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"Nedjma" de Kateb Yacine traduit en tamazight

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  • "Nedjma" de Kateb Yacine traduit en tamazight



    ALGER- Une traduction en tamazight du roman "Nedjma", oeuvre majeure de l'écrivain et dramaturge Kateb Yacine est parue récemment, annonce le Haut commissariat à l'Amazighité (HCA) sur son site Internet.

    Le roman de Katab Yacine est traduit du français vers tamazight par Rabah Boucheneb qui a également traduit en langue berbère "Zadig", un conte philosophique de l'illustre écrivain et philosophe français Voltaire.

    Nedjma avait été traduit vers l'arabe en 2008 par Said Boutadjine. Paru en 1956, l'unique roman de Kateb Yacine est déjà traduit dans plusieurs langues européennes et en Japonais, notamment.

    Le HCA a édité à ce jour en tamazight sept oeuvres littéraires: "Tassilia" de Azzedine Mihoubi, "Le noir te va si bien" de Ahlam Mosteghanemi, "Les Citadelles érodées" de Mohamed Sari, "La nuit du Henné" de Hamid Grine, "Taous Amrouche" de Djoher Amhis, "Les jeux de notre enfance" de Noureddine Louhal et "La guerre de Jugurtha" de l'historien romain Salluste.

    L'institution, dédiée à la promotion de Tamazight, s'attele depuis quelques années, à racheter des droits d'édition afin de traduire des oeuvres de la littérature algérienne et universelle dans cette langue.

    Avec le concours de spécialistes de tamazight, le HCA avait également encadré en 2014 à Bechar des projets et des ateliers de traduction.
    APS dz
    dz(0000/1111)dz

  • #2
    Qu'il aille au diable,c'est un raciste qui n'a jamais aime les Annabis.
    Lui et ses camarades ont recus beaucoup de claques dans les bars Bonois mais il ne l'a pas mentionne dans Nedjma.
    My will is strong,it's my won't that is weak.

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    • #3
      qu'il aille au diable,c'est un raciste qui n'a jamais aime les annabis.
      Lui et ses camarades ont recus beaucoup de claques dans les bars bonois mais il ne l'a pas mentionne dans nedjma.
      +++

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      • #4
        Paru en 1956, l'unique roman de Kateb Yacine est déjà traduit dans plusieurs langues européennes et en Japonais, notamment.
        Bravo!!!
        Le keblouti doit être content là où il est qu'on ait finit de traduire son œuvre maîtresse dans sa langue natale!
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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        • #5
          Un texte inédit de Kateb Yacine inspirant la charte de la première Union des Écrivains Algériens ( 1963 )
          Nous présentons à nos lecteurs un document inédit de Kateb Yacine qui soulève un passionnant problème relevant aussi bien de l’intertextualité (grosso modo, un texte A inclus dans un autre texte B sous diverses formes) que du domaine de l’attribution (du texte B). Cet écrit de l’auteur de Nedjma a servi d’ossature essentielle pour la rédaction de la charte de la première Union des Écrivains Algériens proclamée le 28 octobre 1963 à Alger. Cette charte n’a jamais été signée par un auteur, mais tout le monde l’attribue à Jean Sénac, au titre de secrétaire général de cette organisation. Aussi, ce texte dépourvu de signataire est-il de Jean Sénac, comme on l’a toujours cru, ou de Kateb Yacine, comme l’atteste ce document, ou des deux auteurs ? Pour pouvoir répondre à ces questions, remontons à la genèse de la création de l’Union des Écrivains Algériens.

          La première idée de création de l’Union des Écrivains Algériens est exprimée collectivement en février 1963 lors du premier débat sur la culture nationale organisé par l’hebdomadaire El Moudjahid (n° 113 du 2 février 1963 et 114 du 9 février 1963). Avec sa fougue et l’impétuosité de la jeunesse, Sénac s’est tout de suite activé pour la réalisation de cet objectif dans lequel il jouera un rôle considérable. Une commission informelle comprenant Ahmed Taleb-Ibrahimi, Bachir Hadj-Ali, Mouloud Mammeri, Jean Sénac, et occasionnellement Kateb Yacine, Mohand Tazerout et Mustapha Toumi, a tenu des réunions préparatoires. Dès le 22 mars 1963, Sénac lança à la télévision un appel relatif à ce premier stade de constitution de l’association. Le 27 mars 1963, il écrit à une cinquantaine d’écrivains et de peintres Algériens et d’Algérie «n’ayant pas démérité pendant la guerre de libération nationale », les invitant à une séance de travail prévue le 29 mars 1963 à la librairie En Nahda (dirigée à Alger par Abdelkader Mimouni au 2, rue Mohamed Larbi Ben M’Hidi), siège provisoire de l’union en gestation jusqu’à l’attribution d’un local définitif au 12, rue Ali Boumendjel ( arrêté du préfet d’Alger du 9 mars 1965 ). La réunion en question s’est concrétisée par :

