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Polémique. Kamel Daoud et les “clichés orientalistes”

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  • Polémique. Kamel Daoud et les “clichés orientalistes”

    L’écrivain et journaliste algérien Kamel Daoud se retrouve au centre d’une polémique concernant son analyse des agressions qui ont eu lieu à Cologne la nuit de la Saint-Sylvestre. L’auteur est-il en réalité le sujet d’un procès permanent, comme il l’écrit ?

    Comment parler du harcèlement des femmes sans heurter certaines sensibilités ? C’est la question à laquelle se retrouve confronté Kamel Daoud après la publication le 31 janvier 2016, dans Le Monde (qui appartient au même groupe que Courrier international) d’une chronique en réaction aux agressions de Cologne la veille du nouvel an. Le 11 février, le quotidien français publie une tribune signée par un collectif d’intellectuels, 19 au total, dont des historiens et des sociologues qui estiment que “Kamel Daoud recycle les clichés orientalistes les plus éculés”.

    Daoud écrit : “Le rapport à la femme, fondamental pour la modernité de l’Occident, restera [au réfugié ou à l’immigré] parfois incompréhensible pendant longtemps lorsqu’on parle de l’homme lambda”, ou encore : “Le réfugié est-il donc ‘sauvage’ ? Non. Juste différent, et il ne suffit pas d’accueillir en donnant des papiers et un foyer collectif pour s’acquitter. Il faut offrir l’asile au corps mais aussi convaincre l’âme de changer.” Et aussi : “Le rapport à la femme est le nœud gordien, le second dans le monde d’Allah. La femme est niée, refusée, tuée, voilée, enfermée ou possédée.”

    Lieux communs navrants

    Les signataires de la tribune rétorquent : “Cet humaniste autoproclamé livre une série de lieux communs navrants sur les réfugiés originaires de pays musulmans”, quand il demande : “Le réfugié est-il donc sauvage ?” ; “S’il répond par la négative, le seul fait de poser une telle question renforce l’idée d’une irréductible altérité.” Selon eux, Daoud participerait à “l’insupportable routine de la mission civilisatrice et de la supériorité des valeurs occidentales qu’il évoque”.

    Le collectif relève : “Après d’autres écrivains algériens comme Rachid Boudjedra ou Boualem Sansal, Kamel Daoud intervient en tant qu’intellectuel laïc minoritaire dans son pays, en lutte quotidienne contre un puritanisme parfois violent. Dans le contexte européen, il épouse toutefois une islamophobie devenue majoritaire. Derrière son cas, nous nous alarmons de la tendance généralisée dans les sociétés européennes à racialiser ces violences sexuelles.” Et de mettre en garde contre le fait de “réactualiser les mêmes sempiternels clichés islamophobes”.

    Le 9 février, avant même la publication du texte du collectif, Kamel Daoud titrait Raïna Raïkoum (“Notre avis, votre avis”) sa chronique publiée dans Le Quotidien d’Oran, également lisible sur sa page Facebook. “Le procès permanent du ‘je’ par le ‘nous’”. Et de relever : “Ecrire sur la femme et le rapport maladif qu’on a avec la femme, le lien mort du désir, le corps sans but et sans liberté, est donc jugé ‘mauvais’ dès qu’on l’écrit dans un journal de l’Occident.”

    “Mais c’est dit, redit, accepté et dénoncé quand on le dit entre nous. Le passage de l’entre-nous oral à l’écriture publique est un tabou à ne pas briser. Tous on parle de la décadence du musulman, de l’écart entre ‘la foi et le rite’, de la pauvreté de sens et de la futilité du monde de la croyance, mais dès que cela est écrit et que vous êtes dans les médias, on le dénonce chez vous comme complot pour vendre des livres, comme traîtrise, comme déviance ou essentialisme indigène.”

    La dénonciation de l’entre-nous

    Daoud souligne : “Le crime est celui d’avoir donné de l’encre à la voix ou d’avoir écrit ce que chacun dit. Le crime est la dénonciation de l’entre-nous, la transgression du murmure clandestin de sa propre culture”. Et c’est alors que l’on se retrouve “sous l’inquisition d’un Occident en pleine errance d’âme, qui essaie de trouver en vous le chamane de ses angoisses, le témoin de ses convictions peureuses et la preuve de ses théories sur l’Autre. Sous l’inquisition des siens qui vous lapident pour votre singularité, ne comprennent pas le ‘je’ dans l’étable du ‘nous’ dominant, ne s’expliquent pas votre vision sauf sous l’angle de l’alimentaire, ne peuvent voir plus loin que la théorie du complot et la salive de l’âge d’or mort et enterré. Piégé, sommé, obligé, repoussé, brûlé, incompris et soupçonné ou trop coloré et aromatisé comme un exotisme trop convenant.”


