Une véritable tempête dans un verre d'eau ! Comme s'ils n'avaient rien à faire d'autre, les responsables français, mais aussi certaines figures de l'opposition, se mobilisent massivement et énergiquement contre l'humoriste Dieudonné.
Leur objectif est d'interdire le spectacle, ou pour être plus précis, le one man show d'un homme libre. Cette véritable bataille qui met en branle tout ce que la République française compte comme responsables, philosophes, juristes et grandes plumes, vise un homme seul, isolé, qui n'a que la force de son verbe pour dénoncer les lobbies sionistes forts influents dans ce pays ! Oui, bien sûr, dans ses sketchs, il y a des allusions, des mots de trop, qui visent les Juifs. D'autres humoristes ont choisi de railler les Arabes et les musulmans... Il n'y a pas de quoi fouetter un chat !
Lorsque Charlie Hebdo avait sorti ses dessins abjects contre le prophète des musulmans, toute la classe politique française s'était rangée du côté de l'hebdomadaire sulfureux, défendant comme un seul homme la «liberté d'expression».
Maintenant qu'un humoriste attaque les sionistes, les voilà, portés par le même élan, unanimes à le condamner et lui interdire de parler !
L'excès est souvent la marque de fabrique de ces conteurs qui ont choisi d'amuser les foules, se moquant de tout, et parfois même de ce qui est sacré. A ce propos, on notera que la réaction française est disproportionnée par rapport à l'acte lui-même. Plus qu'un simple réflexe de défense contre les atteintes à la mémoire, il s'agit là d'une véritable campagne, outrageusement déséquilibrée et qui va crescendo, atteignant des proportions inquiétantes pour l'exercice de la démocratie et de la liberté d'expression dans ce pays. Des lycéens, photographiés en train de faire un geste du bras jugé diffamatoire vis-à-vis des Juifs, ont été entendus 4h30 par la police ! Ils seront jugés pour «apologie à crime contre l'humanité». En Libye où l'aviation française a bombardé des sites civils et tué de pauvres innocents, nulle voix ne s'est élevée pour qualifier ces interventions anarchiques de «crimes» ! Tous les jours, dans ce vaste monde, les crimes contre les peuples sont commis par les impérialistes ou leurs serviteurs locaux, mais personne n'en parle... alors que, pour un geste inoffensif, de pauvres gamins passent pour des criminels !
Le ridicule a désormais un pays d'accueil et... sans visa !
En fait, et même si ces réactions ne font que prouver, une nouvelle fois, l'impact des lobbies sionistes sur la gauche et la droite françaises, il faut aussi et surtout y voir une fuite en avant et un moyen de détourner l'attention d'une opinion publique, empêtrée dans une grave crise économique et fortement déçue par le pouvoir socialiste. Elle intervient au moment où le président Hollande, au plus bas dans les sondages, revient sur une ligne «rose» déjà sérieusement édulcorée, pour s'engager dans une voie résolument libérale, n'ayant plus aucun lien avec les engagements de campagne et les positions traditionnelles de la gauche. Après avoir abandonné le socialisme, voilà que le PS abandonne la social-démocratie pour se présenter comme une force politique libérale n'ayant plus aucune différence avec la vraie droite.
Mais ce glissement n'est pas nouveau : au début des années 80, le président Mitterrand, élu sur la base d'un programme commun résolument antilibéral, se voyait contraint de virer à droite. Petit à petit, un nouveau discours prônant la fin des idéologies va pousser le PS dans les bras d'un capitalisme régenté par les grands financiers de Bruxelles. Cette néo-gauche veut, par exemple, regagner... les ouvriers, les retraités et les ménagères qu’elle a perdus au profit du Front National et de la nouvelle gauche. Eh oui ! Quand un ouvrier, un vrai de vrai, avec salaire minimum, travaux manuels éprouvants, casque et casse-croûte ennobli par un petit rouge ; quand un ouvrier comme ça se met à voter pour l’extrême droite, c’est qu’il y a quelque chose de pourri dans le royaume ! Déçu par la gauche, il ne se donne même pas la peine de faire une halte chez la droite traditionnelle. Non, il brûle l’étape et va plus loin, chez Le Pen, devenu camarade-camarade, service après !
Le problème, c’est que la droite, elle aussi, veut limiter l’influence de l’extrême droite, alors elle chasse sur le même terrain, avec souvent les mêmes arguments. Résultat des courses : on n'est plus dans la contradiction Chirac-Jospin ! Et d'ailleurs, pour ceux qui ont suivi les débats de la toute dernière élection, mettant Hollande face à Sarkozy, les grands engagements de la gauche n'apparaissaient plus que comme du saupoudrage social à deux sous !
