, de leur histoire, ni un endroit important qui n'y trouverait pas sa place ».

    Le Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") accompli son dernier pélerinage- le Pèlerinage d'Adieu- en compagnie de plus de 100 000 compagnons. L'histoire a enregistré les biographies d'environ 11 000 de ces compagnons qui ont transmis quelques hadîths aux autres. Le fait d'avoir transmis un hadîth leur a valu une mention dans l'histoire écrite.

    Le Saint Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") quitta ce monde en l'an 11(A.H)/ 632 (A.C) alors que les vétérans parmi les compagnons vécurent jusque l'an 40 (A.H) / 660 (A.C). A cette époque il se trouvait encore parmi eux grand nombre de jeunes compagnons. Vers la fin du premier siècle A.H (Après l'Hégire), cependant, presque tous avaient quitté ce bas-monde. Voici les noms de ceux qui furent les derniers à rendre l'âme en différents endroits du monde islamique.


    Anas ibn Mâlik qui fut le dernier des compagnons à être rappelé vers le Créateur, était le serviteur personnel du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") pendant dix ans à Médine.

    1.2. Les tâbi'în

    La période des successeurs des compagnons- connus sous le nom de Tâbi'în, commença en fait depuis l'émigration du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") Ils étaient les personnes qui avaient vu le Prophète et ont conversé avec quelques compagnons, mais non pas avec le Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") lui-même. Beaucoup d'entre eux étaient déjà nés quand le Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") était encore en vie ; Mais, étant trop jeune ou loin de Médine, ils n'ont pas partagé la compagnie du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix")

    Abdurrahman ibnou-l Hârith naquit en 3 A.H / 624 A.C ; Qais ibn Abî Hâzim en 4 A.H / 625 A.C et Sa'îd ibn Mus'ab en 5 A.H / 626 A.C. Plusieurs autres, comme eux, sont considérés comme les disciples des compagnons. Ils s'étaient dispersés à travers les territoires, alors que les frontières islamiques s'élargissaient. Ils s'étaient installés dans les coins les plus reculés, enseignant et prêchant la religion islamique et les pratiques du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix").

    Ils étaient très nombreux, car à Médine seulement, il y en avait 139 qui ont appris aux pieds des vétérans compagnons du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") , et 129 de plus qui ont appris les traditions de plusieurs compagnons autres que les vétérans, alors que 87 ont glané des informations sur le Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") d'un ou deux de ses compagnons seulement. Il y avait donc, 335 de ces Tâbi'ine à Médine seulement, d'après un récit de Ibn Sa'd. Tous les autres se trouvaient dispersés à la Mecque, à Taif, à Basra, à Kufa, à Damas, au Yémen et en Egypte, propageant et disséminant la parole d'Allah et celle de son Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") . Si nous supposons que chaque compagnon ait transmis à ses disciples, au moins, quelques hadîth, qui furent tous classifiés et compilés plus tard, que d'innombrables récits avaient du être notés en ce temps là !

    Cependant, le nombre de traditions transmises par quelques uns des compagnons du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") , que vous trouverez dans le tableau ci-dessous, vous donnera une idée plus exacte du grand nombre de ces récits.


    Ces nobles compagnons vécurent assez longtemps après la mort du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"), pour propager toute leur science à un grand nombre de personnes. C'était l'époque où la connaissance des Traditions du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") jouissait de la plus haute estime et du patronage de la société, garantissant une position honorable dans les cercles religieux aussi bien que mondains. Des milliers de compagnons se conformaient ainsi aux paroles de leur Maître bien-aimé qui dit :


    « Propagez tout ce que vous entendez de moi », et

    « Apprenez à ceux qui ne sont pas présents tout ce que vous entendez de moi et ce que vous me voyez faire »


    Ils considéraient cela comme un devoir et s'employaient à transmettre d'instruire leurs progénitures, amis et connaissances dur les enseignements du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"). Avant que cette génération eût disparu, cette ardente soif de connaissance et cette sollicitude qu'elle avait éveillée amenèrent dans son sillage d'étudiants et de savants débordant de zèle et d'enthousiasme, avides de préserver ce précieux trésor que leurs prédécesseurs leur avaient légué.

    2. Les raisons de la prédominance de la transmission orale des hadîths

    La méthode d'enseignement, à cette époque, consistait à apprendre par coeur chaque mot et à le répéter devant l'enseignant, qui à son tour, devait s'assurer que l'élève a bien su avant que celui-ci puisse se permettre d'enseigner aux autres. Le Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"), tout en insistant sur la propagation de ses paroles et ses actes, a également prévenu :

    « Celui qui, à dessein, déforme mes enseignements ou propage des faussetés est condamné à la perdition »


    On rapporte que certains des éminents compagnons et savants érudits, tremblaient de tout leur corps de crainte de commettre une faute en récitant un hadîth et encourent, de ce fait, la colère éternelle de Dieu. Abdallâh ibn Mas'ûd était si prudent qu'une fois, lorsqu'il rapportait quelque chose à propos du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"), sa figure devint pâle comme la mort et il s'empressait d'ajouter : « Le Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") l'avait dit ainsi ou dans ce sens. »

    Une mémoire solide était pour les Arabes un don de Dieu. Ils avaient l'habitude de retenir des centaines de vers chantant les éloges de leurs tribus, leurs ancêtres et même leurs chevaux de bonne souche. Comme toute autre faculté de l'homme une mémoire tenace se développe par un usage constant. Les compagnons et leurs successeurs, qui étaient avides de retenir le plus petit détail se rapportant au Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"), avaient développé cette faculté au plus haut degré de perfection. Ils avaient l'habitude d'apprendre par coeur chaque parole, chaque action, chaque événement de la vie du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") avec le même soin méticuleux par lequel les musulmans, de nos jours, apprennent le Coran. Chaque Narrateur pouvait répéter, mot par mot, des dizaines de milliers de traditions. Quoiqu'ils les rédigeaient parfois par écrit, ils ne pouvaient prétendre mériter le respect des autres, aussi longtemps qu'ils ne les récitaient pas de mémoire. D'ailleurs, le recours aux notes était considéré comme le témoignage d'une mémoire défaillante et pourrait discréditer le savant, on ne réservait ordinairement de telles annotations que pour son usage personnel.