    Daoud est victime d’une fatwa lancée le 16 décembre 2014 par l’imam intégriste Hamadache appelant à son meurtre. Selon l’imam, quand Daoud critique le rapport des musulmans à leur religion, il mène une guerre contre Allah.
    A noter que cette polémique survient alors que “Kamel Daoud, chroniqueur à Impact24 et collaborateur de nombreux médias internationaux, vient de recevoir [le 11 février] le prix Jean-Luc Lagardère du meilleur journaliste de l’année pour ses chroniques dans le journal français Le Point. A 46 ans, ce natif de Mesra, wilaya de Mostaganem, signe des chroniques dans plusieurs journaux algériens mais aussi internationaux, dont le prestigieux New York Times, aux Etats-Unis, ou La Repubblicca, en Italie. Kamel Daoud est également l’auteur de plusieurs livres dont Meursault, contre-enquête, roman qui lui a valu le prix Goncourt du premier roman. Composé de journalistes français renommés, le prix Jean-Luc Lagardère récompense ‘l’excellence journalistique’ pour la qualité des reportages, éditoriaux, ou portraits parus dans la presse”, annonce fièrement le site algérien Impact24.

    Concernant les agressions de Cologne, le quotidien allemand Die Welt signalait, dans son édition du 10 février, que “sur les 58 suspects interpellés jusqu’à présent, il y a 25 Algériens, 21 Marocains et trois Tunisiens. Trois Allemands et deux Syriens ont également été appréhendés. Les autres viennent d’Irak, de Libye, d’Iran et du Monténégro.” Cette information est reprise par le site Algérie Focus.


    le courrier international

  • #2
    Les signataires de la tribune rétorquent : “Cet humaniste autoproclamé livre une série de lieux communs navrants sur les réfugiés originaires de pays musulmans”
    et c'est qui, pour voir, les signataires de cette tribune?

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    • #3
      Selon eux, Daoud participerait à “l’insupportable routine de la mission civilisatrice et de la supériorité des valeurs occidentales qu’il évoque”.
      Je doute qu'on lui dise ça s'il s'est contenté juste de parler de et pour son pays !!!

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      • #4
        Nuit de Cologne : « Kamel Daoud recycle les clichés orientalistes les plus éculés »


        Collectif

        Dans une tribune publiée par le journal Le Monde le 31 janvier 2016, le journaliste et écrivain Kamel Daoud propose d’analyser « ce qui s’est passé à Cologne la nuit de la Saint-Sylvestre ». Pourtant, en lieu et place d’une analyse, cet humaniste autoproclamé livre une série de lieux communs navrants sur les réfugiés originaires de pays musulmans.


        Tout en déclarant vouloir déconstruire les caricatures promues par « la droite et l’extrême droite », l’auteur recycle les clichés orientalistes les plus éculés, de l’islam religion de mort cher à Ernest Renan (1823-1892) à la psychologie des foules arabes de Gustave Le Bon (1841-1931). Loin d’ouvrir sur le débat apaisé et approfondi que requiert la gravité des faits, l’argumentation de Daoud ne fait qu’alimenter les fantasmes islamophobes d’une partie croissante du public européen, sous le prétexte de refuser tout angélisme.



        Essentialisme

        Le texte repose sur trois logiques qui, pour être typiques d’une approche culturaliste que de nombreux chercheurs critiquent depuis quarante ans, n’en restent pas moins dangereuses. Pour commencer, Daoud réduit dans ce texte un espace regroupant plus d’un milliard d’habitants et s’étendant sur plusieurs milliers de kilomètres à une entité homogène, définie par son seul rapport à la religion, « le monde d’Allah ». Tous les hommes y sont prisonniers de Dieu et leurs actes déterminés par un rapport pathologique à la sexualité. Le « monde d’Allah » est celui de la douleur et de la frustration.
        Certainement marqué par son expérience durant la guerre civile algérienne (1992-1999), Daoud ne s’embarrasse pas de nuances et fait des islamistes les promoteurs de cette logique de mort. En miroir de cette vision asociologique qui crée de toutes pièces un espace inexistant, l’Occident apparaît comme le foyer d’une modernité heureuse et émancipatrice. La réalité des multiples formes d’inégalité et de violences faites aux femmes en Europe et en Amérique du Nord n’est bien sûr pas évoquée. Cet essentialisme radical produit une géographie fantasmée qui oppose un monde de la soumission et de l’aliénation au monde de la libération et de l’éducation.




