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Qui bloque l’enseignement de tamazight à Alger ?

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  • Qui bloque l’enseignement de tamazight à Alger ?

    Si les apprenants qui suivent des cours de tamazight dans la wilaya d’Alger ont démarré avec un total de 349 élèves en 1995, pour atteindre 1643 durant l’année scolaire 2006/2007, il n’en reste aujourd’hui qu’une quarantaine, indique-t-on au HCA.

    «En dépit des instructions du ministère de l’Education nationale, des hostilités bloquent toujours l’introduction de l’enseignement de la langue amazighe dans les établissements scolaires de la capitale», explique Cherifa Bilek, sous-directrice de l’enseignement et de la formation au Haut-commissariat à l’amazighité (HCA). Cette responsable explique que les difficultés liées à l’introduction de cette matière dans certaines régions du pays sont relatives généralement au manque de formateurs et à l’absence d’une demande sociale locale, condition préalable à toute ouverture de classes. Or, à Alger, ce n’est pas la demande qui manque ni les enseignants. Le département de langue et de culture amazighes fournit des centaines de diplômés annuellement.

    L’enseignement de cette langue dans la capitale reste confiné dans un ou deux établissements, alors que des milliers de parents souhaiteraient voir leurs enfants s’initier à l’étude de cette langue nationale au même titre que l’arabe et les langues étrangères. «Le blocage est politique», affirme M. Assad, secrétaire général du HCA, lors d’une conférence à Alger. La commission mixte HCA/ministère de l’Education chargée de la prise en charge des questions liées à l’introduction de cette matière dans les écoles, le suivi des programmes et d’organiser la formation des enseignants a été bloquée en 2007. C’est ce qui explique en partie le «recul» enregistré dans l’enseignement de cette langue dans certaines wilayas. M. Baba Ahmed, le ministre de l’Education nationale, a renouvelé cette commission.

    Nous attendons donc à ce que cette dernière se penche sur les difficultés relevées en matière d’accès aux formateurs et à l’ouverture des postes. La commission sera donc saisie sur les embûches entravant l’ouverture de classes de tamazight dans la capitale. A rappeler qu’en 1995, 16 wilayas abritaient des classes d’enseignement de tamazight. Aujourd’hui, l’enseignement de tamazight est confiné dans 10 wilayas. 

    Fatima Arab - El Watan

  • #2
    Envoyé par morjane
    ... Or, à Alger, ce n’est pas la demande qui manque ...
    Ça reste à vérifier.
    Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

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    • #3
      Ça reste à vérifier.
      Comme s'il y avait un moyen de te convaincre!!!
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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      • #4
        Envoyé par hben
        Comme s'il y avait un moyen de te convaincre!!!
        Comme s'il y avait un moyen de te convaincre du contraire.
        Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

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        • #5
          Qui bloque l’enseignement de tamazight à Alger ?

          ya dra chkoun !!!
          وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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          • #6
            à l’absence d’une demande sociale locale, condition préalable à toute ouverture de classes
            Que veut-elle dire par "absence de demande sociale" ???!!!

            L’enseignement de cette langue dans la capitale reste confiné dans un ou deux établissements, alors que des milliers de parents souhaiteraient voir leurs enfants s’initier à l’étude de cette langue nationale au même titre que l’arabe et les langues étrangères. «Le blocage est politique», affirme M. Assad, secrétaire général du HCA, lors d’une conférence à Alger
            Ce secrétaire du HCA, M. Assad, doit donner la liste de ces demandeurs par commune/région pour étayer ses dires et rester factuel !
            D'ailleurs, il lui est très facile de mettre en place ce genre de listes !

            Ces listes divulguées, l'état sera ainsi obligé de créer les places pédagogiques nécessaires demandées avec les postes qui vont avec !

            Autrement, même le ministère peut répondre de la même manière, c-à-d avec des déclarations aussi vagues, et sans preuves.

            Mais çà n'avancera absolument pas le débat.
            Dernière modification par absent, 14 janvier 2014, 16h15.

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            • #7
              Envoyé par sidmark
              Ce secrétaire du HCA, M. Assad, doit donner la liste de ces demandeurs par région pour étayer ses dires et rester factuels !
              Il est plus facile de placer le blâme ailleurs.

              http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=250310
              Vive le Polisario ! ....... Haba man haba, wa kariha man kariha

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              • #8
                Effectivement, on voit mieux les choses.

                Mais pour autant, il faut que ce HCA établisse la liste de ces demandeurs par commune/région et les publier, s'il veut rester crédible.
                Dernière modification par absent, 14 janvier 2014, 17h13.

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                • #9
                  Ils veulent étendre une langue qui n'existe pas. Le tamazight n'existe pas. Ce qui est enseigné est certainement le kabyle.

                  En même temps, même dans les endroits où elle est censée être apprise, ce n'est pas le cas. Même les Kabyles préfèrent apprendre le français.

                  Il faut faire les choses dans l'ordre.

                  Déjà standardiser la langue, puis l'enseigner pour les berbérophones avec des institutions, ..., puis l'enseigner chez les arabophones.
                  Là, tout est mélangé, on ne sait pas ce qu'il se passe et ça n'a aucune chance de fonctionner. C'est trop mal fait.
                  Dernière modification par Louny, 14 janvier 2014, 18h34.

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