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Redécouvrir Saint Augustin
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@Solas
Tu sais, Augustin d'Hippone était avant tout un théologien chrétien. Son apport est immense certes, mais il ne l'est que pour la philosophie et la théologie chrétienne, d'où la difficulté de quiconque de nos jours sur sa terre natale de sentir "concerné" de quelque manière par son oeuvre."L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]
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C'est encore une fois, au vu de certains commentaires, le "drame" de la pensée unique et de la sclérose !!!
A chacun de se reconnaître (ou pas pour les quelques uns rares !) dans cette définition:
Faire perdre à quelqu'un, à une communauté toute capacité d'évoluer, les figer dans l'immobilisme;
On ne peut rien établir à partir d'un seul "point d'observation" !
Qu'une vision égocentrique et tronquée...
Avec deux points d'observations, on a "une carte" plate, en deux dimensions.
Il en faut au moins trois pour avoir "une carte" en relief, en trois dimensions .
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Tu sais, Augustin d'Hippone était avant tout un théologien chrétien. Son apport est immense certes, mais il ne l'est que pour la philosophie et la théologie chrétienne, d'où la difficulté de quiconque de nos jours sur sa terre natale de sentir "concerné" de quelque manière par son oeuvre.
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Abdru
C'est encore une fois, au vu de certains commentaires, le "drame" de la pensée unique et de la sclérose !!!
A chacun de se reconnaître (ou pas pour les quelques uns rares !) dans cette définition:
Faire perdre à quelqu'un, à une communauté toute capacité d'évoluer, les figer dans l'immobilisme;
On ne peut rien établir à partir d'un seul "point d'observation" !
Qu'une vision égocentrique et tronquée...
Avec deux points d'observations, on a "une carte" plate, en deux dimensions.
Il en faut au moins trois pour avoir "une carte" en relief, en trois dimensions .
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@Confiture
Je m'intéresse plutôt aux protestations sociales des donatistes .....Augustin était plutôt du côté de Rome !
Le conflit entre Donatistes et Catholiques africains était d'ordre religieux à la base et non pas politique (et encore moins éthnique). Ainsi, au tout début de la querelle dans les années 314, ce sont les Donatistes qui ont fait appel au jugement de l'Empereur et non l'inverse. C'est une fois que le verdicte sera émis puis maintes fois confirmé en leur défaveur qu'ils deviendront "hors-la-loi" et donc en opposition de faite avec l'Etat romain, d'où les pérsécutions qui en ont résulté.
En ce qui concerne Augustin, il est né une ou deux génération plus tard, et losqu'il se fera chrétien c'est en catholique qu'il le fera et, à partir de là, il est normal qu'il se retrouve du coté de l'Etat romain puisque l'Etat était de son côté (ou plutôt du côté de son parti). Donc, ce que tu dis n'est pas tout a fait faux, mais ce n'est pas tout a fait juste non plus. C'est juste que la réalité est plus complexe.Dernière modification par Harrachi78, 31 mars 2014, 11h33."L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]
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@Arbefracom
C'est tout à fait équivalent oui. Peu d'espagnoles ou de portugais risquent de se sentir directement concernés par les travaux de thélogiens andalousiens, meême fameux !"L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]
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Même si c'est un grand nom, la remarque d'Harrachi est très pertinente. A titre d'exemple, est-ce que les Espagnols s'inspirent-ils des intellectuels musulmans d'Al Andalus ? Pourtant c'est aussi l'histoire de leur pays.
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