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Maroc – Une meilleure performance économique en 2013, selon Oxford Business Group

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  • Maroc – Une meilleure performance économique en 2013, selon Oxford Business Group

    En dépit de difficultés, la performance économique du Maroc s’est considérablement améliorée en 2013, écrit Oxford Business Group, avec une croissance du PIB de 5%.
    Si la demande européenne est demeurée faible, le dynamisme de la production agricole et des investissements directs en provenance de l’étranger ainsi que les mesures de diversification des marchés à l’export et de rééquilibrage du budget ont permis au pays d’augmenter son PIB de 5 %. Les indicateurs financiers des dernières années se sont dégradés à mesure que le déficit commercial s’est creusé. Dans sa recherche de revenus, le gouvernement s’est alors tourné vers l’extérieur et les marchés obligataires. Mais le budget prévu pour 2014 fait la part belle aux investissements en construction d’infrastructures et de logements. Si l’on ajoute à ceci la bonne santé du secteur industriel, le Maroc devrait renouer cette année avec une croissance solide se chiffrant entre 2.5 % selon les autorités du pays et 4 % selon les estimations du FMI.

    Un endettement enlevé mais soutenable

    Selon le rapport d’évaluation publié par le FMI en décembre, l’endettement du pays demeure soutenable bien qu’élevé et le déficit budgétaire devrait être endigué grâce aux mesures prises par le gouvernement pour mettre un frein à ses dépenses. Réduction des salaires, réforme du régime de retraites sous-financé, et refonte des subventions à l’alimentation et au carburant qui ont pesé sur le budget 2013 à hauteur de 42 milliards de dirhams (3.73 milliards d’euros) : autant de mesures témoignant d’une volonté d’assainissement budgétaire.
    En place et lieu du système actuel de subventions généralisées, le gouvernement optera pour un mécanisme ciblant plus efficacement les couches les plus défavorisées de la société, même si certains retards dans la mise en place de ce système sont à déplorer. En effet, la baisse des subventions de l’essence avait divisé la coalition au pouvoir et donné lieu à un remaniement ministériel en octobre. Mais les progrès se font sentir, et le budget 2014 vise à une réduction du déficit annuel de 5.5 % du PIB en 2013 à 4.9 % en 2014.
    Malgré ce redéploiement, le Haut-Commissariat au plan (agence gouvernementale en charge de la planification économique) estime qu’en 2014 il faudra avoir recours à des sources extérieures pour financer l’équivalent de 7.4 % du PIB. Grâce à l’accord signé avec la Banque mondiale en décembre, le Maroc bénéficiera de prêts à hauteur de 4 milliards de dollars (2.9 milliards d’euros) pour financer les projets publics en énergie et infrastructures, à raison d’une enveloppe annuelle pouvant aller jusqu’à 1 milliard de dollars (732 millions d’euros) entre 2014 et 2017. A titre de comparaison, pour la période 2011-2013 les prêts s’étaient élevés à 600 millions de dollars (439 millions d’euros). C’est donc un véritable témoignage de confiance envers le programme de réforme économique du Maroc.
    Le gouvernement cherche également à donner une nouvelle impulsion à l’économie et aux finances publiques par le biais du marché international de la dette. Selon des rapports datant de novembre dernier, le Maroc pourrait se défaire prochainement d’euro-obligations à hauteur d’un milliard d’euros, devenant ainsi le deuxième plus grand émetteur d’euro-obligations souveraines en Afrique. En mai dernier, le Maroc a levé 750 millions de dollars (549 millions d’euros) par le biais d’une opération d’émission de titres de créance. Les obligations ont été accueillies favorablement tout au long de l’année, les acteurs du marché ayant regagné en confiance au vu du contingentement des subventions.
    Alors que la crise de la zone euro et l’accentuation des déficits publics ont affecté les liquidités disponibles, les banques marocaines se sont elles aussi tournées vers les marchés des capitaux. Les trois plus grandes banques, Attijariwafa Bank, Banque centrale populaire et BMCE Bank ont toutes annoncé leurs projets de levée de fonds à l’étranger en 2013. La première fut BMCE Bank, avec une émission fin novembre de 300 millions de dollars (220 millions d’euros) sur cinq ans à un taux de 6.5 %. Le même mois, Attijariwafa s’est assuré du soutien de son assemblée générale pour une opération d’émission d’obligations susceptible d’atteindre un milliard de dollars (732 millions d’euros) sur le marché national ou international selon un rapport de Reuters. Mais pour l’instant aucune date n’a été annoncée.

