C’est un rapport d’une extrême gravité qui discrédite de manière sérieuse l’Algérie. Il montre aussi l’ampleur de la corruption et des détournements qui n’épargnent aucun domaine.
Une partie importante de l’aide humanitaire accordée par l’Union européenne (UE) aux réfugiés sahraouis des camps de Tindouf est détournée de façon organisée depuis des années, selon un rapport de l’Office anti-fraude (OLAF) révélé, ce jeudi 22 janvier, par l’agence l’AFP.
Le rapport porte de lourdes accusations et cite les noms des personnes soupçonnées d’être les organisateurs de ces détournements, qui commencent dans le port d’Oran où est opéré le tri entre « ce qui doit arriver et ce qui peut être détourné », selon l’AFP.
Le rapport stipule que des aliments de bonne qualité destinés aux réfugiés, comme du blé canadien, « sont remplacés par leur équivalent de qualité moindre pour être revendus », et que « les produits d’élevage de volailles financé par l’aide internationale sont vendus et non donnés aux réfugiés ».
Le rapport a été rédigé en 2007, selon la même source. Mais l’Union européenne n’a pas suspendu son aide estimée à 10 millions d’euros par an.
TSA
Une partie importante de l’aide humanitaire accordée par l’Union européenne (UE) aux réfugiés sahraouis des camps de Tindouf est détournée de façon organisée depuis des années, selon un rapport de l’Office anti-fraude (OLAF) révélé, ce jeudi 22 janvier, par l’agence l’AFP.
Le rapport porte de lourdes accusations et cite les noms des personnes soupçonnées d’être les organisateurs de ces détournements, qui commencent dans le port d’Oran où est opéré le tri entre « ce qui doit arriver et ce qui peut être détourné », selon l’AFP.
Le rapport stipule que des aliments de bonne qualité destinés aux réfugiés, comme du blé canadien, « sont remplacés par leur équivalent de qualité moindre pour être revendus », et que « les produits d’élevage de volailles financé par l’aide internationale sont vendus et non donnés aux réfugiés ».
Le rapport a été rédigé en 2007, selon la même source. Mais l’Union européenne n’a pas suspendu son aide estimée à 10 millions d’euros par an.
TSA
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