Vers 2 h du matin, Omar Mir Seddique Mateen, un tireur armé d’un fusil d’assaut et d’un pistolet, a fait irruption dans la boîte de nuit bondée et a ouvert le feu. Selon le dernier bilan des autorités, cette attaque qualifiée de «terroriste» a fait 50 morts et 53 blessés, le plus lourd bilan d’une fusillade aux Etats-Unis. En fin de journée, le groupe Etat islamique a revendiqué l’attaque par le biais de son agence d’information Amaaq.
Allégeance à Daech «Quand j’ai entendu les coups de feu, j’ai d’abord cru que cela faisait partie de la musique», a affirmé Kenneth Melendez au Orlando Sentinel. «Mais j’ai réalisé ce qui était en train de se passer. Je me suis mis à courir et ai vu quelqu’un avec le bras en sang. Je me suis dit que c’était réel et j’ai continué à courir.»
Un policier qui n’était pas en service mais assurait la sécurité de l’établissement a riposté, selon John Mina, le chef de la police d’Orlando. Plus de 300 personnes étaient dans le club à ce moment-là. Le tireur, né à New York en 1986, s’est alors retranché avec des otages jusqu’à l’assaut des policiers d’élite sur le coup de 5 h du matin. Les forces de l’ordre ont provoqué une explosion pour le déconcerter avant de pénétrer sous des tirs nourris dans le club avec un véhicule blindé. Le tireur a été tué. Une trentaine de personnes a sans doute été sauvée grâce à cet assaut, selon John Mina. Un officier de police d’Orlando, touché à la tête, a été sauvé par son casque. L’enquête dirigée par le FBI a rapidement permis d’identifier le tireur et tentait hier de déterminer les motivations d’Omar Mateen. «C’est clairement un acte terroriste», a réagi très vite Rick Scott, le gouverneur de Floride, au cours d’une conférence de presse sur les lieux de la tragédie. Le scénario et le mode opératoire de cette attaque rappellent beaucoup celle qui a frappé San Bernardino (14 morts) en décembre 2015.
Selon la chaîne NBC, qui a parlé avec le père du suspect, Omar Mateen aurait été furieux de voir deux hommes s’embrasser sous les yeux de son fils de 3 ans à Miami. Sa femme l’a décrit comme violent. NBC a aussi révélé que le tireur aurait appelé la police avant la fusillade pour clamer son soutien à al-Baghdadi, le leader de l’Etat islamique, à qui il a fait allégeance avant de passer à l’action. Selon le FBI, le tireur s’était radicalisé et a été suivi et entendu par des agents en 2013 et 2014. Il avait alors pu conserver son port d’arme.
Source: tdg.ch
Allégeance à Daech «Quand j’ai entendu les coups de feu, j’ai d’abord cru que cela faisait partie de la musique», a affirmé Kenneth Melendez au Orlando Sentinel. «Mais j’ai réalisé ce qui était en train de se passer. Je me suis mis à courir et ai vu quelqu’un avec le bras en sang. Je me suis dit que c’était réel et j’ai continué à courir.»
Un policier qui n’était pas en service mais assurait la sécurité de l’établissement a riposté, selon John Mina, le chef de la police d’Orlando. Plus de 300 personnes étaient dans le club à ce moment-là. Le tireur, né à New York en 1986, s’est alors retranché avec des otages jusqu’à l’assaut des policiers d’élite sur le coup de 5 h du matin. Les forces de l’ordre ont provoqué une explosion pour le déconcerter avant de pénétrer sous des tirs nourris dans le club avec un véhicule blindé. Le tireur a été tué. Une trentaine de personnes a sans doute été sauvée grâce à cet assaut, selon John Mina. Un officier de police d’Orlando, touché à la tête, a été sauvé par son casque. L’enquête dirigée par le FBI a rapidement permis d’identifier le tireur et tentait hier de déterminer les motivations d’Omar Mateen. «C’est clairement un acte terroriste», a réagi très vite Rick Scott, le gouverneur de Floride, au cours d’une conférence de presse sur les lieux de la tragédie. Le scénario et le mode opératoire de cette attaque rappellent beaucoup celle qui a frappé San Bernardino (14 morts) en décembre 2015.
Selon la chaîne NBC, qui a parlé avec le père du suspect, Omar Mateen aurait été furieux de voir deux hommes s’embrasser sous les yeux de son fils de 3 ans à Miami. Sa femme l’a décrit comme violent. NBC a aussi révélé que le tireur aurait appelé la police avant la fusillade pour clamer son soutien à al-Baghdadi, le leader de l’Etat islamique, à qui il a fait allégeance avant de passer à l’action. Selon le FBI, le tireur s’était radicalisé et a été suivi et entendu par des agents en 2013 et 2014. Il avait alors pu conserver son port d’arme.
Source: tdg.ch
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