Pendant que tout ce beau monde joue à «pousse-toi-de-là-que-je m’y-mette», la vraie gauche, celle qui n’a pas quotidiennement les honneurs d’une certaine presse très certaine, ne peut que constater les dégâts ! Et d’abord, elle doit rappeler qu’elle n’est pas libérale. Tant mieux, voilà, enfin, une gauche qui ressemble à une vraie… gauche ! C’est-à-dire une gauche qui ne s’apparente pas à la droite. Alors , là, pas du tout ! Elémentaire ! Cette gauche n’oublie jamais que, géographiquement, elle est à l’autre bout de l’arc. Alors, pour la diaboliser (ça rappelle l’extrême droite), on la nomme aussi extrême gauche. Populaire, festive, cette gauche-là ne s’embarrasse pas de complexes par rapport à la droite, à Le Pen et à tous les Zemmour de la nouvelle pensée cathodique anti-arabe et pro-juive !
Moi, je n’y comprends plus rien ! Ou si : la France a besoin d’autres signes cardinaux à planter sur son échiquier politique, pour ne pas perdre… le nord !
Une certitude aujourd'hui : les seules forces qui échappent à la domination des sionistes sont situées aux extrémités de l'arc-en-ciel : le bleu marine et le rouge sang arriveront-ils à éclairer cette caste politique française qui n'a, pour le moment, qu'une mission «sacrée» : abattre l'homme qui ne respecte pas les Juifs, Dieudonné ? Seul contre tous, il nous dévoile, à son corps défendant, que ce grand pays n'a plus qu'un seul réflexe : protéger les Juifs, comme s'ils étaient encore persécutés de nos jours ! En agissant ainsi, veut-on faire oublier la grande trahison et la lâcheté qui ont donné les Juifs français à leurs exterminateurs ? On ne répare pas les grands renoncements historiques aux valeurs de la liberté, de la fraternité et de l'égalité par la diabolisation d'un pauvre humoriste que l'on accable de toutes parts !
Le peuple français est plus intelligent que ces manipulateurs sans génie qui ne sont plus de la vraie droite, ni de la vraie gauche, mais d'un conglomérat d'opportunistes politiques ; une nouvelle majorité acquise aux thèses des multinationales, des finances mondiales et du sionisme, celle qui modifie ses couleurs tous les cinq ans pour mieux poursuivre dans l'œuvre de destruction des valeurs essentielles qui ont fait la France de Victor Hugo et Jules Ferry.
Par Maâmar FARAH - Le Soir
Leur objectif est d'interdire le spectacle, ou pour être plus précis, le one man show d'un homme libre. Cette véritable bataille qui met en branle tout ce que la République française compte comme responsables, philosophes, juristes et grandes plumes, vise un homme seul, isolé, qui n'a que la force de son verbe pour dénoncer les lobbies sionistes forts influents dans ce pays ! Oui, bien sûr, dans ses sketchs, il y a des allusions, des mots de trop, qui visent les Juifs. D'autres humoristes ont choisi de railler les Arabes et les musulmans... Il n'y a pas de quoi fouetter un chat !
Lorsque Charlie Hebdo avait sorti ses dessins abjects contre le prophète des musulmans, toute la classe politique française s'était rangée du côté de l'hebdomadaire sulfureux, défendant comme un seul homme la «liberté d'expression».
Maintenant qu'un humoriste attaque les sionistes, les voilà, portés par le même élan, unanimes à le condamner et lui interdire de parler !
L'excès est souvent la marque de fabrique de ces conteurs qui ont choisi d'amuser les foules, se moquant de tout, et parfois même de ce qui est sacré. A ce propos, on notera que la réaction française est disproportionnée par rapport à l'acte lui-même. Plus qu'un simple réflexe de défense contre les atteintes à la mémoire, il s'agit là d'une véritable campagne, outrageusement déséquilibrée et qui va crescendo, atteignant des proportions inquiétantes pour l'exercice de la démocratie et de la liberté d'expression dans ce pays. Des lycéens, photographiés en train de faire un geste du bras jugé diffamatoire vis-à-vis des Juifs, ont été entendus 4h30 par la police ! Ils seront jugés pour «apologie à crime contre l'humanité». En Libye où l'aviation française a bombardé des sites civils et tué de pauvres innocents, nulle voix ne s'est élevée pour qualifier ces interventions anarchiques de «crimes» ! Tous les jours, dans ce vaste monde, les crimes contre les peuples sont commis par les impérialistes ou leurs serviteurs locaux, mais personne n'en parle... alors que, pour un geste inoffensif, de pauvres gamins passent pour des criminels !
Le ridicule a désormais un pays d'accueil et... sans visa !