    Les raisons sont multiples pour expliquer l'hésitation des compagnons à consigner en écrit les traditions du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") au début même de sa mission.
    Dernière modification par shadok, 19 octobre 2013, 18h06.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    2.1. Première raison.

    Le Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"), aux premiers jours de sa mission, avait défendu qu'on écrive quoique ce soit sauf la parole sacrée d'Allah. On rapporte que le Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") avait dit à ses compagnons :

    « N'écrivez rien qui vient de moi sauf le Coran »

    Cet ordre était destiné à l'homme ordinaire pour éviter que les révélations se confondent avec les traditions. Mais plus tard, lorsque la révélation était sur le point de cesser et le peuple eut appris à distinguer entre les deux, le Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") permis aux compagnons d'écrire ce qu'ils entendaient de lui. Il y avait cependant des compagnons qui, par excès de prudence, s'abstenaient toujours d'écrire, fût- ce une seule tradition, de crainte de commettre une faute et encourir ainsi le déplaisir du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix")

    2.2. Deuxième raison.

    Les Arabes dédaignaient d'écrire tout ce qui devaient être appris par coeur. Quelques-uns des compagnons étaient d'avis que, du moment que les traditions du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") auraient été rédigées en écrit, les gens abandonneraient la pratique de les apprendre par coeur. Selon eux, l'habitude d'écrire rendait les gens indolents, car à tout moment ils ne feraient que consulter leurs notes. Cette crainte n'était pas entièrement injustifiée, puisque nous voyons qu'à mesure que les annotations des traditions augmentaient, les érudits en abandonnaient graduellement la mémorisation. Avec le temps, leur transcription écrite ne constitua cependant nullement un obstacle à l'érudition.

    2.3. Troisième raison.

    Les Arabes n'aiment pas écrire quelque chose et puis l'apprendre par coeur. Selon eux, c'est signe d'une mémoire courte. Pour cette raison, s'ils devaient écrire quelque chose, ils essayaient toujours de le dissimuler. Les premiers érudits étaient d'avis que, tout ce qui est gravé dans le coeur était plus en sécurité et plus durable, que ce qui est écrit. Ils pensaient qu'un texte écrit était toujours exposé aux risques d'interpolation et de destruction tandis que ce qui est renfermé dans la mémoire de l'homme se trouve hors de la portée de tout intrus.

    Toutefois, il est inexact d'affirmer que les récits ayant trait aux enseignements, à la vie et à la conduite du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") furent transmis uniquement par voie orale pendant les 90 ou 100 premières années, comme les orientalistes le prétendent. Cette idée erronée est attribuée au fait que « Al-Mouwatta » de l'Imam Mâlik ( mort en 179 A.H / 795 A.C ) est généralement considéré comme la première compilation de hadîth.

    3. L'existence précoce d'écrits et de recueils individuels de hadîths

    Plusieurs récits se rapportant aux paroles du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"), aux événements et incidents le concernant, avaient été compilés de son vivant même. Lors de la prise pacifique de la Mecque, le saint Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") avait fait un sermon. Al-Boukhâri et d'autres auteurs des traditions ont rapporté qu'à la requête d'un compagnon venant du Yémen, du nom d'Abî Shâh, le Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") avait fait rédiger le sermon en écrit.

    On rapporte qu'Aboû Houreira avait dit une fois que personne, sauf Abdallah ibn Al As, ne possédait un plus grand recueil de hadîth que lui. La raison était que Abdallâh ibn Al As écrivait tout ce qu'il entendait du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"), alors qu'Aboû Houreira ne le faisait pas.

    Un autre hadîth rapporté dans «As-Sunan» d'Aboû-Daoûd et dans « al-Musnad» d'Ibn Hanbal dit que Abdallâh ibn Amr avait, en une occasion, cessé d'écrire tout ce qu'on entendait du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") parce que celui-ci pouvait être d'humeur différente en différentes occasions : heureux ou mécontent, et que ses remarques en de telles occasions pouvaient ne pas s'appliquer à ceux qui n'étaient pas présents. Plus tard, Abdallâh ibn Amr souleva la question avec le Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"), qui, indiquant ses lèvres, répondit :


    « Vous pouvez écrire. Tout ce qui sort de ces lèvres est juste et correct. »


    L'honneur d'avoir transmis le plus grand nombre de tradition parmi les compagnons revient à Aboû Houreira. Un de ses disciples Hammâm ibn Munnabih compila un recueil de traditions apprises de son maître. Ce recueil a pour titre « Sahîfat Hammâm » et fut incorporé dans le second volume du «al-Musnad » d'Ibn Hanbal (p. 312-318).

    Hammâm naquit en 50 A.H / 670 A.C et mourut en 124 A.H / 741 A.C. De descendance Qureishite, il fut un brillant et diligent étudiant, et des soins minutieux qu'il prenait pour réunir tout ce qui concerne le Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"), ses collègues peuvent en témoigner. On raconte qu'il approcha chaque Ançarite de Médine et lui demanda de lui faire le récit de tout événement ou incident qu'il connaissait ayant trait au Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"). Ainsi, il put mettre en écrit des récits complets avec les noms de leurs narrateurs après les avoir soigneusement vérifiés. C'était l'époque où un grand nombre des compagnons était encore en vie, et il profita pleinement de leur savoir. Aussi, il avait lui-même beaucoup de disciples à qui il dicta les traditions.