    11,3 milliards d’euros pour l’investissement

    Si le gouvernement travaille à l’assainissement de ses comptes, il n’en oublie pas pour autant la croissance à long terme. Le budget 2014 consacrera 126.7 milliards de dirhams (11.3 milliards d’euros) à l’investissement, soit une hausse de 4.6 % en glissement annuel. Les grandes entreprises publiques se tailleront la part du lion, notamment les agences routière, ferroviaire et portuaire du Maroc. Al Omrane, l’opérateur spécialisé de l’Etat dans le secteur de l’habitat et l’aménagement, prévoit de lancer plus de 156 000 chantiers en 2014, parmi lesquels figureront des projets de logements et de constructions urbaines. A ceux-ci viendront s’ajouter 23 000 chantiers réalisés en partenariat avec le privé. Quant à l’Office national de l’électricité et de l’eau, il prévoit de consacrer 7 milliards de dirhams (622 millions d’euros) à l’amélioration de la capacité de production électrique du pays.
    De fait, le secteur de l’énergie devrait particulièrement concentrer les investissements tant marocains qu’étrangers en 2014. Plusieurs projets de développement de l’infrastructure d’énergie solaire et éolienne sont en cours d’élaboration. Le potentiel pétrolier offshore du Maroc n’est pas en reste non plus, puisqu’il suscite un intérêt grandissant. Les réserves estimées sont modestes et bien inférieures à celles de l’Algérie voisine, mais les compagnies pétrolières indépendantes, de petite et grande envergure, ont acquis des licences pour un certain nombre de concessions pétrolières au cours des 18 mois. D'ailleurs, les dernières découvertes de producteurs alternatifs partout ailleurs en Afrique expliquent en partie cette évolution.

    Des investissements pour l’exploration hydrocarbures

    Les missions exploratoires au Maroc sont pour l’instant limitées, mais les exploitants commencent déjà à accélérer le rythme. Jusqu’à 10 puits devraient être forés d’ici au début du 2e semestre 2015, soit près du double des forages réalisés au cours des 20 dernières années. Selon un rapport de Reuters, les investissements ainsi engagés pourraient s’élever entre 500 millions et 1 milliard de dollars (366 à 732 millions d’euros). De telles sommes représenteraient un bond significatif pour une région qui reste pour l’instant relativement inexplorée. On relèvera également une montée en puissance des investissements étatiques dans les énergies renouvelables en accord avec le plan national d’augmentation des capacités de production d’énergie solaire et éolienne, l’objectif étant d’atteindre les 4 GW d’ici à 2020. Dans le cadre du programme d’énergie solaire, lancé par l’état en 2009, cinq grandes centrales solaires seront construites dans tout le pays. En 2013, les travaux ont commencé pour la première de ces installations, une centrale d’une capacité de 160 MW à Ouarzazate. Le contrat avait été remporté par un consortium mené par ACWA Power International, une entreprise d’Arabie Saoudite. La MASEN a lancé un nouvel appel d’offres fin 2013 pour deux centrales solaires supplémentaires, qui à elles deux ajouteront 300 MW au complexe d’Ouarzazate. Fin octobre, le Maroc a d’ailleurs obtenu un emprunt de 654 millions d’euros de la banque d’Etat allemande KfW en soutien à ces deux projets. En 2014, les projets de développement des infrastructures nationales et des capacités de production électrique contribueront à l’essor d’un certain nombre d’industries et de l’économie en général. Reste encore quelques défis à surmonter, notamment liés à la croissance atone en Europe et à la réforme des subventions, mais les initiatives en cours constituent une base solide à la future croissance.

