Le lycéen de 16 ans, qui serait connu "défavorablement des services de police", n'a pas pu accompagner ses camarades lors de la visite. De la "discrimination raciale" selon sa mère.
KJarim, 16 ans, est "blessé". Vendredi 21 février, alors qu'il est en sortie scolaire avec cinq autres camarades de classe, l'adolescent s'est vu refuser le droit d'entrer dans la centrale nucléaire de Saint-Alban-de-Roche (Isère). Une fois sur le site, la guide a prié le lycéen, élève du lycée professionnel Albert Camus de Firminy(Loire), de rester à la porte.
Il est "connu défavorablement des services de police", s'est justifié le chargé de la communication de la centrale, Jean-François Finck avant d'ajouter qu'il n'avait voulu prendre aucun risque. Karim, qui n'a pas reçu plus d'explication de la part des responsables, dément formellement :
La guide et sa secrétaire m'ont mis un coup de pression en me disant que j'étais peut-être un criminel. Or mon casier judiciaire est vide, je n'ai jamais eu affaire à la justice. [...] Je ne suis pas un criminel. Je n'ai jamais volé dans un magasin, j'ai jamais posé des bombes."
C'est après avoir assisté à une conférence de 45 minutes et avoir enfilé chaussures de sécurité, casques et écouteurs pour se rendre au cœur du site, que l'élève s'est vu interdire l'accès par la guide, raconte "France Bleu Saint-Etienne".
La centrale assure avoir appliqué le règlement qui lui est imposé. Pour chaque visite, les cartes d'identité sont requises trois semaines à l'avance et transmises à la gendarmerie, responsable de la sécurité du site. Elle peut alors décider que certains visiteurs représentent une menace pour la centrale et leur en interdire l'accès.
La mère du jeune homme dément totalement les accusations que la centrale a fait peser sur son fils. Choquée, elle souhaite porter plainte pour discrimination :
Faux. C'est n'importe quoi, ce sont des menteurs. Il a 16 ans et demi, ce n'est pas un délinquant. On veut salir mon fils, c'est de l'humiliation, de la discrimination raciale."
Chaque année la centrale accueille 13.000 visiteurs dont 3.000 scolaires et 20 personnes se voient refuser l'accès, affirme "France Bleu Saint-Etienne".
Par Le Nouvel Observateur
KJarim, 16 ans, est "blessé". Vendredi 21 février, alors qu'il est en sortie scolaire avec cinq autres camarades de classe, l'adolescent s'est vu refuser le droit d'entrer dans la centrale nucléaire de Saint-Alban-de-Roche (Isère). Une fois sur le site, la guide a prié le lycéen, élève du lycée professionnel Albert Camus de Firminy(Loire), de rester à la porte.
Il est "connu défavorablement des services de police", s'est justifié le chargé de la communication de la centrale, Jean-François Finck avant d'ajouter qu'il n'avait voulu prendre aucun risque. Karim, qui n'a pas reçu plus d'explication de la part des responsables, dément formellement :
La guide et sa secrétaire m'ont mis un coup de pression en me disant que j'étais peut-être un criminel. Or mon casier judiciaire est vide, je n'ai jamais eu affaire à la justice. [...] Je ne suis pas un criminel. Je n'ai jamais volé dans un magasin, j'ai jamais posé des bombes."
C'est après avoir assisté à une conférence de 45 minutes et avoir enfilé chaussures de sécurité, casques et écouteurs pour se rendre au cœur du site, que l'élève s'est vu interdire l'accès par la guide, raconte "France Bleu Saint-Etienne".
La centrale assure avoir appliqué le règlement qui lui est imposé. Pour chaque visite, les cartes d'identité sont requises trois semaines à l'avance et transmises à la gendarmerie, responsable de la sécurité du site. Elle peut alors décider que certains visiteurs représentent une menace pour la centrale et leur en interdire l'accès.
La mère du jeune homme dément totalement les accusations que la centrale a fait peser sur son fils. Choquée, elle souhaite porter plainte pour discrimination :
Faux. C'est n'importe quoi, ce sont des menteurs. Il a 16 ans et demi, ce n'est pas un délinquant. On veut salir mon fils, c'est de l'humiliation, de la discrimination raciale."
Chaque année la centrale accueille 13.000 visiteurs dont 3.000 scolaires et 20 personnes se voient refuser l'accès, affirme "France Bleu Saint-Etienne".
Par Le Nouvel Observateur
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