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Quand Mme Valls arrive, Alger se plie en quatre
Le contraste était saisissant. D’un côté, Anne Gravoin, détendue et casual en jean slim et tee shirt noir. De l’autre, l’ensemble du protocole – chargé de communication, agents de sécurité et fonctionnaires du ministère de la Culture -, sur les dents. Au lendemain de la polémique Roland Dumas, qui a accusé le Premier ministre français Manuel Valls d’être sous « l’influence juive » de son épouse, ladite Anne Gravoin était quasi-inapprochable ce mardi, à Alger. C’est là que la musicienne a entamé sa tournée maghrébine avec sa troupe, l’Alma Chamber Orchestra.
« Elle n’a pas le temps », nous annonce-t-on d’un côté. « Je ne pense pas qu’elle voudra vous parler, mais si vous voulez essayer », tente-t-on de nous dissuader. Dans l’auditorium, tout le monde surprotège Mme Valls, au point d’en faire trop. D’autant plus qu’Anne Gravoin accepte volontiers de nous répondre.
Bien sûr, elle évite au maximum les sujets concernant la politique française. « Rien sur le personnel. Je suis là pour moi », esquive-t-elle avec un léger sourire gêné. Elle savait d’avance qu’elle ne pourrait éviter le sujet, et semblait préparer à l’affronter.
Beau monde sur place
Mais ce n’était pas le cas de tout le monde. A peine cinq minutes avec elle, et voilà que le protocole du ministère de la Culture nous chasse. « Remontez là-haut, les premiers rangs sont pour les invités ! »
Il faut dire, que tout le gratin d’Alger était là pour écouter Ravel joué par Anne Gravoin. Ministre de la culture, ambassadeur de France, wali d’Alger et grands patrons algériens… Tous accompagnés par leur service de sécurité, ajoutant ainsi une dose de tension dans la salle.
Dîner avec le FCE
Le concert s’est finalement très bien déroulé. Les musiciens se disaient ravis de l’accueil du public algérien. Beaucoup de stress pour un événement maitrisé. À l’issue du spectacle, l’ensemble de l’orchestre s’est rendu à L’Aurassi pour « un dîner organisé par le FCE en l’honneur de Mme Valls ».
L’organisation patronale lui a concocté un dîner spécial. Repas traditionnel, même une chanson personnalisée chanté par un groupe venu du Sud : « Je t’aime Mme Valls, I love you Mme Valls ». Oubliant soudainement qu’elle était venue en tant que Mme Gravoin, la violoniste, et non comme femme de Premier ministre.
Source: TSA
« Elle n’a pas le temps », nous annonce-t-on d’un côté. « Je ne pense pas qu’elle voudra vous parler, mais si vous voulez essayer », tente-t-on de nous dissuader. Dans l’auditorium, tout le monde surprotège Mme Valls, au point d’en faire trop. D’autant plus qu’Anne Gravoin accepte volontiers de nous répondre.
Bien sûr, elle évite au maximum les sujets concernant la politique française. « Rien sur le personnel. Je suis là pour moi », esquive-t-elle avec un léger sourire gêné. Elle savait d’avance qu’elle ne pourrait éviter le sujet, et semblait préparer à l’affronter.
Beau monde sur place
Mais ce n’était pas le cas de tout le monde. A peine cinq minutes avec elle, et voilà que le protocole du ministère de la Culture nous chasse. « Remontez là-haut, les premiers rangs sont pour les invités ! »
Il faut dire, que tout le gratin d’Alger était là pour écouter Ravel joué par Anne Gravoin. Ministre de la culture, ambassadeur de France, wali d’Alger et grands patrons algériens… Tous accompagnés par leur service de sécurité, ajoutant ainsi une dose de tension dans la salle.
Dîner avec le FCE
Le concert s’est finalement très bien déroulé. Les musiciens se disaient ravis de l’accueil du public algérien. Beaucoup de stress pour un événement maitrisé. À l’issue du spectacle, l’ensemble de l’orchestre s’est rendu à L’Aurassi pour « un dîner organisé par le FCE en l’honneur de Mme Valls ».
L’organisation patronale lui a concocté un dîner spécial. Repas traditionnel, même une chanson personnalisée chanté par un groupe venu du Sud : « Je t’aime Mme Valls, I love you Mme Valls ». Oubliant soudainement qu’elle était venue en tant que Mme Gravoin, la violoniste, et non comme femme de Premier ministre.
Source: TSA
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