    L'impression générale - d'ailleurs erronée- qui existe chez beaucoup de gens pas très entendus à cette science, surtout parmi les orientalistes, est que la compilation des ouvrages de hadîths a commencé au cours du deuxième siècle de l'ère Islamique puisque concluent-ils, ce sont les Tâbi'ine (les fils et successeurs des compagnons) qui ont initié la littérature du hadîth et les compagnons étaient encore en vie vers la fin du premier siècle. Cela est loin de la vérité. Les Tâbi'ine, s'ils n'avaient pas eu l'occasion d'être en compagnie du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"), avaient cependant conversé et étaient intimement liés aux compagnons du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"). Comme nous l'avons déjà dit, l'expression « Tâbi'ine » s'applique également à ceux qui naquirent durant l'existence du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") mais étaient soit trop jeunes, soit trop loin pour être en la compagnie du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"), et à ceux qui virent le jour juste après la mort du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"). Ainsi toute personne née aux environs de l'an 11 A.H, quand le Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") quitta ce bas-monde, fait partis des Tâbi'ine. L'ère des Tâbi'ine, donc, commence immédiatement après le départ du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") de ce monde en l'an 11 A.H, ou même avant, mais non un siècle après. C'est aussi faux de dire que les Tâbi'ine ont commencé la compilation du hadîth un siècle après que tous les compagnons eurent quitté ce monde. La période s'étalant de la mort du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") jusqu'à la fin du premier siècle de l'Hégire est certes contiguë à la période des Tâbi'ine, et personne ne pourra prétendre à cet honneur après que tous les compagnons du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") eurent quitté ce monde. Ce serait vraiment une grave erreur de dire que la compilation du hadîth commença un siècle après la mort du saint Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix")

    4. La consignation écrite officielle des hadîths

    C'est sous le règne du calife Omar ibn Abdel'Aziz que le hadîth va connaître, pour la première fois, un travail d'assemblage relativement comparable à l'oeuvre dont le Coran avait été l'objet sous le califat d'Aboû-Bakr. Le Calife Omar ibn Abdel'Aziz qui mourut en l'an 101 A.H / 719 A.C, fut un brillant érudit et avait été le gouverneur de Médine avant d'être nommé Calife en 99 A.H / 717 A.C.

    Aussitôt après son accession au Califat, il envoyât un édit à al-Qâdhî Aboû-Bakr ibn Muhammad ibn Amr ibn Hazm Al-Ansari (m.117 A.H / 735 A.C) disant : « Commencez à compiler les traditions du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") car je crains qu'elles ne se perdent graduellement ».

    L'ordre de Omar ibn Abdel'Azîz , mentionnée dans la « Tabaqât » d'al-Boukhâri, « Al Mouwatta » de l'Imam Malik et le « al-Musnad » de Dârimî, fut exécuté par al-Qâdhî Aboû-Bakr qui réunit tous les récits qu'il pouvait trouver et les soumit au Calife. Des exemplaires de cet ouvrage furent envoyés dans toutes les capitales à travers l'empire islamique. Al-Qâdhî Aboû Bakr fut spécialement choisi pour cette oeuvre car il était le Qâdhî (juge)à Médine.

    Une autre raison de plus pour le choix de al-Qâdhî Aboû-Bakr était le fait que la soeur de sa mère, 'Amra, était la disciple de Aïcha, l'épouse du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"). Donc, tout ce que 'Amra avait appris de son vénérable guide, avait été consigné en écrit par al-Qâdhî Aboû-Bakr. C'est pour cette raison que le Calife Omar ibn Abd Al Aziz lui avait demandé de porter une attention particulière à la classification des traditions transmises par Aïcha.

    Cette oeuvre marque la première tentative officielle d'assemblage des hadîths qui serait relativement comparable à l'assemblage du Coran sous le règne du calife Aboû Bakr. Elle fut précédée par une tentative du 2ème calife Omar Ibnou-l Khattâb, qui lui aussi avait envisagé de faire rédiger les traditions du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"), mais finalement, il revînt sur sa décision craignant que cela puisse être considéré comme une innovation.

    La période durant laquelle les traditions du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") et les données historiques s'y référant, furent réunies et compilées, peut être divisée en trois parties.

    § La 1ère comprend la période durant laquelle les traditions furent notées par les compagnons ayant directement accès à ces informations ou étant eux-mêmes témoins de ce qu'ils écrivaient. Cette période s'étend plus ou moins jusque la fin du premier siècle de l'Hégire

    § La 2ème comprend la période pendant laquelle les gens se mirent à rédiger les traditions en se renseignant auprès de ces compagnons qui avaient été témoins et qui avaient eu directement ces informations. Elle s'étend jusqu'à 150 A.H.

    § Finalement la 3ème partie est la période où, la rédaction du hadîth qui existe aujourd'hui, fut entrepris. Cette période s'étend jusqu'aux premières décades du 4ème siècle
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    Commentaire


    • #3
      Ainsi la première phase coïncide avec l'époque des compagnons et les vieux Tâbi'ine, la deuxième avec celle des jeunes Tâbi'ine et la troisième comprend cette période où les érudits tels que Muhammad ibn Ismaïl Al-Boukhâri, Moslim ibn Hajjâj al-Qushairi, Muhammad ibn Îssa-t-Tirmidhî et Ahmad ibn Muhammad ibn Hanbal rédigeaient leurs oeuvres après avoir réuni tout le matériel disponible. Les compilations du hadîth de la deuxième phase existent encore et constituent le matériel le plus précieux, le plus authentique et le plus digne de foi que l'histoire ait jamais possédé. Aucune autre documentation historique sur des événements du passé existant aujourd'hui n'a été si méthodiquement et si soigneusement rédigé que le hadîth.

      Le grand érudit feu Shibli, qui fut aussi un historien de grande réputation, disait que presque chaque peuple avait eu à consigner ses traditions orales en écrit très souvent des siècles après que ces événements eurent lieu pour le besoin de son histoire.

      Ce qu'ils faisaient d'ordinaire dans presque chaque cas, c'était de noter tout bavardage insignifiant sans se soucier de la vérité ou de la source de ces histoires.