          – D’une part, un communiqué annonçant que « des écrivains et des peintres ont envisagé la création d’une Union des Écrivains et d’une Union des Arts Plastiques dans la perspective d’une Fédération Nationale des Arts et des Lettres ». L’Union des Arts Plastiques, sous la présidence de Bachir Yellès, directeur de l’École Nationale des Beaux-Arts, fera défection le 23 avril 1963 et entamera son propre processus de création qui aboutira le 15 avril 1964 à l’Union Nationale des Arts Plastiques.

          – D’autre part, une commission préparatoire élargie au fur et à mesure des adhérents et des réflexions des uns et des autres.

          Une seconde réunion a eu lieu le 26 avril 1963 et a décidé d’envoyer « à tous les écrivains algériens » trois formulaires, en notant que la précédente réserve ( n’accueillir que les « écrivains n’ayant pas démérité pendant la guerre de libération nationale ») a été levée, grâce à Sénac, selon sa déclaration ( In Jean-Pierre Péroncel-Hugoz, Assassinat d’un poète, Marseille, Éditions du Quai-Jeanne Laffite, 1983, p 142 : « j’ai été le premier à l’Union des écrivains à refuser l’épuration et à prôner la clémence » ). Ces formulaires ont pour objet de demander respectivement de remplir une fiche biobibliographique, de faire des propositions pour les statuts et un « manifeste de l’union des écrivains », avec une réponse aux questions-clés suivantes: comment définir l’écrivain algérien, son mode d’adhésion à l’union et son rôle en Algérie ? Dans sa lettre de transmission, Sénac – signataire de tous les documents énumérés ci-dessous – demande le renvoi des trois imprimés avant le 10 mai 1963 en vue de la tenue d’une réunion de la commission préparatoire chargée d’étudier les propositions émises et d’élaborer les projets de textes du manifeste, des statuts et de la liste des membres, lesquels seront soumis à l’adoption définitive de l’assemblée générale prévue le 15 mai 1963. C’est donc dans ce cadre que Kateb – comme d’autres – a envoyé son projet de manifeste que l’on pourrait dater de cette période. Après de multiples séances de travail, la commission préparatoire met au point le projet de « manifeste » (qui devient « charte ») et des statuts. Le 28 octobre 1963, Sénac rédige un communiqué « L’union nationale des écrivains algériens est née et a adopté, après amendements, sa charte et ses statuts », avec Mouloud Mammeri comme président et Jean Sénac en tant que secrétaire général. Nous allons examiner respectivement les principales caractéristiques de ces deux documents, charte et statuts, et comment les énonciations de Kateb Yacine ont été « retravaillées », c’est-à-dire « amendées » par Sénac. Si la rédaction définitive de la charte appartient à Sénac, il est indéniable que le préambule relève de l’écriture de Kateb. Pratiquement tous les segments de phrases ont été transformés sans porter atteinte à leur intelligibilité. Les exemples suivants nous montrent les passages des propositions initiales de Kateb (K.Y.) à la version définitive de Sénac (J. S.) :

          K.Y. : « De tous les pays de l’Afrique libérée, l’Algérie est celui dont la littérature a franchi ces dernières années les frontières du monde. Ceci, nous la devons à notre peuple dont les luttes acharnées ont donné leur portée aux voix profondes et si diverses de l’Algérie ».

          J. S. : « La littérature algérienne a franchi ces dernières années d’innombrables frontières. Cette situation, nous la devons d’abord à notre peuple dont la lutte a donné leur portée aux voix profondes et si diverses de l’Algérie indépendante ».

          K.Y. : « Sans cette juste guerre, cette guerre de libération, nul n’aurait lu nos livres, et nos meilleures œuvres ne seraient pas écrites. C’est le chant des martyrs, c’est le chant des ancêtres enfin victorieux qui passe à travers nous. Notre victoire n’est pas celle de la force aveugle. Nous l’avons remportée contre la barbarie colonialiste, contre l’obscurantisme et toutes les forces de servitude ».

          J. S. : « C’est le chant des martyrs, celui des ancêtres, mais surtout la jeune espérance qui passent à travers nous. Notre guerre fut aussi une Insurrection de l’Esprit. Notre victoire est celle des forces du progrès contre l’obscurantisme et toutes ses formes de servitude ». Notons que l’expression « Insurrection de l’Esprit » est récurrente dans la prose critique de Sénac et est du poète français Jean Grosjean (…)

          Quand Boumediene ordonnait à Kateb Yacine de se taire ...