    Maghreb émergent

  • #2
    • Une croissance de 4.4%, boostée par le secteur primaire en 2013. 2.4% en 2014 plombée par le même secteur primaire.

    • Un déficit budgétaire de 6% du PIB loin des objectifs énoncés par le gouvernement et exigés par le FMI.

    • Un déficit commercial abyssal qui dépasse les 23 milliards de dollars

    • Un déficit de 7.7% de la balance de paiement

    • Un endettement qui avoisine les 63% du PIB et qui en seulement 2 ans a augmenté de plus de 100 milliards de DH. Et la tendance se poursuivra en 2014 avec d'autres emprunts qui ne serviront qu'à combler les déficits/




    Mais bon, Al 3am zine !!!
    Dernière modification par jawzia, 07 février 2014, 18h36.

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    • #3
      La première fut BMCE Bank, avec une émission fin novembre de 300 millions de dollars (220 millions d’euros) sur cinq ans à un taux de 6.5 %.
      Un taux qui rappelle celui appliqué à la ... Grèce !

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      • #4
        @jawzia


        une croissance du PIB de 5% au Maroc en 2013 avec un baril à plus de 100 dollars est très salutaire.


        En Algerie, avec ce même prix de baril, on a une croissance de moins pas 3%.


        Si il faut toujours absolument dénigrer (j'ai malgré moi compris que c'est le sport favori de certains ici) quelques chose ici, ca serait la performance médiocre de l'Algerie qui ne peut dépasser 3% de croissance dans une situation du prix du baril extra favorable.

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        • #5
          une croissance du PIB de 5% au Maroc en 2013 avec un baril à plus de 100 dollars est très salutaire.
          C'est 4.4% et d'autre part le prix du baril ne fait ni la croissance ni la décroissance au Maroc. C'est la bonne ou mauvaise trajectoire des nuages et l'anti-cyclone des Açores qui la font osciller entre 2% et 6% !

          Maintenant si tu estimes qu'avec :
          • Une croissance de 4.4%, boostée par le secteur primaire en 2013. 2.4% en 2014 plombée par le même secteur primaire.

          • Un déficit budgétaire de 6% du PIB loin des objectifs énoncés par le gouvernement et exigés par le FMI.

          • Un déficit commercial abyssal qui dépasse les 23 milliards de dollars

          • Un déficit de 7.7% de la balance de paiement

          • Un endettement qui avoisine les 63% du PIB et qui en seulement 2 ans a augmenté de plus de 100 milliards de DH. Et la tendance se poursuivra en 2014 avec d'autres emprunts qui ne serviront qu'à combler les déficits.

          • Des avoirs extérieurs inférieurs à la dette extérieure

          • Des crédits alloués à l'économie en total arrêt

          • Des restrictions budgétaires qui coupent dans le chapitre investissement
          ... on a affaire à de bonnes performances !!! Allah Ybarek.

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          • #6
            @jawzia

            Moi j'ai simplement lu cet article
            En dépit de difficultés, la performance économique du Maroc s’est considérablement améliorée en 2013, écrit Oxford Business Group, avec une croissance du PIB de 5%.
            Et puis, le Maroc importe des hydrocarbures, alors que l'Algerie est exportateur.

            A 100 dollars, la machine économique marocaine devrait etre ralentie, et l'algerienne boostée.

            Or à 5% contre 3%, on voit bien que c'est l'inverse qui se passe. Le Maroc s'en sort mieux.

            Commentaire


            • #7
              A 100 dollars, la machine économique marocaine devrait etre ralentie,
              Je pourrai te démontrer le contraire sur le PIB marocain.

              Moi j'ai simplement lu cet article
              Et moi plusieurs !

              Commentaire


              • #8
                Et puis, le Maroc importe des hydrocarbures, alors que l'Algerie est exportateur.

                A 100 dollars, la machine économique marocaine devrait etre ralentie, et l'algerienne boostée.

                Or à 5% contre 3%, on voit bien que c'est l'inverse qui se passe. Le Maroc s'en sort mieux.
                Laraki
                Il ne faut pas déranger l'ami Jawzia dans ses "certitudes" !!