        Psychologisation

        Kamel Daoud prétend en outre poser un diagnostic sur l’état psychologique des masses musulmanes. Ce faisant, il impute la responsabilité des violences sexuelles à des individus jugés déviants, tout en refusant à ces individus la moindre autonomie, puisque leurs actes sont entièrement déterminés par la religion.
        Les musulmans apparaissent prisonniers des discours islamistes et réduits à un état de passivité suicidaire (ils sont « zombies » et « kamikazes »). C’est pourquoi selon Daoud, une fois arrivés en Europe, les réfugiés n’ont comme choix que le repli culturel face au déracinement. Et c’est alors que se produit immanquablement le « retour du grégaire », tourné contre la femme, à la fois objet de haine et de désir, et particulièrement contre la femme libérée.

        Psychologiser de la sorte les violences sexuelles est doublement problématique. D’une part, c’est effacer les conditions sociales, politiques et économiques qui favorisent ces actes (parlons de l’hébergement des réfugiés ou des conditions d’émigration qui encouragent la prédominance des jeunes hommes). D’autre part, cela contribue à produire l’image d’un flot de prédateurs sexuels potentiels, car tous atteints des mêmes maux psychologiques. Pegida n’en demandait pas tant.




        Discipline

        « Le réfugié est-il donc sauvage ? », se demande Daoud. S’il répond par la négative, le seul fait de poser une telle question renforce l’idée d’une irréductible altérité. L’amalgame vient peser sur tous les demandeurs d’asile, assimilés à une masse exogène de frustrés et de morts-vivants. N’ayant rien à offrir collectivement aux sociétés occidentales, ils perdent dans le même temps le droit à revendiquer des parcours individuels, des expériences extrêmement diverses et riches.


        Culturellement inadaptés et psychologiquement déviants, les réfugiés doivent avant toute chose être rééduqués. Car Daoud ne se contente pas de diagnostiquer, il franchit le pas en proposant une recette familière. Selon lui, il faut « offrir l’asile au corps mais aussi convaincre l’âme de changer ». C’est ainsi bien un projet disciplinaire, aux visées à la fois culturelles et psychologiques, qui se dessine. Des valeurs doivent être « imposées » à cette masse malade, à commencer par le respect des femmes.


        Ce projet est scandaleux, non pas seulement du fait de l’insupportable routine de la mission civilisatrice et de la supériorité des valeurs occidentales qu’il évoque. Au-delà de ce paternaliste colonial, il revient aussi à affirmer, contre « l’angélisme qui va tuer », que la culture déviante de cette masse de musulmans est un danger pour l’Europe. Il équivaut à conditionner l’accueil de personnes qui fuient la guerre et la dévastation. En cela, c’est un discours proprement anti-humaniste, quoi qu’en dise Daoud.




        De quoi Daoud est-il le nom ?

        Après d’autres écrivains algériens comme Rachid Boudjedra ou Boualem Sansal, Kamel Daoud intervient en tant qu’intellectuel laïque minoritaire dans son pays, en lutte quotidienne contre un puritanisme parfois violent. Dans le contexte européen, il épouse toutefois une islamophobie devenue majoritaire. Derrière son cas, nous nous alarmons de la tendance généralisée dans les sociétés européennes à racialiser ces violences sexuelles.
        Nous nous alarmons de la banalisation des discours racistes affublés des oripeaux d’une pensée humaniste qui ne s’est jamais si mal portée. Nous nous alarmons de voir un fait divers gravissime servir d’excuse à des propos et des projets gravissimes. Face à l’ampleur de violences inédites, il faut sans aucun doute se pencher sur les faits, comme le suggère Kamel Daoud. Encore faudrait-il pouvoir le faire sans réactualiser les mêmes sempiternels clichés islamophobes. Le fond de l’air semble l’interdire.




        Le Monde


        Noureddine Amara (historien), Joel Beinin (historien), Houda Ben Hamouda (historienne), Benoît Challand (sociologue), Jocelyne Dakhlia (historienne), Sonia Dayan-Herzbrun (sociologue), Muriam Haleh Davis (historienne), Giulia Fabbiano (anthropologue), Darcie Fontaine (historienne), David Theo Goldberg (philosophe), Ghassan Hage (anthropologue), Laleh Khalili (anthropologue), Tristan Leperlier (sociologue), Nadia Marzouki (politiste), Pascal Ménoret (anthropologue), Stéphanie Pouessel (anthropologue), Elizabeth Shakman Hurd (politiste), Thomas Serres (politiste), Seif Soudani (journaliste).

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        • #5
          ça fait du bien d'entendre un autre son de cloche concernant ce chroniqueur, ici sur le forum beaucoup avait décrié ses chroniques, dénonçant ses articles qui tournent en rond sans apporter de quelconques solutions aux problèmes ou de nouvelles idées afin de changer...
          cette tribune sur le monde c'est le reflet de ce qui était écrit ici même dans ce forum par les détracteurs de daoud dont moi même je fais parti...

