Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Il aurait rencontré Bouteflika le week-end dernier, Ouyahia candidat surprise ?

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Il aurait rencontré Bouteflika le week-end dernier, Ouyahia candidat surprise ?

    Ahmed Ouyahia, le discret ancien Premier ministre, aurait rencontré le président de la République le week-end dernier. Si la source de cette information paraît digne de foi, quoiqu’elle ait souhaité garder son anonymat, rien d’autre n’a pu filtrer de cet entretien qui aurait duré environ deux heures dans les salons d’El-Mouradia.

    Mais que peut signifier ce rapprochement entre le président sortant et son ex-Premier ministre à la veille de l’échéance d’avril 2014 ? Plusieurs interprétations s’entrechoquent et suggèrent un remueménage décisif au sommet du pouvoir au moment où plus personne n’est en mesure d’anticiper le schéma de la présidentielle à venir ou de la succession de Bouteflika.
    Ouyahia conseiller ?

    Fuite trompeuse ou fuite organisée, on aurait aperçu Ahmed Ouyahia dans un salon de la Présidence jeudi dernier, en milieu d’après-midi. Malheureusement, impossible de contacter le concerné pour vérifier le scoop, mais notre source est formelle : «Cette rencontre a été reportée une première fois en raison de l’agenda du président qui devait recevoir un émissaire étranger.

    Mais comme c’était à la demande d’Abdelaziz Bouteflika, Ouyahia n’a pas hésité à se présenter au deuxième rendez- vous fixé. Je crois qu’il avait lui aussi beaucoup de choses à dire au président…» Le commentaire vaut son pesant d’or.

    Celui qu’on croyait «écarté du pouvoir» et réduit au silence demeure un interlocuteur privilégié d’Abdelaziz Bouteflika qui limite ses contacts officiellement annoncés au vice-ministre de la Défense, à l’actuel Premier ministre Gaïd Salah ainsi qu’à quelques visiteurs venus de l’étranger.
    Mais pour quelle raison le président sortant a-t-il tenu à s’entretenir avec son dauphin d’hier qu’on a dit être tombé en disgrâce ?

    S’il est difficile d’imaginer que Bouteflika demande l’avis d’Ouyahia sur sa propre candidature à un quatrième mandat, on peut concevoir en revanche que le commis fidèle de l’Etat soit consulté à propos d’une éventuelle feuille de route qui puisse assurer une alternance sans risque ni pour la stabilité du pays ni pour les tenants actuels du pouvoir. Le terrible enfant d’Iboudrarene recelant plus d’une expérience dans le domaine de la gestion des crises politiques.

    On raconte, d’ailleurs, au sein de certains cercles politiques de la capitale, que le vent favorable à l’ex-SG qui a soufflé sur le dernier congrès du RND aurait suscité un retour du clan présidentiel vers un homme pas si impopulaire qu’on le pensait. Mais si Bouteflika n’envisage pas de quatrième mandat, peut-il considérer son ex-bras droit comme un simple conseiller quand ce dernier aurait tous les attributs d’un digne successeur ?
    Ouyahia candidat ?

    «Je ne me présenterai jamais face à Si Abdelaziz Bouteflika», a maintes fois affirmé le loyal Ouyahia lorsqu’on l’a interrogé sur ses intentions éventuelles de briguer la magistrature suprême. Mais le fin orateur n’a jamais écarté la possibilité de se lancer dans la course dans le cas où il «rencontrerait son destin».

    Aujourd’hui, tandis que la probabilité d’un quatrième mandat se fait de plus en plus faible, rien n’empêche l’énarque «mal aimé ?!» de se projeter parmi les concurrents en avril prochain. Surtout que son nom circule dans les discussions comme un candidat potentiel du système en dépit de la réserve absolue qu’il s’est imposé depuis qu’il a quitté l’exécutif.

    Face à la candidature d’une autre grosse pointure nommée Ali Benflis, considéré comme un adversaire du clan présidentiel suite aux péripéties des élections de 2004, il se pourrait qu’on ait conseillé à Bouteflika de miser sur le coursier Ouyahia.

    Un sprinter gagnant qui pourrait faire la différence avec le reste des compétiteurs, y compris avec Abdelmalek Sellal qui n’aurait pas su s’affirmer comme présidentiable aux yeux des plus proches conseillers influents de Bouteflika.

    Ouyahia reviendrait donc à la Une d’El-Mouradia comme le sauveur le plus indiqué du régime à quelques semaines du grand rendez- vous. Si les discussions du week-end dernier ont été aussi loin dans l’élaboration du scénario, personne ne s’étonnera de l’annonce de la candidature d’Ahmed Ouyahia ou d’un coup d’éclat médiatique allant dans ce sens.