      Ensuite les historiens procédaient au tri et au choix des événements probables en éliminant ceux qu'ils jugeaient inauthentique. Voilà comment l'histoire de chaque peuple a été écrite. Les anciennes annales des peuples européens n'échappent pas à cette règle.

      Le critère établi par les musulmans pour s'assurer de l'authenticité historique des faits était beaucoup plus sévère. Le narrateur initial dans une chaîne de narrateurs devait obligatoirement être un témoin oculaire de l'événement qu'il transmettait. Le caractère et les antécédents de chaque narrateur de la chaîne devraient être aussi examiné à la loupe. Ainsi les savants devaient être satisfaits du haut niveau de la conduite morale, de l'intelligence et de la confiance qu'inspire chaque narrateur de la chaîne avant d'accepter une tradition comme authentique. C'était sans doute une tâche herculéenne, que de chercher tous ces détails sur chacun des centaines des milliers de personnes qui formèrent la chaîne dans la transmission des hadîths.

      Les savants, cependant, se dévouèrent corps et âme à toute personne ayant quelque lien avec le narrateur d'un hadîth fut-il le narrateur d'un hadîth pour prendre tous les renseignements nécessaires, et s'assurer de la solidité de la chaîne dans la transmission des hadîths. Et c'est ainsi que pris naissance la science dite : « Asma Ur Rijal » ou le dictionnaire des biographies qui fait la lumière sur au moins 100 000 personnes ayant un lien quelconque avec la transmission des traditions du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix").

      Des règles furent aussi formulées pour passer au crible et évaluer les récits transmis par les narrateurs. Les savants se montrèrent si francs et honnêtes dans leurs décisions et verdicts que leur efforts et leurs travaux constituent un glorieux chapitre de l'histoire islamique. Parmi, les narrateurs de traditions, il se trouvait aussi des rois et des puissants potentats qui régnaient d'une main de fer, mais les savants et les érudits en matière de hadîth, imbus de la foi et, ignorant la frayeur, leur accordèrent à chacun la place et le mérite qui leur étaient dus en vertu de leur caractère personnel, leur piété, leur intégrité et autres qualités.

      L'imâm Wakî', un compilateur des traditions, dont le père était à la tête du trésor publique, n'acceptait les transmissions de son père que quand il avait trouvé un narrateur digne de foi pour les étayer; sinon, il les rejetait. Mou'âdh ibn Mou'âdh rendit un jour visite à Mass'oûdî, un autre savant en l'an 154 A.H / 770 A.C. Alors que celui-ci rapportait des hadîth, il consultait ses notes écrites. Là-dessus, Mou'âdh n'eut plus confiance en lui, en raison de sa faible mémoire, et sans hésitation, il déclara que Mass'oûdî n'était pas digne de confiance. En une autre occasion, on offrit à Mou'âdh ibn Mou'âdh 10 000 dinars en or simplement pour s'abstenir de donner son témoignage au sujet de la probité d'une certaine personne. Il rejeta avec dédain cette offre en disant : « Je ne saurai jamais cacher la vérité »

      Existe-t-il un tel exemple de candeur et de probité dans les annales d'un autre peuple ?

      Aussi étrange que cela puisse paraître, toute cette accumulation de matériel d'envergure encyclopédique, comprenant de récits jugés corrects ou incorrects, authentiques ou faux par les savants qui acceptent les uns et rejettent les autres, tout cela est à notre disposition, même aujourd'hui, pour être triés et évalués selon les principes et les règles établies pour leur vérification.

      5. Aperçu des principaux recueils de hadîths

      5.1. Du IIème - Vème siècle de l'hégire / VIIIè - XIè A.C

      Le premier assemblage officiel s'est fait, rappelons-le, sous la demande de Omar ibn Abdelaziz (8ème souverain omeyyade, c'est- à- dire depuis la mort d'Ali ). Son règne ne dura que deux ans ( 99 -101 de l'hégire / 717-719 A.C). C'est un tabi'î, petit-fils du calife Omar; Il est qualifié de « cinquième calife guidé » pour la piété et la justice qui marqua sa politique. Craignant la disparition ou l'oubli du hadîth, il demanda au gouverneur de Médine, ville du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") et donc lieu de sa tradition, d'inviter les savants à collecter les hadîths.

      C'est az-Zouhrî (mort en 124 / 741), un savant érudit de Médine, qui se chargea de la tâche et compila le premier recueil officiel, dont on n'a de traces pour le moment que les témoignages des historiens et traditionnistes des premiers siècles de l'islam.

      Les recueils se sont ensuite succédés. J'ai pu recenser:

      Une quinzaine qui remonte au deuxième siècle de l'hégire / 8è A.C dont cinq environ sont publiés. Le plus célèbre est le Mouatta de Mâlik mort en 179 / 795 (cf. tableau ci-joint).

      Une trentaine de recueils, environ, remonte au troisième siècle de l'hégire / 9è A.C , dont au moins la moitié est publiée. Parmi eux figurent les six références célèbres à savoir les deux « çahîh » d'al- Boukhâri et de Moslim et les quatre appelés « Sounan » d'Aboû Daoûd, at-Tirmidhi, an-Nassâi et ibn Mâjah (cf. tableau).

      Environ une autre quinzaine, remonte au quatrième siècle / 10è A.C,

      Et quelques recueils remontent, enfin, au cinquième siècle de l'hégire / 11è A.C

      La seule caractéristique commune à l'ensemble des recueils de cette période de l'histoire du hadîth est l'existence de la chaîne des transmetteurs. Même les compilateurs du Ve siècle, qui sont relativement éloignés de l'époque du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"), citaient pour chaque hadîth de leurs recueils tous les rapporteurs qui le font remonter jusqu'au Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix").

      5.2. Les collections de recueils (à partir du VIè siècle /XIIè A.C )

      A partir du VIème siècle, c'est un travail de grandes collections de hadîths qui va être entamé. Les spécialistes de hadîths vont se pencher sur les recueils précédents, comptant d'un à plusieurs milliers de hadîths.

