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Louisa Hanoune fait le proces de Hadad

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  • Louisa Hanoune fait le proces de Hadad

    Elle n'y va pas avec le dos de la cuillère

    Durant les premières 20 minutes de cet entretien avec la chaine KBC ;
    Louisa Hanoune tire à boulets rouges sur le patron du FCE ... et le traîne dans la boue !
    Elle l'accuse notamment de planifier la privatisation de plusieurs entreprises publiques - dont Air Algerie.

    Il n'y a pas de doutes.. la guerre clanique fait rage au sommet de l'état !
    Je ne l'ai jamais vu comme ça.. elle n'épargne pas même les ministres


  • #2
    Il y un Eltsine déjà désigné par des gorges profondes depuis 2 ans, pourquoi ne pas en profiter...

    Le moment est propice à la grande braderie avant de voir Poutine propulsé...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      Il n'y a pas de doutes.. la guerre clanique fait rage au sommet de l'état !
      Je ne l'ai jamais vu comme ça.. elle n'épargne pas même les ministres
      les trotskistes en algérie rendent compte aux Lambertistes français. ils défendent le service public parce que c'est une rente de situation pour eux.

      cette dame, passée par l'UA (université de annaba) fait la pluie et le beau temps à sonelgaz annaba. aucune embauche sans l'aval des trotskistes !!

      elle a imposé son propre frère comme chef d'entreprise privée à annaba. son propre frère est milliardaire avec des brics et des brocs dans cette wilaya.

      aux dernières nouvelles le wali de annaba lui a retiré l'autorisation d'ouvrir une pépinière à Annaba dans un lieu stratégique...

      toz, le discours des années 70 est tjrs de mise... aujourd'hui y a pas un algérien lambda à défendre air couscous... il suffit d'aller sur le site pour voir que l'on ne trouve pas même un vol alger-paris sans escale !!!!! défendre cela est criminel.. et netanyahou n'a rien avoir là dedans !!!

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      • #4
        ott je suis désolé tu te débrouilles tjrs pour être out of range...
        utilise ton intelligence bon sang...
        .
        .ps : je témoigne que le repas air algérie n'est pas si terrible... !!!! faut arrêter le mensonge et l'intox..

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        • #5
          Chaqu'un sa clique elle défend bien sa clique.
          شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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          • #6
            @Tawenza

            Quand on voit la razia lors des privatisations Russes, et les hyperboles arborées par certaines gorges profondes avec Eltsine, on est de droit de se demander dans quel cadre les privatisations annoncées vont être réalisées.

            Personnellement, je ne crois pas qu'on puisse faire l'économie de la privatisation de certaines entreprises, cependant, attention à ne pas répéter les mêmes erreurs que celle commises dans les années 2000. Il me semble que des privatisations partielles, avec l'abondon du management est une bonne formule.

            Concernant Air Algérie, faudrait voir ce qui a été fait à Air France par exemple, avant de laisser les clefs de la boîte à quiconque... je suis pour l'ouverture de capital, non la privatisation de certaines entreprises, ce qui doit déranger beaucoup de jeunes loups, qui grouillent en ces moments, pour ne pas parler de charognards...
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              On comprend mieux pourquoi le PDG d'Air Algerie ne veut pas démissionner !..
              Et on comprend encore mieux le sabotage et l'acharnement auxquels il fait face

              Que Dieu Ait pitié de ce pays !!!..

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              • #8
                ott,

                en algérie qd t au pouvoir tu contrôles les chwarik watania et l'ugta.
                avec cela tu contrôle l'argent et les femmes et hommes...

                qu'est ce qui se passe à sonatrach (4 ou 5 pdg en qlq années.. c parce que le pouvoir est en transition... du coup les luttes politiques rebondissent sur les chwarik..

                c de notoriété publique, benouis pdg d'air algérie est mort d'une mort suspecte, le pdg de sonelgaz est inattaquable depuis + de 10 ans après que l'ancien a été vidé par khelil sur un prétexte. cosider c la même chose etc..

                ce sont nos entreprises mais c les enfants de la houkouma qui y travaillent !!!! tappelles ça charika watania ? si au moins il y avait d critères de compétences... azwaw hamel pdq algerie poste a cherché à faire muter une directrice générale.. elle a refusé... because son papa est n°2 de l'ugta et membre du bureau politique du FLN !!!!!

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                • #9
                  @Tawenza

                  Il faut élever le débat et s'intéresser au système de fabrication des élites.

                  chaque pays a besoin d'un système qui fabrique des élites de manière endogène et non exogène pour être stable.

