Avec tous les problèmes que vit ce secteur, L’Algérie, quatrième destination en Afrique....Cela n'est qu'une preuve que ce dernier peut tjrs être relancé et ramèné au mieux..
lL’Algérie peut compter sur ses propres richesses pour relancer le secteur du tourisme, a expliqué le secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), M. Francesco Frangialli. Ainsi, et afin de mieux exposer son idée, il a tenu à préciser hier, lors de son allocution à l’occasion de l’ouverture des travaux de la 79ème session du conseil exécutif de l’OMT : «Pays riche en hydrocarbures, l’Algérie a la capacité de trouver en elle-même les ressources nécessaires au financement de ses futures infrastructures touristiques. Elle n’a sans doute pas besoin des recettes du tourisme pour l’équilibre de sa balance des paiements.» Il a développé dans la même optique que «bien plus que l’industrie pétrolière et gazière, le tourisme peut permettre de diffuser l’activité et la richesse dans l’ensemble de la société algérienne, favoriser le développement des zones rurales pauvres, et créer des emplois pour les jeunes et pour les femmes, qui en ont besoin». Le représentant de l’OMT n’a pas omis lors de son intervention de revenir sur la dernière déclaration du président de la République dans laquelle il a abordé l’intérêt du tourisme dans le développement de l’économie nationale : «Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a souligné récemment combien le tourisme peut contribuer au développement équilibré et à la diversification de l’économie algérienne.»
En effet, ces déclarations encouragent l’Algérie à se prendre encore un peu plus en charge, en comptant sur ses capacités internes (richesses et ressources naturelles) et ce, afin de mieux booster le secteur du tourisme, comme elle a si bien fait pour le méga-projet, en l’occurrence, la réalisation de l’autoroute Est-Ouest. Conscient de l’importance dudit projet, l’Etat algérien a décidé de prendre en charge le financement global du projet estimé à 11 milliards de dollars, une fois que les fonds extérieurs ne se sont pas manifestés.
En outre, en marge des travaux de la 79ème session de l’OMT, une conférence de presse a été animée conjointement par le ministre algérien du Tourisme, le ministre tunisien du Tourisme et le secrétaire général de l’OMT. En réponse à l’une des questions relatives aux actions entreprises pour le développement du tourisme en Algérie, M. Nour Edine Moussa a expliqué que «le budget qui sera alloué à notre secteur pour l’année prochaine [2007] sera plus important que les précédents, ce qui nous permettra de bien développer notre stratégie ‘‘destination Algérie’’». Le secteur prévoit plusieurs rendez-vous qui ont trait à la promotion et au développement des atouts du secteur. A ce sujet, il a annoncé qu’«afin de mettre en valeur les richesses du pays, l’Algérie a sollicité l’OMT pour l’élaboration d’une stratégie de communication ; celle-ci a répondu présent en envoyant en Algérie des experts en la matière». Dans le même ordre d’idées, M. Francesco Frangialli a affirmé que «l’Algérie connaît une phase de vive expansion économique, elle a accueilli près de 1,5 millions de visiteurs étrangers en 2005», un chiffre qui traduit «une spectaculaire progression de 17% sur l’année précédente et fait d’elle la quatrième destination en Afrique… Je crois qu’on peut le dire sans se tromper : le tourisme algérien a maintenant réellement décollé, et le mouvement est désormais irréversible». Pour sa part, le ministre tunisien du Tourisme, M. Tidjani Haddad, président du conseil exécutif de l’OMT, et secrétaire général adjoint de l’organisation a précisé que «le retard dans le secteur du tourisme accusé par l’Algérie peut lui être bénéfique. Les expériences d’autres pays, notamment voisins, peuvent lui éviter de refaire les mêmes erreurs. Ainsi, l’Algérie aura une vision plus claire sur le marché touristique», a-t-il conclu.
Il est utile de rappeler que l’OMT est une institution spécialisée des Nations unies qui réunit 150 Etats membres et plus de 300 membres affiliés.