                Almouhime ahabba mane ahabbe wa karriha mane karrihe

                Maroc – Une meilleure performance économique en 2013, selon Oxford Business Group

                Commentaire


                • #9
                  @jawzia

                  Tu veux nous démontrer que le fait que le Maroc importe des hydrocarbures à 100 dollars booste son pib ?


                  Je crois qu'on devrait faire pareil en Algerie.. ne plus exporter des hydrocarbures, mais l'importer pour que ca booste notre PIB egalement.


                  En tout cas si tu y arrives à cette démonstration, tu as de quoi tenir un Nobel de l'Economie nul doute là dessus.


                  Envoyé par Serpico
                  Il ne faut pas déranger l'ami Jawzia dans ses "certitudes" !!
                  C'est comme ça que naissent les découvertes. L’entêtement est utile dans l'esprit de recherche scientifique. Peut etre qu'il trouvera de quoi ébranler le modèle actuel si il arrive à nous demontrer qu'importer des hydrocarbures à 100 dollars fait booster le pib.

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                  • #10
                    Laraki
                    encore quelques efforts, tu y es presque.
                    Un autre Marocain taré qui rejoint la gang d'autres trisomiques

                    Commentaire


                    • #11
                      @Bachi
                      Personne n'a demandé le service des clowns dans ce thread.
                      Tu peux intervenir ailleurs... ).

                      (je ferme la parenthèse car je sais qu'en répondant à des provocations que tu inities, je finirais par être "celui" qui est à blâmer )

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                      • #12
                        Il ne faut pas déranger l'ami Jawzia dans ses "certitudes" !!

                        Almouhime ahabba mane ahabbe wa karriha mane karrihe
                        Pour jawz c clair , c Karrihe ........

                        Enfin , trouve lui un email de cet Oxford groupe ...... Qu'il aille les ennuyer avec sa bibliothèque de graphiques consacrés qu'au Maroc .
                        " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                        • #13
                          Cell

                          Qu'un Serpico, maintes et maintes fois, sous ce pseudo ou sous d'autres, taloché par Jawzia, persiffle des stupidités à son encontre, cela se comprend très bien.
                          Mais que toi, le fasses, ça me dépasse.
                          Jawzia a toujours été dans ce forum économie surtout, le plus juste et le plus articulé de tous.
                          Il est vrai qu'il s'est intéressé plus aux paramètres de l'économie marocaine que celle de l'Algérie, mais il n'a jamais fait dans le babillage, toujours des arguments solides.

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                          • #14
                            qu'on soit d'accord ou pas avec la position de Jawzia, perso je trouve qu'il s’intéresse trop à l'économie marocaine, mais il faut avouer que c'est le plus compétent d'entre nous en économie et de très loin. si seulement du coté marocain on avait des forumistes de sa taille. là on a même droit à un pervers qui se fait passer pour un algérien, si seulement il avait un semblant de talent. de pire en pire.

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                            • #15
                              Qu'un Serpico, maintes et maintes fois, sous ce pseudo ou sous d'autres, taloché par Jawzia, persiffle des stupidités à son encontre, cela se comprend très bien.
                              Mais que toi, le fasses, ça me dépasse.
                              Jawzia a toujours été dans ce forum économie surtout, le plus juste et le plus articulé de tous.
                              Il est vrai qu'il s'est intéressé plus aux paramètres de l'économie marocaine que celle de l'Algérie, mais il n'a jamais fait dans le babillage, toujours des arguments solides.
                              Avoue quand même que ces prophéties armagedonesque sur tout ce qui touche au Maroc , et qui s'assimilent de plus en plus a des souhaits pour le future , deviennent un peu lourds a digérer , surtout qu'il pousse le bouchon jusqu'à remettre en cause l'étude du Oxford truc machin..... Qui ne semble pas être un ramassis d'amateurs .

                              Ce n'est malheureusement pas que de l'intérêt pour leconomie marocaine , mais plus une cartouche ( de plus ) dans cette éternelle gueguerre que se livrent marocains et algériens , le tout enveloppé dans une bouillabaisse de graphiques incompréhensibles .

                              Faut arrêter quoi !!!
                              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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