                  On peut critiquer la qualité des élites fabriquée par notre système mais cela reset endogène pour l'instant.

                  Haddad est un arriviste sans foi ni loi. La corruption qui passe par lui est 20 fois plus importante que celle qui passe par la bureaucratie.

                  Haddad ne vit que des commandes publiques et en sous-traitant 80-90 aux étrangers.

                  Que l'Etat signe directement avec les espagnols ou signe avec haddad qui signe avec les espagnols.


                  Je te laisse comprendre les enjeux et pourquoi certains ministres aiment haddad.

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                  • #10
                    @Tawenza

                    Ce qui est dramatique dans ce pays, c'est une telle distance des normes internationales, et quand on veut amener un changement, c'est encore pour inventer de nouveau concepts loin de ce qui est devenu par l'expérience et une réflexion collective des systèmes qui fonctionnent un temps soit peu.

                    Tout ce que tu décris, tous les algériens le savent, et tu crois un instant que ces sociétés vont résister à la moindre concurrence. Si on veut sauver les quelques sociétés qui marchent, il n'y a pas d'autres voies qu'une privatisation de ces sociétés, sauf quelques secteurs stratégiques. La privatisation totale n'a pas donné les résultats escomptés, malgré des acteurs mondiaux. Pourquoi, par ce que le nationalisme économique a bloqué par divers moyens ces sociétés.

                    Le FCE a un appétit redoublé, car il sait que cet argument de nationalisme économique fait mouche, et il veut s'accaparer plusieurs secteurs. Pour ne pas détruire les sociétés publiques, je trouve qu'une ouverture du capital, et un transfert de management serait intéressant, à condition que ca intéresse ces patrons, qu'ils prouvent ainsi la grande qualité managériale, avec un contrat social où les syndicats, poussés par le gouvernement, devaient s'engager. En réalités, ils ne sont intéressés que par ces sociétés à la casse, et par la règle du 51/49, qui permet aux patrons algériens de marchander leur nationalités avec les majors internationaux, en apportant un peu de capital. L'histoire du beur, l'argent du beur, et le sourire de la crémière que nous sommes pour ne pas etre vulgaire...

                    Les pouvoirs publiques depuis quelques années se sont engagés dans des partenariats industriels avec des sociétés internationales établies. Le FCE veut faire la meme chose avec la règle de 51/49, en n'apportant finalement que leur passeport, qui leur ouvrirait le marché national. Certaines grosses sociétés sont disposés à partager le capital, en contrepartie du marché, comme ils le font dans le monde entier, mais les proportions sont établis à partir de réalités économiques et internationales. Si l'ont veut développer l'exportation, il faut accepter que des majors puissent produire chez nous pour l'international, ce que nous nous privons avec des règles dogmatiques, et faussement nationalistes...
                    Othmane BENZAGHOU

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                    • #11
                      @OTT

                      Par l'introduction Bourse:

                      La bourse a cela de vertueux est d'obliger les entreprises a de la transparence via un reporting financier normalisé.

                      a mettre en place une véritable gouvernance pour protéger les épargnants et investisseurs privés.

                      L'état peut garder 60 ou plus si il le veut.
                      mais il laisse le contrôle et l'évaluation des performances aux analystes financiers aux investisseurs....

                      L'état ne veut pas de la bourse et n'a jamais voulu développer le paysage institutionnel qui va avec car le système ne veut pas de transparence.

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                      • #12
                        On est d'accord...
                        Othmane BENZAGHOU

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                        • #13

                          Que l'Etat signe directement avec les espagnols ou signe avec haddad qui signe avec les espagnols.


                          Je te laisse comprendre les enjeux et pourquoi certains ministres aiment haddad.
                          lol je ne suis pas d'accord avec tout...
                          je connais le pedigree de l'epbtp, je sais d'où vient haddad et surtout qui est derrière ? cet homme a évincé rebrab, rien que ça..


                          tu ne peux dire qu'ils sont endogènes et haddad l'être sans en faire partie...

                          il est pas vrai que epbtp sous-traite à qui mieux mieux... il prend les marchés en moins disant bien souvent... il va bientôt dépasser cosider, realann et l'ex dnc réunis.

                          Commentaire


                          • #14

                            Ce qui est dramatique dans ce pays, c'est une telle distance des normes internationales, et quand on veut amener un changement, c'est encore pour inventer de nouveau concepts loin de ce qui est devenu par l'expérience et une réflexion collective des systèmes qui fonctionnent un temps soit peu.
                            je vais te résumer la chose en qlq mots ott...