      Leur objectif est de réunir plusieurs de ces recueils dans un même ouvrage, en reclassant leurs hadîths par thème ou, parfois, par ordre alphabétique tout en évitant les répétitions des mêmes hadîths qui pourraient avoir lieu dans ces recueils de bases.

      J'ai pu relever une douzaine de titres de collections publiées remontant à l'époque qui va du VIème au XIème siècle de l'hégire / 12ème - 17ème A.C La plus importante d'entre elle est le livre de Alâ-ouddine al Hindî (mort en 975 / 1567) intitulé « Kanz-oul 'Ommâl » et rassemblant 46 624 hadîths. Sa matière est puisée dans 92 recueils de base. Beaucoup de ces recueils sont encore manuscrits ou sont probablement perdus. Ce sont les auteurs de ces collections qui ont pu sauvegarder leur contenu. Les publications successives de manuscrits anciens ne font que confirmer le travail fait par ces auteurs tardifs.

      Ce qui caractérise ces grandes collections de recueils c'est que leurs auteurs se sont contentés de noter les énoncés des hadîths (matn) sans mentionner leurs chaînes de transmetteurs. Ces chaînes étant toujours vérifiables dans les recueils de bases d'avant le Vème siècle.

      Un autre aspect marquant les ouvrages de hadîths de cette époque, c'est l'aspect critique. En effet, les spécialistes de cette période se sont penchés sur ces recueils de bases pour refaire le tri de leurs hadîths. Aidés par les répertoires biographiques et critiques des transmetteurs, établis dès les premiers siècles, ils mettaient leurs chaînes à l'examen, collectionnaient les versions et classaient les hadîths selon leur degré de fiabilité.

      Ce travail continue à se faire jusqu'à nos jours, puisque nous savons pertinemment que seul al-Boukhâri et Moslim se sont fixés comme règle de ne citer dans leurs recueils qu'un hadîth « çahîh », c'est-à-dire authentique.

      La plupart des autres compilateurs de recueils se sont posés seulement comme condition de ne pas citer de hadîth inventé. Leur but était de rassembler les informations attribuées au Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"). En citant les chaînes et les sources de leurs informations, ils laissaient la porte ouverte à tout examen ou vérification ultérieure.




      Tiré de l'ouvrage ''Introduction à l'étude du Hadith''
      Dernière modification par shadok, 20 octobre 2013, 06h19.
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

      Commentaire


      • #4
        En résumé, cette étude répond à quelques erreurs répandues sur la compilation des Hadiths :

        - Les Sahabas n’ont pas écrits les Hadiths du Prophète :

        Malgré que la méthode répandue à cette époque était la mémorisation, plusieurs Sahabas possédaient déjà des recueils personnels, comme Abdallah Ibn Al As, Ibn Mas'ud, Zayd Ibn Thabet, Ibn Abbas, Ibn Omar etc. Mais ils n'en faisaient pas de diffusions écrites, afin que les hadiths ne soient pas confondus avec le Coran, conformément au souhait initial du Prophète (pbsl).

        - La consignation écrite officielle des Hadiths n’a commencée que 2 siècles après la mort du Prophète :

        Le premier recueil de Hadith qui nous est parvenu est Sahifat Hammam écrit avant 58 A.H date de la mort d’Abou Houreira. Hammam Ibn Mounabih était un Tab’i qui a côtoyé Abou Houreira. Vient après Al Mouatta de Malek Ibn Anas (mort en 150 A.H) qui était Tab’i de Tab’i (2ème génération après les Sahabas).

        Le 1er rassemblement officiel (recueil de hadiths) a été réalisé sous la demande du Calife Omar Ibn Abdel Aziz dont le règne dura 2 ans (de 99 à 101 de l'Hégire).
        Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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        • #5
          salam shadok

          .1. Les çahâba

          Ceux qui ont compilé, codifié et transmis les paroles, les actes et les autres incidents dans la vie du prophète Mohammed ("Sur lui la bénédiction et la paix") connus comme les Narrateurs des traditions, furent les compagnons du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") lui-même, leurs fils et leurs descendants qui vécurent jusqu'au quatrième siècle de l'Hégire.......................
          le probleme cest que aucun des 4 compagnon calife na laissez de trace de sahih de hadith
          ils ont dapres lhistoire compiler le coran par peur de le voir se perdre alor que dieu dit quil protege
          amis il nont pas penser a compiler des hadith que dieu na pas assure la protection

          donc se ne sont pas les compagnon qui ont compiler ou codifier mais bien des gens venu apres

          1.2. Les tâbi'în

          La période des successeurs des compagnons- connus sous le nom de Tâbi'în, commença en fait depuis l'émigration du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") Ils étaient les personnes qui avaient vu le Prophète et ont conversé avec quelques compagnons, mais non pas avec le Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") lui-même. Beaucoup d'entre eux étaient déjà nés quand le Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") était encore en vie ; Mais, étant trop jeune ou loin de Médine, ils n'ont pas partagé la compagnie du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix")
          les tabiine sont juger comme taibine par des hommes
          dieu ne les as pas juger comme valide et seul dieu connait leur coeur
          2.1. Première raison.

          Le Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"), aux premiers jours de sa mission, avait défendu qu'on écrive quoique ce soit sauf la parole sacrée d'Allah. On rapporte que le Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") avait dit à ses compagnons :

          « N'écrivez rien qui vient de moi sauf le Coran »
          si les hadith exister ou quil nont pas interdit
          il yaurait eu au moin un livre ecrit par un des 4 calife compagnon

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          • #6
            le probleme cest que aucun des 4 compagnon calife na laissez de trace de sahih de hadith
            ils ont dapres lhistoire compiler le coran par peur de le voir se perdre alor que dieu dit quil protege
            amis il nont pas penser a compiler des hadith que dieu na pas assure la protection
            Certes Allah a protégé le Coran mais il ne l’a pas envoyé sous forme de livre. Il est descendu par parties et était mémorisé par les Sahabas et consigné sur divers supports. Donc, il fallait bien le rassemblé. Cette tâche colossale a nécessité le travail de 2 califes Abou Bakr et Othmane. Imagine de rajouter à cela la consignation de la Sunna du Prophète et le risque de confusion qui pouvait y avoir.