          Dis à Kateb Yacine de se taire et de se consacrer à l'écriture.” Ces propos sont de l'ex-président Houari Boumediene qui enjoignait à Kateb Yacine de ne pas prendre la parole en public.
          Med Saïd Mazouzi, qui les a rapportés, sur le ton de l'anecdote, dans l'excellent documentaire consacré par Ali Fatah Ayadi à l'auteur de Nedjma et diffusé dans la soirée de mercredi dernier sur BEUR TV, dira qu'il a été convoqué par l'ex-président dans son bureau pour le charger de transmettre l'ordre de se taire à l'écrivain et dramaturge qui s'occupait, à l'époque, de l'animation culturelle au sein du ministère du Travail. L'injonction, racontera l'ex-ministre, est venue suite à la saisine du président par Ahmed Taleb Ibrahimi qui n'avait pas apprécié que Kateb Yacine lui apportât la contradiction dans une conférence que l'actuel fondateur du parti Wafa avait animée au TNA.
          Le Soir d'Algérie le 25 - 03 - 2006
          a cette époque le ministre de la culture Ahmed Taleb Ibrahimi a bien exercer une compagne de propagande contre Kateb Yacine pour satisfaire la tendance islamiste au sien du pouvoir
          dz(0000/1111)dz

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          • #6
            Qu'il aille au diable,c'est un raciste qui n'a jamais aime les Annabis.
            Lui et ses camarades ont recus beaucoup de claques dans les bars Bonois mais il ne l'a pas mentionne dans Nedjma
            Cela démontre qu'il est peut-être qu'il et plus cultivé que ceux des bars "bonois".

            Il faut dissocier l'oeuvre de la personne. Céline a tenu des propos monstrueux ,cela n’enlève rien aux bijou qu'est "voyage au bout de la nuit".

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            • #7
              Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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              • #8
                Je suis choqué par ce que j'ai pu lire...
                Oui Céline est un très grand écrivain, ses écrits sont très profonds et il n'a pas son pareil pour brosser un tableau du banal quotidien. Bien...
                Par contre, l'homme est un anti-sémite de première, il déteste les pauvres...
                Alors je ne comprends pas ce que vous reprochez à Kateb Yacine mis à part le fait qu'il critique l'Algérie...

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                • #9
                  Qu'il aille au diable,c'est un raciste qui n'a jamais aime les Annabis.
                  cela prouve que tu n'as pas lu nedjma..
                  t comme leftissi...

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                  • #10
                    t comme leftissi...
                    et pourtant je t'ai dit que je t'ignore et t'ai demandé d 'en faire de même.
                    quant à ton ivrogne alcoolique, c'est une opinion générale et une vérité absolue.

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                    • #11
                      Tu cherches une fiche de lecture tawenza...
                      Faut pas jeter le bébé avec l'eau sale, enfin c'est toi qui voit...

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                      • #12
                        et pourtant je t'ai dit que je t'ignore et t'ai demandé d 'en faire de même.
                        quant à ton ivrogne alcoolique, c'est une opinion générale et une vérité absolue.
                        1- c toi qui dis m'ignorer.. conséquence tu ne devrais pas lire ce que je mets
                        2- c mesquin de traiter un homme décédé d'ivrogne.. je te laisse réfléchir

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                        • #13
                          amar,

                          je suis aussi choqué par ce que j'ai lu sur ce grand homme de lettres de la trempe de faulkner..

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                          • #14
                            Cet ivrogne alcoolique qui défend la langue berbere et voue aux gémonies l'Islam, la langue arabe et tous ce qui est arabe, ne parle pas même un mot de berbere. il est de sedrata et sa famille est arabophone, les sedratis parlent de lui comme d'une peste, une honte pour leur ville.
                            Quant aux mythomanes qui prétendent que ses œuvres étaient interdites du temps de boumediene, j'atteste que dans les années 70s j'étais au lycée et nous avons étudié son œuvre nedjma sans censure, librement et sans mesures particulières. Même ses œuvres théâtrales, "l'homme aux sandales de caoutchouc" et "la guerre de deux milles ans" étaient jouées dans les théâtres régionaux, voire même passées à la télévision nationale, ses publications étaient librement vendues dans les librairies, j'en atteste. et Quels affreux menteurs, ces propagandistes !
                            Dernière modification par leftissi, 26 mars 2016, 12h16.

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                            • #15
                              un poème de kateb yacine

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