    Le superviseur africain des élections mauritaniennes ne se sera éloigné quelques temps du pouvoir en Algérie que pour y revenir plus fort que jamais. A condition que les Algériens l’acceptent, bien entendu !

    Nordine Mzalla, Algerie 360, Dimanche 12/01/2014

  • #2
    En ces temps ci, une audience du roi signifierait-il le tapis rouge pour le sésame?
    Dernière modification par BeeHive, 12 janvier 2014, 21h38.

    Commentaire


    • #3
      Ahmed Ouyahia je le trouve compétent

      Commentaire


      • #4
        Ouyahia candidat,
        surclasse tous les prétendants à la présidence.
        c'est mon opinion et rien ne m'empêche d'être du même avis qu'elle.

        Commentaire


        • #5
          a la demande de boutef

          Fait gaffe ouyahia, le roublard va t'enfariné.

          Commentaire


          • #6
            Quel meilleur candidat du consensue que Hmimi???
            La souveraineté populaire attendra et les chikour pardon les DÉCIDEURS décideront!...
            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

            Commentaire


            • #7
              Ahmed Ouyahia, le discret ancien Premier ministre, aurait rencontré le président de la République le week-end dernier. Si la source de cette information paraît digne de foi, quoiqu’elle ait souhaité garder son anonymat, rien d’autre n’a pu filtrer de cet entretien qui aurait duré environ deux heures dans les salons d’El-Mouradia.
              je ne crois pas que bouteflika ait une quelconque maîtrise de la situation en algerie...les décideurs le réveillent chaque fois qu'ils ont besoins de sa signature et ensuite le remettent sous sédatif...
              There's nothing wrong with being shallow as long as you're insightful about it.

              Commentaire


              • #8
                équilibre régional

                peut-être que la piste ouyahia est vraie d'autant plus qu'il est d'Alger et kabyle. d'une pierre deux coups pour faire taire les kabyles et les gens du centre.

                il ne faut pas oublier que bouteflika a été désigné président parce qu'il est de l'ouest ce qui a éloigné l'accusation de Pouvoir issu de la la région BTS (Batna, Tebessa Souk-ahras).

                Après Ouyahia on aura un président né à Tamanrasset.

                Contenter tout le monde, l'essentiel est de garder le koursi.

                Commentaire


                • #9
                  Pour beaucoup, il faudra leur marcher sur la tête avant de voir un kabyle à la tête du pays, rien n'a changé de ce coté depuis 62.

                  Commentaire


                  • #10
                    Pour beaucoup, il faudra leur marcher sur la tête avant de voir un kabyle à la tête du pays, rien n'a changé de ce coté depuis 62.
                    Drôle de manière que de faire la promotion de son poulain...
                    Othmane BENZAGHOU

                    Commentaire


                    • #11
                      Drôle de manière que de faire la promotion de son poulain...
                      Ouyahia n'est pas mon poulain, c'est juste un constat après des années de lectures des uns et des autres ici et ailleurs.

                      Commentaire


                      • #12
                        On voit bien que le seul "grief" que tu as trouvé vis-à-vis de Ouyahia, c'est qu'il soit Kabyle... et on nous bassine de régionalisme...
                        Othmane BENZAGHOU

                        Commentaire


                        • #13
                          Qui que ce soit le président de la république à l'issue de la prochaine élection, celui-ci n'aura presque aucun pouvoir face aux groupes de pression qui ont vu le jour en Algérie ces dernières années.

                          Rappelez-vous l'épisode vécu par ce même Ouyahia en 2010 quand il a voulu supprimé la franchise de la TVA à l'importation dont bénéficie Rebrab pour sa production. C'était l'émeute et Ouyahia a dû faire marche arrière en baissant sa queue.

                          Commentaire


                          • #14
                            On voit bien que le seul "grief" que tu as trouvé vis-à-vis de Ouyahia, c'est qu'il soit Kabyle
                            C'est toi qui le dit, je dit juste que si les élections devait être libre, Ouyahia aurait du mal a se faire élire, la religion et la langue arabe sont des prioritées et des constantes pour beaucoup d’Algérien. Encore une fois c'est juste un constat.
                            Dernière modification par BeeHive, 13 janvier 2014, 12h46.

                            Commentaire


                            • #15
                              je pense qui sera présidant imposé par la DRS via les USA , et biensur par le général toufik le kabyle le vrais president

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X