Deux membres de la communauté arabe, Akaka Belkhir (40 ans) et Fmamnia Tahar (35 ans), ont été tués ce matin dans le quartier Baba Saâd, à Berriane à une quarantaine de kilomètres au nord de Ghardaia. Un policier, percuté par une voiture, a été grièvement blessé, a-t-on appris de sources locales.
Par ailleurs, un jeune de 22 ans, blessé dans la nuit de lundi à mardi, a succombé à ses blessures dans la ville de Guerara (120 km au nord-est du chef lieu de Ghardaia) alors qu’un octogénaire est mort suite à l’inhalation du gaz lacrymogène.
Selon notre source, la RN 1 est coupée à la circulation alors que des colonnes de fumée montent du quartier Kef Hamouda. Un semi-remorque appartenant à des mozabites a été, par ailleurs, incendié. « Il parait que des armes sont mêmes utilisées », selon cette source.
La police refuse d’intervenir
Les éléments des Unités républicaines de sécurité (URS) ont refusé d’intervenir dans les échauffourées qui ont repris entre les deux communautés mozabite et malékite. « Ce n’est pas une grève, mais ils dénoncent le manque de moyens », a précisé cette source.
« Les affrontements sont directs entre les deux communautés. Les services de sécurité se sont retirés. On se demande pourquoi », s’interroge, de son côté, Me Dabouz, responsable d’une aile de la LADDH. Mais d’après ces deux sources, des convois de la gendarmerie ont été acheminés, sur demande des notables, vers Berriane pour intervenir et restaurer le calme.
« Plusieurs citoyens (mozabites) réclament la construction de murs de séparation, mais les autorités, à leur tête le chef de Daïra, refusent. Au quartier Feraâ, on a construit un mur de protection », raconte Dabouz qui explique l’incapacité des policiers à maîtriser la situation par le fait que « beaucoup de policiers ne sont pas bien formés, tandis que d’autres, issus de la région, s’impliquent dans le conflit,
TSA
Par ailleurs, un jeune de 22 ans, blessé dans la nuit de lundi à mardi, a succombé à ses blessures dans la ville de Guerara (120 km au nord-est du chef lieu de Ghardaia) alors qu’un octogénaire est mort suite à l’inhalation du gaz lacrymogène.
Selon notre source, la RN 1 est coupée à la circulation alors que des colonnes de fumée montent du quartier Kef Hamouda. Un semi-remorque appartenant à des mozabites a été, par ailleurs, incendié. « Il parait que des armes sont mêmes utilisées », selon cette source.
La police refuse d’intervenir
Les éléments des Unités républicaines de sécurité (URS) ont refusé d’intervenir dans les échauffourées qui ont repris entre les deux communautés mozabite et malékite. « Ce n’est pas une grève, mais ils dénoncent le manque de moyens », a précisé cette source.
« Les affrontements sont directs entre les deux communautés. Les services de sécurité se sont retirés. On se demande pourquoi », s’interroge, de son côté, Me Dabouz, responsable d’une aile de la LADDH. Mais d’après ces deux sources, des convois de la gendarmerie ont été acheminés, sur demande des notables, vers Berriane pour intervenir et restaurer le calme.
« Plusieurs citoyens (mozabites) réclament la construction de murs de séparation, mais les autorités, à leur tête le chef de Daïra, refusent. Au quartier Feraâ, on a construit un mur de protection », raconte Dabouz qui explique l’incapacité des policiers à maîtriser la situation par le fait que « beaucoup de policiers ne sont pas bien formés, tandis que d’autres, issus de la région, s’impliquent dans le conflit,
TSA
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