            En plus, croire que la Sunna n’a pas était protégée par Allah est une erreur. Le fait qu’elle est explicatrice (Tibyane) du Coran et que cette explication a été demandée au Prophète de l’enseigner aux gens, elle nécessite obligatoirement d’être protégée. Mais bon tant que tu considères le Prophète comme un facteur, tu ne pourras pas comprendre ce point. D’ailleurs, une des raisons que le Coran n’est pas descendu en un seul bloc mais par fragments est de permettre l’éducation de la communauté musulmane au fur et à mesure des événements.

            donc se ne sont pas les compagnon qui ont compiler ou codifier mais bien des gens venu apres
            C’était une compilation personnelle des Sahabas (dans des recueils individuels), la compilation officielle ressemblant à la compilation du Coran faite par Abou Bakr (ra) est venue après 1 siècle A.H par le Calife Omar Ibn Abd Al Aziz.

            les tabiine sont juger comme taibine par des hommes
            dieu ne les as pas juger comme valide et seul dieu connait leur cœur
            Le plus grand privilège qu’ont les Tab’ines et d’avoir côtoyé les Compagnons du Prophète et appris la science d’eux : le Coran et la Sunna du Prophète. Beaucoup d'entre eux étaient déjà nés quand le Prophète était encore vivant mais ils étaient trop jeunes ou ne l’ont pas côtoyé.

            Le Prophète a dit : « La meilleure génération est la mienne puis celle qui la suit puis celle qui la suit »
            Dernière modification par shadok, 20 octobre 2013, 06h14.
            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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            • #7
              Certes Allah a protégé le Coran mais il ne l’a pas envoyé sous forme de livre. Il est descendu par parties et était mémorisé par les Sahabas et consigné sur divers supports. Donc, il fallait bien le rassemblé. Cette tâche colossale a nécessité le travail de 2 califes Abou Bakr et Othmane. Imagine de rajouter à cela la consignation de la Sunna du Prophète et le risque de confusion qui pouvait y avoir.
              le merite davoir proteger le coran ne revient ni a abubkar ni a othman mais a dieu
              ensuite si les hadith exister les deux aurait consigner un livre de hadith
              et yaurait pas eu de confusion en separant coran et hadith
              je tassure les gens inteligent existe meme avant et si les hadith exister ils aurait consigner les hadith dans un autres livres
              ya des personne meme aujourdhui qui ne connaisait pas lislam et qui se convertissent et qui ne confondent pas hadith et coran

              En plus, croire que la Sunna n’a pas était protégée par Allah est une erreur. Le fait qu’elle est explicatrice (Tibyane) du Coran et que cette explication a été demandée au Prophète de l’enseigner aux gens, elle nécessite obligatoirement d’être protégée. Mais bon tant que tu considères le Prophète comme un facteur, tu ne pourras pas comprendre ce point. D’ailleurs, une des raisons que le Coran n’est pas descendu en un seul bloc mais par fragments est de permettre l’éducation de la communauté musulmane au fur et à mesure des événements.
              dieu na pas dit quil proteger levangile ou la torah qui sont pourtant deux livres validez par dieu et qui ont ete modifier

              donc je te dit que si meme les livres anterieur validez par dieu non pas ete proteger par dieu et quils ont subi des modfification et que dieu a dit quil validez pour le musulman le coran quil protege

              je peut te dire une chose tu na pas le droit de parlez a la place de dieu et de dire que dieu a proteger des hadith que dieu a validez des hadith est proteger des hadith que albuqary a receuillit

              tu na aucune preuve de la parole de dieu contenu dans le coran que dieu a dit quil proteger autres hadith que le coran


              C’était une compilation personnelle des Sahabas (dans des recueils individuels), la compilation officielle ressemblant à la compilation du Coran faite par Abou Bakr (ra) est venue après 1 siècle A.H par le Calife Omar Ibn Abd Al Aziz.
              je peut te le dire abubakr ,a ecrit aucun livre de hadith se sont des hadith qui affirme lexistence de hadith
              Le plus grand privilège qu’ont les Tab’ines et d’avoir côtoyé les Compagnons du Prophète et appris la science d’eux : le Coran et la Sunna du Prophète. Beaucoup d'entre eux étaient déjà nés quand le Prophète était encore vivant mais ils étaient trop jeunes ou ne l’ont pas côtoyé.
              dieu seul juge qui est tabiine ou pas meme le prophete ne savait pas le coeur des gens
              dieu a validez son coran pas les gens venu apres mohamed
              les chretien juge paul de tarse comme tabiine mais tout le mobde sait que dieu na pas validez dans le coran les dire de paul mais seulment les evengile (sourate 5verset 47)
              Le Prophète a dit : « La meilleure génération est la mienne puis celle qui la suit puis celle qui la suit »

              se nest pas mohamed qui la dit mais le dernier de la chaine qui na pas vue mohamed qui le dit
              Dernière modification par momo84, 20 octobre 2013, 09h14.

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              • #8
                2.1. Première raison.

                Le Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix"), aux premiers jours de sa mission, avait défendu qu'on écrive quoique ce soit sauf la parole sacrée d'Allah. On rapporte que le Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") avait dit à ses compagnons :

                « N'écrivez rien qui vient de moi sauf le Coran »

                Cet ordre était destiné à l'homme ordinaire pour éviter que les révélations se confondent avec les traditions. Mais plus tard, lorsque la révélation était sur le point de cesser et le peuple eut appris à distinguer entre les deux, le Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") permis aux compagnons d'écrire ce qu'ils entendaient de lui. Il y avait cependant des compagnons qui, par excès de prudence, s'abstenaient toujours d'écrire, fût- ce une seule tradition, de crainte de commettre une faute et encourir ainsi le déplaisir du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix")
                Salam Shadok:

                -L'argument du risque de confusion avec le Coran ne tient pas la route.