                            arrivé au pouvoir boutef a clamé ministère des participations..(temmar).. au bout de 10 ans de négoç, il n'a pu faire qu'une vraie transaction (sider)..


                            alors il a fait un discours en août 2008 pour dire qu'il s'est trompé... il a mis le 51/49... (après lafarge)


                            le sens de cela : l'état garde le contrôle... il joue maintenant sur une privatiz à 3

                            état actionnaire
                            privé national
                            capital étranger...

                            Commentaire


                            • #15
                              @Tawenza

                              On sait bien que les patrons algériens n'ont jamais voulu des sociétés publiques, et puisque tu le cites, Rabrab (qui s'est disputé avec Haddad les faveurs paternelles) avait meme déclaré, lors d'une rencontre organisé par Benachenhou, pour la privatisation des banques : recapitalisez les et offrez les nous au dinars symbolique, avec non plus le sourire de la crémière, mais le sourire bien connu de Rabrab...

                              Les formules d'enchère de Temmar a été un échec retentissant.

                              Une privatisation partielle est nécessaire, pour réduire le risque de la "fair value", qui a coûté trop cher politiquement et financièrement, avec les exemples que tu as cité. Un partenariat à 3 n'est pas une mauvaise formule, pour éviter les travers de Sider, sauf qu'on peut tout à fait s'engager sur ce chemin, avec des ouvertures de capitaux en bourse, en laissant une part flottante garantissant la liquidité et un cours de marché. Ce qui permet un plus grand contrôle financier, de mieux qualifier la "fair value" et un tour de table qui permet une concurrence au lieu que ce soit des cadeaux. Bien évidemment, seuls les entreprises d'une certaine taille, dans des secteurs non stratégiques peuvent entrer en bourse, et surtout qu'elle soit vendable à des actionnaires pouvant prendre une part stable du capital.

                              Concernant la règles des 51/49, il me semble que c'est une erreur, voici une contribution que j'avais fait à l'époque

                              Réflexes autoritaires et coups durs pour les investissements étrangers

                              Depuis la LFC2009, le gouvernement Algérien a entrepris des mesures réglementaires ayant pour objectif avoué de limiter l’utilisation des ressources de devises du pays et le rapatriement des bénéfices des entreprises étrangères opérant dans notre pays. Par ces mesures renforcées dans la LFC2010, l’état exige une modification du capital des sociétés étrangères afin d’y associer par obligation des opérateurs de nationalité algérienne à hauteur de 51%.
                              Cet ensemble de mesures n’est ni plus ni moins qu’une nationalisation des investissements opérés par des sociétés étrangères, à la différence de forme que n’est plus l’état celui qui prend la majorité du capital des sociétés, à la nuance prêt du droit de préemption de l’état en cas de cession a des opérateurs étrangers, mais sont associés a ces « nationalisations » des capitaux privés algériens dont la disponibilité laissent penser a une réelle nationalisation des investissements étrangers.
                              Ces chamboulements économiques majeurs dans notre pays s’opèrent comme d’habitude sans débats publiques, sans débats politiques au sein des instances censés l’incarner et sous l'impulsion de lois complémentaires qui deviennent par des modifications majeures plus attendus que les lois de finances votés par les instances constitutionnelles.
                              Il est évident que l’ouverture opérée depuis le début du siècle aux opérateurs étrangers vient par ce genre de mesures largement remis en cause, avec des signaux extrêmement significatifs quant aux desseins des autorités publiques. Il est impératif de discuter dans un débat national, des conséquences de ce genre de mesures quant à l’avenir de l’économie nationale.