En fait, et même si ces réactions ne font que prouver, une nouvelle fois, l'impact des lobbies sionistes sur la gauche et la droite françaises, il faut aussi et surtout y voir une fuite en avant et un moyen de détourner l'attention d'une opinion publique, empêtrée dans une grave crise économique et fortement déçue par le pouvoir socialiste. Elle intervient au moment où le président Hollande, au plus bas dans les sondages, revient sur une ligne «rose» déjà sérieusement édulcorée, pour s'engager dans une voie résolument libérale, n'ayant plus aucun lien avec les engagements de campagne et les positions traditionnelles de la gauche. Après avoir abandonné le socialisme, voilà que le PS abandonne la social-démocratie pour se présenter comme une force politique libérale n'ayant plus aucune différence avec la vraie droite.
Mais ce glissement n'est pas nouveau : au début des années 80, le président Mitterrand, élu sur la base d'un programme commun résolument antilibéral, se voyait contraint de virer à droite. Petit à petit, un nouveau discours prônant la fin des idéologies va pousser le PS dans les bras d'un capitalisme régenté par les grands financiers de Bruxelles. Cette néo-gauche veut, par exemple, regagner... les ouvriers, les retraités et les ménagères qu’elle a perdus au profit du Front National et de la nouvelle gauche. Eh oui ! Quand un ouvrier, un vrai de vrai, avec salaire minimum, travaux manuels éprouvants, casque et casse-croûte ennobli par un petit rouge ; quand un ouvrier comme ça se met à voter pour l’extrême droite, c’est qu’il y a quelque chose de pourri dans le royaume ! Déçu par la gauche, il ne se donne même pas la peine de faire une halte chez la droite traditionnelle. Non, il brûle l’étape et va plus loin, chez Le Pen, devenu camarade-camarade, service après !
Le problème, c’est que la droite, elle aussi, veut limiter l’influence de l’extrême droite, alors elle chasse sur le même terrain, avec souvent les mêmes arguments. Résultat des courses : on n'est plus dans la contradiction Chirac-Jospin ! Et d'ailleurs, pour ceux qui ont suivi les débats de la toute dernière élection, mettant Hollande face à Sarkozy, les grands engagements de la gauche n'apparaissaient plus que comme du saupoudrage social à deux sous !
Pendant que tout ce beau monde joue à «pousse-toi-de-là-que-je m’y-mette», la vraie gauche, celle qui n’a pas quotidiennement les honneurs d’une certaine presse très certaine, ne peut que constater les dégâts ! Et d’abord, elle doit rappeler qu’elle n’est pas libérale. Tant mieux, voilà, enfin, une gauche qui ressemble à une vraie… gauche ! C’est-à-dire une gauche qui ne s’apparente pas à la droite. Alors , là, pas du tout ! Elémentaire ! Cette gauche n’oublie jamais que, géographiquement, elle est à l’autre bout de l’arc. Alors, pour la diaboliser (ça rappelle l’extrême droite), on la nomme aussi extrême gauche. Populaire, festive, cette gauche-là ne s’embarrasse pas de complexes par rapport à la droite, à Le Pen et à tous les Zemmour de la nouvelle pensée cathodique anti-arabe et pro-juive !
Moi, je n’y comprends plus rien ! Ou si : la France a besoin d’autres signes cardinaux à planter sur son échiquier politique, pour ne pas perdre… le nord !
Une certitude aujourd'hui : les seules forces qui échappent à la domination des sionistes sont situées aux extrémités de l'arc-en-ciel : le bleu marine et le rouge sang arriveront-ils à éclairer cette caste politique française qui n'a, pour le moment, qu'une mission «sacrée» : abattre l'homme qui ne respecte pas les Juifs, Dieudonné ? Seul contre tous, il nous dévoile, à son corps défendant, que ce grand pays n'a plus qu'un seul réflexe : protéger les Juifs, comme s'ils étaient encore persécutés de nos jours ! En agissant ainsi, veut-on faire oublier la grande trahison et la lâcheté qui ont donné les Juifs français à leurs exterminateurs ? On ne répare pas les grands renoncements historiques aux valeurs de la liberté, de la fraternité et de l'égalité par la diabolisation d'un pauvre humoriste que l'on accable de toutes parts !
Le peuple français est plus intelligent que ces manipulateurs sans génie qui ne sont plus de la vraie droite, ni de la vraie gauche, mais d'un conglomérat d'opportunistes politiques ; une nouvelle majorité acquise aux thèses des multinationales, des finances mondiales et du sionisme, celle qui modifie ses couleurs tous les cinq ans pour mieux poursuivre dans l'œuvre de destruction des valeurs essentielles qui ont fait la France de Victor Hugo et Jules Ferry.
Par Maâmar FARAH - Le Soir
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