                Les musulmans devaient apprendre le Coran ou une partie du Coran par coeur pour faire leur prière.
                Si il y avait le risque que les gens ne fassent pas la distinction entre le Coran et les paroles du Prophète SAWS il leur aurait interdit aussi d'apprendre par coeur ses propres paroles pour qu'il ne fasse pas la confusion au moment ou ils font la prière.

                Donc cette interdiction a une autre raison.


                2.2. Deuxième raison.

                Les Arabes dédaignaient d'écrire tout ce qui devaient être appris par coeur. Quelques-uns des compagnons étaient d'avis que, du moment que les traditions du Prophète ("Sur lui la bénédiction et la paix") auraient été rédigées en écrit, les gens abandonneraient la pratique de les apprendre par coeur. Selon eux, l'habitude d'écrire rendait les gens indolents, car à tout moment ils ne feraient que consulter leurs notes. Cette crainte n'était pas entièrement injustifiée, puisque nous voyons qu'à mesure que les annotations des traditions augmentaient, les érudits en abandonnaient graduellement la mémorisation. Avec le temps, leur transcription écrite ne constitua cependant nullement un obstacle à l'érudition.
                Ceci est une affirmation:
                Les Arabes dédaignaient d'écrire tout ce qui devaient être appris par coeur.

                Il faut apporter la preuve de cela.
                1) Que les Arabes dédaignaient écrire ce qu'il devait apprendre par Coeur.
                2) Qu'il avait une obligation d'apprendre par coeur autre chose que le Coran


                Pour le Coran les choses sont différentes et cela contredit l'argument présenté:
                -Pour le Coran l'apprentissage par coeur a une raison évidente qui est la validité de la prière et non une question d'habitude des populations arabes.

                Les peuples autres qu'arabes ont du apprendre le Coran par coeur et ce malgré la disponibilité de versions écrites




                -De plus le Coran était écrit et constituer une référence et un moyen de vérification de ce qu'ils devaient apprendre par coeur.

                2.3. Troisième raison.

                Les Arabes n'aiment pas écrire quelque chose et puis l'apprendre par coeur. Selon eux, c'est signe d'une mémoire courte. Pour cette raison, s'ils devaient écrire quelque chose, ils essayaient toujours de le dissimuler. Les premiers érudits étaient d'avis que, tout ce qui est gravé dans le coeur était plus en sécurité et plus durable, que ce qui est écrit. Ils pensaient qu'un texte écrit était toujours exposé aux risques d'interpolation et de destruction tandis que ce qui est renfermé dans la mémoire de l'homme se trouve hors de la portée de tout intrus.
                Une autre affirmation:
                Les Arabes n'aiment pas écrire quelque chose et puis l'apprendre par coeur. Selon eux, c'est signe d'une mémoire courte.
                Il faut la démontrer et apporter des preuve.

                Les premiers érudits étaient d'avis que, tout ce qui est gravé dans le coeur était plus en sécurité et plus durable, que ce qui est écrit. Ils pensaient qu'un texte écrit était toujours exposé aux risques d'interpolation et de destruction tandis que ce qui est renfermé dans la mémoire de l'homme se trouve hors de la portée de tout intrus.
                Il faut la démontrer et apporter des preuve.
                Et l'exemple du Coran le contredit.

                PS:
                Je suis désolé ce n'est pas une étude critique. C'est la défense d'un point de vue.

                Beaucoup d'argument sont des affirmations et des hypothèses.
                Dernière modification par babeloued, 20 octobre 2013, 13h37.

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                • #9
                  @Shadok

                  Désolé ce n'est ce que j'appelle une étude critique.

                  -Une étude critique doit prendre plusieurs de thèses contradictoires.
                  -Ne doit pas se baser sur des affirmations sans apporter la preuve de ces affirmations
                  -Prendre les arguments contradictoires pour chacune des thèses et les comparer entre eux
                  -Evaluer la crédibilité et la recevabilité de chaque argument
                  -Donner des poids a chaque argument
                  -Présenter une conclusion probable..


                  Bref cette étude du moins ce qui j'ai lu dans les extraits que tu as rapportés je ne la trouve pas d'un niveau académique.

                  Commentaire


                  • #10
                    salam babeloued

                    tu dit

                    Donc cette interdiction a une autre raison.
                    qui te dit que les hadith existez ???
                    a pâr se que il existait selon un hadith une interdiction au hadith


                    laisse moi rire
                    je te le dit ya pas plus de hadith que dinterdiction ne soit pas naif

                    Commentaire


                    • #11
                      tu dit
                      Citation:

                      Donc cette interdiction a une autre raison.
                      qui te dit que les hadith existez ???
                      a pâr se que il existait selon un hadith une interdiction au hadith


                      laisse moi rire
                      je te le dit ya pas plus de hadith que dinterdiction ne soit pas naif
                      D'accord j'aurais du être plus précis:
                      Donc cette interdiction si elle existe a une autre raison.

                      Commentaire


                      • #12

                        D'accord j'aurais du être plus précis:
                        Donc cette interdiction si elle existe a une autre raison
                        logiquemnt lescuse emise par ceux qui croient au hadith nest pas tenable avec la logique

                        puisque si ont ecrit un livre de hadith et un livre du coran on as plus de chance de ne pas sembrouiller

                        surtout que en plus que ceux qui croit aux hadith disent que les hadith et le coran sont proteger par dieu

                        donc si le coran est protegr et les hadith aussi par dieu comme il le disent alor il nya aucune raiosn de probleme entre le coran et les hadith

                        Commentaire


                        • #13
                          Salam babeloued

                          -L'argument du risque de confusion avec le Coran ne tient pas la route.