                              UTILITÉS DES INVESTISSEMENTS ETRANGERS
                              Dans une économie nationale ou la part de l‘état est largement prépondérante, héritée d’une idéologie socialiste, l’ouverture à l’économie de marché après 20 ans de discours et de déclarations d’intentions, s’opère au gré des volontés réelles et sans constance dictée par une véritable stratégie. On reproche souvent à la destination Algérie des investissements étrangers un risque juridique majeur qui encore une fois se vérifie. A-t-on réellement conscience des conséquences de ces mesures vis-à-vis de l’attrait de la destination Algérie à long terme et est-on aveuglé à ce point par les indicateurs macro-économiques du moment et l’aisance financière d’aujourd’hui qui permettent des signaux aussi indélébiles.
                              On entend souvent parler de colonisation économique et de l’indépendance économique du pays, encore plus aujourd’hui qu’avant, ou l’intervention de l’état dans les sphères économiques est justifiée par les excès de libéralisme financier. Qu’en est-il de l’Algérie et de la régulation économique, rôle attendu des autorités publiques ? Il fort de constater qu’il ne s’agit pas plus chez nous de régulation des règles de fonctionnement de l’économie que de chocs opérés par les décideurs aux règles sous couvert de la protection de l’économie nationale et des ressources en devise. D’un coup d’article de lois, on interdit le crédit à la consommation après que plusieurs opérateurs aient investit considérablement sur un segment trop porteur. D’un autre coup, on donne un coup fatal au droit de propriété, par un droit de préemption généralisé, et finalement, on se questionne publiquement sur le droit de rapatriement des bénéfices, condition sine qua non de tout investissement qui par essence même, par obligation, doit générer de la plus value. Une plus value qui peut ou pas être réinvestit par des opérateurs économiques sur les secteurs jugés porteurs.
                              Que le marché algérien soit porteur, personne n’en doute aujourd’hui, qu’il permette de dégager des plus values importantes, devrait plus questionner les pouvoirs publics sur les règles de compétition économique et de concurrence qu’à les interroger sur des mesures autoritaires sous couvert de nationalisme économique, qui portent un coup important à l’attrait de la destination Algérie. On prend souvent l’exemple de grand pays à taux de croissance donnant le vertige et des règles qui la régissent. Soit, ces économies ayants leur propre matrice d’avantages concurrentiels et un marché vertigineux, ont une réglementation ou la propriété nationale est majoritaire, garant d’un transfert de savoir faire et d’une pérennité des investissements. On oublie souvent que la balance commerciale de ces pays est excédentaire car ces investissements permettent de produire des bien et services pour consommation locale mais aussi et surtout pour l’exportation. Les déséquilibres macro économiques observés en Algérie sont plus dus à un manque de réelle stratégie économique tournée vers la concurrence, la croissance, l’ouverture et l’exportation qu’à une brèche réglementaire ouverte au début du siècle par les pouvoirs publique permettant à des opérateurs étrangers d’opérer sur le marché national vierge, en y occupant une place laissée plus par la pauvreté de l’offre de cette économie. Au lieu de rattraper le retard et combler la pauvreté de l’offre dans ce pays, notamment en opérant finalement la réforme financière garant d’une certaine fluidité économique, on fait en sorte par ce genre de mesures d’augmenter cette pauvreté de l’offre dont les conséquences à long terme peuvent s’avérer très graves pour la stabilité politique, économique et sociale du pays. Sous couvert de nationalisme économique, on oublie le rôle premier du gouvernement, autre d’être garant de la stabilité macro économique, de permettre la croissance économique, la prospérité sociale, l’emploi, le transfert de savoir faire meilleur garant des futurs équilibres macro économiques que des chocs aussi important à la machine Algérie sont susceptibles de remettre en cause. Les règles qui régissent le fonctionnement de l’économie nationale nécessitent impérativement des adaptations, des ajustements, une stratégie à long terme réelle et du volontarisme économique ouvert à l'international qu’un renfermement de cette économie sur elle même qui ne permettra pas de garantir les équilibres de l’après pétrole, tant les déséquilibres sont importants aujourd’hui.

                              STRATÉGIE ECONOMIQUE ET STABILITÉ JURIDIQUE
                              On a souvent emprunté chez nous des modèles tout faits en essayant de les adapter à la réalité de la société algérienne et à son économie, et je suis tenté de voir en ces mesures certains symptômes emblématiques d’une vision autoritariste et un manque de stratégie économique affinée aux réalités nationales du moment et aux objectifs graduels qu’il est possible de lui imposer. La nature politique de ce pays, ou le manque de concertation et de débats peut être générateur de déséquilibres importants corrigés ici ou la par des sursauts autoritaires portant atteinte à l’attrait à long terme de la destination Algérie. Il est impératif, tant que les ressources financières le permettent d’apporter une réforme majeure à la gouvernance dans ce pays afin d’éviter dans l’avenir des chocs encore plus dommageables que ceux qu’on a vécu dans le passé, que ceux qu’on vit aujourd’hui et qui risquent de se répéter tant que les leçons de l’histoire n’auront pas permis des réformes politiques et économiques structurelles.
                              Dernière modification par ott, 09 février 2015, 20h48.
                              Othmane BENZAGHOU

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