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          • #6
            cette tribune sur le monde c'est le reflet de ce qui était écrit ici même dans ce forum par les détracteurs de daoud dont moi même je fais parti...
            Je suppose ceux qui ne comprennent pas ce que veut dire ce daoud ou ne comprennent pas tout simplement le français. Ce qui était répété à l'envie par ses supporteurs

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            • #7
              Bonsoir

              Quelle tbahdilation,quel affront! Visiblement il lui manque la finesse et la nuance.

              Avoir le sens de la répartie est une qualité importante pour un écrivain, humaniste de surcroît. Il n'aurait jamais du écrire sur le sujet, si c'est pour verser dans la generalisation et l'essentialisme. Il a mélangé les cochons et les torchons. Dans cette affaire de réfugiés, il aurait mieux fait de se taire ou bien écrire sur ceux qui ont contribué au chaos et au déplacement de ces populations " barbares".
              البعره تدل على البعير

              Quand l’injustice devient la loi, la Résistance est un Devoir !✊🏼DZ

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              • #8
                @Marzouq
                chacun est libre de se délecter de ses chroniques comme n'importe qui est libre de les critiquer, perso ce qui m'énervait avec le fan club daoud c'est que lorsqu'on était pas d'accord avec arguments et ressenti à l'appui au lieu de contre argumenter on était taxé d'islamistes oeilfermé, ce genre de raccourcis à force c'etait pénible

                de plus je trouve ça dommage que cet article n'ait pas été écrit par des algériens, mais bon je pense qu'il aurait eu moins d'impact, alors on se console avec ce collectif d'historiens, d'anthropologues, sociologues etc que demander de plus ?
                sinon qu'il y a aussi beaucoup de femme dans ce collectif, ça va en défriser plus d'un

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                • #9
                  chacun est libre de se délecter de ses chroniques comme n'importe qui est libre de les critiquer, perso ce qui m'énervait avec le fan club daoud c'est que lorsqu'on était pas d'accord avec arguments et ressenti à l'appui au lieu de contre argumenter on était taxé d'islamistes oeilfermé, ce genre de raccourcis à force c'etait pénible
                  Exact; mais peut-être que les signataires sont des crypto-islamistes

                  de plus je trouve ça dommage que cet article n'ait pas été écrit par des algériens, mais bon je pense qu'il aurait eu moins d'impact, alors on se console avec ce collectif d'historiens, d'anthropologues, sociologues etc que demander de plus ?
                  sinon qu'il y a aussi beaucoup de femme dans ce collectif, ça va en défriser plus d'un
                  Ce collectif s'est rendu compte de la dangerosité de ses écrits pour leur société.

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                  • #10
                    tbahdilation

                    il aurait mieux fait de se taire ou bien écrire sur ceux qui ont contribué au chaos et au déplacement de ces populations " barbares".

                    ...;;;

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                    • #11
                      Mettons que la célébrité lui a trop monté à la tête ! Il est vrai que les généralisations dont il use dans ses chroniques le perdent et mettent à mal sa crédibilité. On peut être anti islamiste sans tomber dans le piège de l'islamophobie comme on peut être critique du monde arabe sans tomber dans le piège de l'arabophobie.

                      J'ai toujours beaucoup aimé lire cet auteur. Moins, ces derniers temps.

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                      • #12
                        Ce collectif s'est rendu compte de la dangerosité de ses écrits pour leur société.
                        En effet, ces intellectuels ont décelé la nocivité de ses écrits mais je crois le pire c'est le fait qu'ils comparent ses écrits à celui des écrivains orientalistes d'un autre siècle, ça montre un peu le degrés d'aliénation de daoud et jusqu'où son complexe d'arabe maghrébin peut le mener dans ses chroniques

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                        • #13
                          J'aime bien son style ,son écriture ,sa façon d'épingler le pouvoir ...Mais j'aime beaucoup moins(plutôt pas du tout ) quand il fait la danse du ventre pour plaire à certains ..Il va trop loin dans le cliché jusqu'au point d'être cité comme exemple par ce haineux de Filkenkraut .
                          L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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                          • #14
                            Molker

                            reste à voir si l'inverse est vrai, que Kamel cite en exemple filkinkrault. Ce serait vraiment le bouquet.

                            Commentaire


                            • #15

                              Après d’autres écrivains algériens comme Rachid Boudjedra ou Boualem Sansal, Kamel Daoud intervient en tant qu’intellectuel laïque



                              Kamel daoud et sa bande ne sortent pas du néant , ils sont le fruit d'une culture,d'une idéologie . la culture post coloniale en vigueur dans beaucoup de pays du sud , un mélange d'haine de soi , d'acculturation, , une façon de voir sa société via les filtres racistes laissés en héritage par les colons
                              Ces pays sont toujours prisonniers de la culture des colons , tant qu'ils n'apprendront pas à penser par eux même , à s'aimer ....il n'y aura aucun espoir à attendre

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