                          Les musulmans devaient apprendre le Coran ou une partie du Coran par coeur pour faire leur prière.
                          Si il y avait le risque que les gens ne fassent pas la distinction entre le Coran et les paroles du Prophète SAWS il leur aurait interdit aussi d'apprendre par coeur ses propres paroles pour qu'il ne fasse pas la confusion au moment ou ils font la prière.
                          Il ne pouvait pas y avoir de confusion entre la mémorisation du Coran et les paroles du Prophète (pbsl). Le Coran était appris par un grand nombre de compagnons et était répété plusieurs fois par jour dans les prières et consigné par écrit. Les Sahabas n’ajoutaient rien dans la transcription du Coran même pas l’exégèse du Coran faite par le Prophète (pbsl). Ibn Messaoud disait aux autres Compagnons : " جَرِّدُوا الْقُرْآنَ ، وَلا تَخْلِطُوا بِهِ مَا لَيْسَ فِيه "

                          Imagine si le Prophète avait demandé officiellement de consigner ses Paroles par écrit comme il l’a fait pour le Coran. Les Sahabas qui maitrisaient l’écriture n’étaient pas nombreux à l’époque du Prophète. Il leur était impossible d’écrire le Coran et les Hadiths en même temps. En plus, l’écriture de toutes les paroles du Prophète est une tâche colossale. Ce n’est pas comme le Coran où le nombre de versets est limité et descendait par intermittence. Il y aurait eu un risque de confusion et un risque de délaisser l’écriture du Coran au profit des Hadiths du Prophète. C’est pour ça que le Prophète a interdit au début de la Da3wa l’écriture des Hadiths et l’a autorisé après uniquement pour certains Compagnons. Malgré cela, il y a une Sunna qui a été consignée de façon officielle à la demande du Prophète (pbsl): toutes les lettres et traités qui contiennent une grande partie de la Jurisprudence Islamique (Sadakat, Zakat etc...) (voir les références ci-dessous). Pour la transmission des paroles du Prophète par mémorisation on trouve plusieurs Hadiths comme le Hadith Moutawatir rapporté par une vingtaine de compagnons :

                          "نضَّرَ الله عبدًا سَمِع مقالتي فوعاها، فبَلَّغها مَن لَم يَسْمعها "

                          Le Hadith du serment du pèlerinage d'adieu :

                          "ألا ليبلغ الشاهد منكم الغائب "

                          Le Prophète parlait doucement et répétait parfois 3 fois ses paroles pour que les Sahabas puissent les retenir.

                          Donc pour le Coran : mémorisation + écriture officielle par des scribes.

                          pour les Hadiths : mémorisation + écritures dans des recueils personnels chez certains Sahabas

                          Les Arabes dédaignaient d'écrire tout ce qui devaient être appris par coeur.

                          Il faut apporter la preuve de cela.

                          Pour le Coran les choses sont différentes et cela contredit l'argument présenté
                          C’est connu qu’à l’époque du Prophète la mémorisation était la méthode la plus utilisée et même après. Tu as la preuve, à partir du récit que tu as ramené, d’Abou Moussa Al Acha3ri qui dit à son disciple : « Apprends comme j’ai appris ». L’entreprise de compilation du Coran en un seul livre par le Calife Abou Bakr (ra) sur conseil d’Omar (ra) a été entamée après la mort d’un grand nombre de Sahabas qui mémorisait le Coran (Houfad) dans la bataille d’Al Yamama. Ce qui prouve que malgré l’écriture du Coran, la mémorisation était le vecteur de transmission le plus important.

                          Je suis désolé ce n'est pas une étude critique. C'est la défense d'un point de vue
                          Ce n’est pas une étude académique. C’est une synthèse qui répond à des fausses allégations sur l’histoire de l’écriture des Hadiths.

                          Si tu veux des études académiques sur le sujet, je t’ai déjà donné la référence d’une thèse de doctorat :

                          تاريخ تدوين السنة و شبهات المستشرقين
                          حاكم عبيسان المطيري


                          http://www.archive.org/download/waq95395/95395.pdf

                          Tu trouveras de la page 35 à 108, les étapes de la consignation (Tadwin) de la Sunna. Ce livre répond aussi aux suspicions des orientalistes au sujet de l'écriture de la Sunna et qui sont repris aujourd’hui par les Coranistes.

                          Un autre livre très intéressant qui recense les recueils personnels des Hadiths qui existaient chez les Sahabas (on a dénombré une cinquante de recueils : Safiha) :

                          دراسات في الحديث النبوي وتاريخ تدوينه
                          محمد مصطفى الأعظمي


                          http://www.archive.org/download/waq95395/95395.pdf

                          ps: ils sont au format pdf, tu peux les lire sur ton iBook
                          Dernière modification par shadok, 26 octobre 2013, 15h53.
                          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                          • #14
                            ps: ils sont au format pdf, tu peux les lire sur ton iBook
                            Salam Shadok

                            Merci pour l'info et merci pour l'aide, désolé de vous avoir embêté avec mon histoire de mac.

                            Disant que j'en avais marre de "Ctrl Alt Suppr" et de Regedit, scan disk...
                            Comme mac est basé sur Unix c'est plus stable.

                            mais de l'autre coté au niveau soft tiers c'est pauvre (comme on dit on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre )


                            En tout cas merci encore.

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                            • #15
                              @ Babeloued

                              Salam

                              -L'argument du risque de confusion avec le Coran ne tient pas la route.

                              Les musulmans devaient apprendre le Coran ou une partie du Coran par coeur pour faire leur prière.
                              Si il y avait le risque que les gens ne fassent pas la distinction entre le Coran et les paroles du Prophète SAWS il leur aurait interdit aussi d'apprendre par coeur ses propres paroles pour qu'il ne fasse pas la confusion au moment ou ils font la prière.

                              Donc cette interdiction a une autre raison.

                              T'es pour le principe de la compilation du hadith ou non ?

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