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100% des femmes harcelées dans les transports ?

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  • 100% des femmes harcelées dans les transports ?

    100% des utilisatrices des transports en commun ont déjà été victimes de harcèlement sexiste ou d’agressions sexuelles. Le gouvernement lance jeudi son grand plan national de lutte.

    Un regard trop insistant, des paroles crues, une main baladeuse… Voilà des situations dans le train ou le métro qui parlent à beaucoup de femmes. Selon le rapport du Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh) rendu public jeudi, 100% des utilisatrices des transports en commun ont été victimes au moins une fois dans leur vie de harcèlement sexiste ou d’agressions sexuelles. Pour essayer mettre fin à ce fléau, le gouvernement lance jeudi un grand plan national de lutte contre le harcèlement.

    Des bus à la carte. L'idée est d'abord de créer un environnement où les femmes se sentent davantage en sécurité. Le gouvernement va par exemple mettre en place des bus qui s'arrêtent à la carte. Ainsi, à partir d'une certaine heure, au lieu de marcher pendant 15 minutes en pleine nuit jusqu'à chez vous, le bus s'arrêtera pile devant votre porte. Le dispositif devrait bientôt être testé à Nantes.

    La SNCF va également mettre davantage de personnel dans les rames qui roulent tard le soir. Les rames uniques, où l'on peut marcher d'un bout à l'autre si l'on a besoin de trouver du monde, vont être généralisées.

    Source: Europe 1


    ceci concerne la France et chez nous comment ça se passe? c'est évident ,c'est pire

  • #2
    Ce genre de choses n'existent qu'en Algérie et les pays musulmans où les hommes sont frustrés, impossible en France oeilfermé

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    • #3
      Bouuh 3la Myst bouuuh ..oeilfermé
      PEACE

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      • #4
        A force de trainer sur FA, j'ai fini par le croire

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        • #5
          Haha Myst .. faut pas croire tout le monde ..oeilfermé
          PEACE

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          • #6
            T'en penses quoi toi ? Chez nous c'est pire ? moins pire ? kifkif ?

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            • #7
              Ben kifkif .. vu l'article .. oeilfermé.. et toute les histoires que j'ai pu entendre chez nous ..
              PEACE

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              • #8
                Quelles histoires ?
                ihaya ahkilna a sidi !

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                • #9
                  Myst machi lahna ..Bouuh.. et pi 3labalek kolech .. aya riti oeilfermé
                  PEACE

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                  • #10
                    Il faut voir ce que mettent comme truc (ou plutôt ce qu'elles ne mette pas) les filles de nos jours ... el miyyet ya7yiweh !!!



                    pauvres jeunes
                    Even if

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                    • #11
                      Malabalich, je prends jamais les transports

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                      • #12
                        Pas 100% quand meme .; faut pas éxagérer non plus ..


                        Tommy, dans les bus pourvu que c'est uen femme qui est à coté, c'est pas le fait de la voir qui le met dans tous ses états, mais le fait d'etre à coté d'une femme étrangére !! oeilfermé

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                        • #13
                          Myst

                          Za3ma ?.. je te crois pas...
                          PEACE

                          Commentaire


                          • #14
                            Layla : c'est une réaction naturelle ... cette attirance est dans les deux sens ...
                            Even if

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                            • #15
                              Chez nous, ça dépasse le simple stade de harcèlement :

                              Les femmes face au harcèlement dans les transports en commun

                              En ce matin hivernal, Leila se réveilla en sursaut. Elle a manqué son réveil et risque d’avoir de sérieux ennuis. Cette fois, son chef risque de la gratifier d’une lourde sanction. Il faut faire vite alors. Passant un rapide coup de peigne dans ses cheveux, prenant à la va-vite son petit-déjeuner, elle court à toutes jambes pour ne pas louper son bus. Celui-là, ce matin, était archicomble et pourtant elle n’hésite pas l’ombre d’un instant à s’y engouffrer. Tout prédisait que cette matinée allait être ratée. En effet, une fois à l’intérieur du bus, elle sentit «quelque chose» se dresser contre elle. C’était un homme robuste, au teint fort sombre, dont la mauvaise haleine lui donnait le vertige, qui semblait se coller à elle et se plaire dans cette position qui laissait libre cours à ses fantasmes. Comment fuir ce rustre indélicat ? Une claque sur le visage, le silence en guise de réponse, un coup de colère ? Elle n’en savait rien. Enfin, essayant de se frayer, tant bien que mal, un chemin dans la foule, elle se libéra sans constater que son ensemble préféré, rose tendre, que sa mère lui a offert pour son vingtième anniversaire, était souillé. Le spécimen avait pu laisser la trace tangible de sa séance de «masturbation publique». Honteuse, désespérée, dégoûtée d’elle-même et révoltée contre ces frustrés qui envahissent les endroits publics, Leila finit par rebrousser chemin non sans un profond sentiment d’amertume et une envie irrépressible de vomir tout son déshonneur.

                              Le cas de Leila est représentatif. Aujourd’hui, elles sont nombreuses à subir le harcèlement sexuel dans les transports en commun, phénomène gravissime qui reste malheureusement délaissé par la loi. Le silence de la femme exposée à cette forme d’agression sexuelle, nourri par le tabou qui entoure le sujet du harcèlement, le tout couronné par la complicité de la loi font qu’aujourd’hui elles sont de plus en plus nombreuses à subir le calvaire, le temps d’un trajet.
                              Les victimes du harcèlement sexuel dans les bus ne manquent pas de témoigner de leur ras-le-bol face à cette réalité. Elles dénoncent tout de go l’inefficacité de l’unique article de loi existant, qui reste flou et incomplet, selon plus d’une. De leur côté, bien des spécialistes déplorent ce fait, avançant que le harcèlement sexuel est normalement puni par le code pénal algérien. Les textes portant sur sa pénalisation sont clairs.

                              Maître Ibouchoukane, avocate près la cour d’Alger, cite à ce propos l’article 341 bis du code pénal algérien qui stipule : «Est réputée avoir commis l’infraction de harcèlement sexuel et sera punie d’un emprisonnement de deux (02) mois à un (01) an et d’une amende de 50 000 à 100 000 DA toute personne qui abuse de l’autorité que lui confère sa fonction ou sa profession, en donnant à autrui des ordres en proférant des menaces, en imposant des contraintes ou en exerçant des pressions, dans le but d’obtenir des faveurs de nature sexuelle. En cas de récidive, la peine est portée au double.»

                              Concernant le harcèlement sexuel dans les transports en commun, l’avocate déplore l’inexistence de textes de loi et insiste sur l’urgence du renforcement de l’arsenal juridique visant à protéger les femmes. «Il est temps qu’un texte de loi explicite portant clairement sur la pénalisation du harcèlement sexuel dans les moyens de transport en commun soit promulgué par le législateur algérien», proclame-t-elle.
                              Les hommes, de leur côté, dans leur plaidoyer, avancent un prétexte classique pour justifier des gestes vicieux. «Une femme qui monte dans un bus pareil invite les hommes à se coller à elle, surtout celles qui portent des vêtements serrés», lance Ahmed, un habitué de ce genre de harcèlement dans les transports publics. Ce dernier choisit d’ailleurs les heures de pointe pour prendre le bus. Pour conclure, il sied de signaler que le harcèlement sexuel dans les transports en commun continuera à sévir, portant atteinte à la dignité des femmes, et ce, tant qu’un véritable arsenal juridique n’est pas adopté pour contrecarrer ce fléau.

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