Elle est la seule organisation intergouvernementale à offrir un cadre international pour la politique touristique et l’examen d’autres questions intéressant le secteur.
- La Tribune
lL’Algérie peut compter sur ses propres richesses pour relancer le secteur du tourisme, a expliqué le secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), M. Francesco Frangialli. Ainsi, et afin de mieux exposer son idée, il a tenu à préciser hier, lors de son allocution à l’occasion de l’ouverture des travaux de la 79ème session du conseil exécutif de l’OMT : «Pays riche en hydrocarbures, l’Algérie a la capacité de trouver en elle-même les ressources nécessaires au financement de ses futures infrastructures touristiques. Elle n’a sans doute pas besoin des recettes du tourisme pour l’équilibre de sa balance des paiements.» Il a développé dans la même optique que «bien plus que l’industrie pétrolière et gazière, le tourisme peut permettre de diffuser l’activité et la richesse dans l’ensemble de la société algérienne, favoriser le développement des zones rurales pauvres, et créer des emplois pour les jeunes et pour les femmes, qui en ont besoin». Le représentant de l’OMT n’a pas omis lors de son intervention de revenir sur la dernière déclaration du président de la République dans laquelle il a abordé l’intérêt du tourisme dans le développement de l’économie nationale : «Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a souligné récemment combien le tourisme peut contribuer au développement équilibré et à la diversification de l’économie algérienne.»
En effet, ces déclarations encouragent l’Algérie à se prendre encore un peu plus en charge, en comptant sur ses capacités internes (richesses et ressources naturelles) et ce, afin de mieux booster le secteur du tourisme, comme elle a si bien fait pour le méga-projet, en l’occurrence, la réalisation de l’autoroute Est-Ouest. Conscient de l’importance dudit projet, l’Etat algérien a décidé de prendre en charge le financement global du projet estimé à 11 milliards de dollars, une fois que les fonds extérieurs ne se sont pas manifestés.
En outre, en marge des travaux de la 79ème session de l’OMT, une conférence de presse a été animée conjointement par le ministre algérien du Tourisme, le ministre tunisien du Tourisme et le secrétaire général de l’OMT. En réponse à l’une des questions relatives aux actions entreprises pour le développement du tourisme en Algérie, M. Nour Edine Moussa a expliqué que «le budget qui sera alloué à notre secteur pour l’année prochaine [2007] sera plus important que les précédents, ce qui nous permettra de bien développer notre stratégie ‘‘destination Algérie’’». Le secteur prévoit plusieurs rendez-vous qui ont trait à la promotion et au développement des atouts du secteur. A ce sujet, il a annoncé qu’«afin de mettre en valeur les richesses du pays, l’Algérie a sollicité l’OMT pour l’élaboration d’une stratégie de communication ; celle-ci a répondu présent en envoyant en Algérie des experts en la matière». Dans le même ordre d’idées, M. Francesco Frangialli a affirmé que «l’Algérie connaît une phase de vive expansion économique, elle a accueilli près de 1,5 millions de visiteurs étrangers en 2005», un chiffre qui traduit «une spectaculaire progression de 17% sur l’année précédente et fait d’elle la quatrième destination en Afrique… Je crois qu’on peut le dire sans se tromper : le tourisme algérien a maintenant réellement décollé, et le mouvement est désormais irréversible». Pour sa part, le ministre tunisien du Tourisme, M. Tidjani Haddad, président du conseil exécutif de l’OMT, et secrétaire général adjoint de l’organisation a précisé que «le retard dans le secteur du tourisme accusé par l’Algérie peut lui être bénéfique. Les expériences d’autres pays, notamment voisins, peuvent lui éviter de refaire les mêmes erreurs. Ainsi, l’Algérie aura une vision plus claire sur le marché touristique», a-t-il conclu.
Il est utile de rappeler que l’OMT est une institution spécialisée des Nations unies qui réunit 150 Etats membres et plus de 300 membres affiliés.
Elle est la seule organisation intergouvernementale à offrir un cadre international pour la politique touristique et l’examen d’autres questions intéressant le secteur.
- La Tribune
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