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Emprunt national : l’État a levé 568 milliards de dinars

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  • Emprunt national : l’État a levé 568 milliards de dinars

    Emprunt national : l’État a levé 568 milliards de dinars
    TSA - 13:02 dimanche 13 novembre 2016 | Par Ali Idir | Actualité

    Pour la première fois, le gouvernement a fourni, ce dimanche 13 novembre, le montant levé par l’État via l’emprunt obligataire national lancé du 17 avril au 16 octobre 2016. Au total, 568 milliards de dinars ont été collectés, selon le ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, cité par l’agence officielle. « Nous avons réalisé 568 milliards de dinars jusqu’au 16 octobre 2016. C’est un montant très important et je suis très satisfait des résultats de cette opération », a déclaré le ministre en marge de la réunion gouvernement-walis.

    L’emprunt obligataire a servi à combler une partie du déficit budgétaire colossal de l’année 2016.
    Othmane BENZAGHOU

  • #2
    Le budget de fonctionnement étant couvert par la fiscalité, le budget d’équipement est quoi d'autre que des investissements...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #3
      le ratio dette/pib est monté de 3.5% avec cet emprunt

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      • #4
        Il y a de la marge pour arriver à 81% dans le royaume enchanté...
        Othmane BENZAGHOU

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        • #5
          Le truc auquel il faut faire attention c'est les dévaluation du dinar. L'egypte qui a émis le même type d'emprunt (pour financer le dédoublement du canal) va rencontrer le même problème. Tu prêtes 1000 dinars (équivalent à xx dollars) en 2016 et tu te fais rembourser 1000 dinars 8 ans plus tard (hors rendement) mais équivalent à 2 fois moins de $$$....
          La dévaluation est l'ennemi des émissions obligataires. Sans compter que ça assèche les liquidité des banques qui ne peuvent plus financer l'économie.

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          • #6
            La dévaluation est l'ennemi des émissions obligataires. Sans compter que ça assèche les liquidité des banques qui ne peuvent plus financer l'économie.
            La BCA a annoncé que si le pétrole se maintenait au niveau actuel, il n'y aura pas de dévaluation d'ici 2 ans... Les obligations souveraines sont d'excellents collatéraux pour développer le marché du refinancement, atone jusqu'à présent, par l'excès des liquidités...
            Othmane BENZAGHOU

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            • #7
              Il me semble que depuis 1 an le dinar à déjà glissé de près de 20%, non ?
              Et ce sans tenir compte du différentiel de taux entre celui de la BCA et celui du square port said.

              Commentaire


              • #8
                Il me semble que depuis 1 an le dinar à déjà glissé de près de 20%, non ?
                Et ce sans tenir compte du différentiel de taux entre celui de la BCA et celui du square port said.
                Depuis le 25 aout 2015, le cours EUR/DZD tourne autours de 120DZD/€, il suffit d'aller sur n'importe quel site d'historique de taux de change...
                Othmane BENZAGHOU

                Commentaire


                • #9
                  Il me semble que depuis 1 an le dinar à déjà glissé de près de 20%, non ?
                  40% depuis 2014 et 90% depuis 2008. 1$ valait 60 dinars en 2008 actuellement c'est 111 et 170 au marché noir.

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                  • #10
                    Ott,

                    La BCA! késiquoi?
                    La Banque d'Algérie (Donc la BA) a remplacé la BCA depuis la loi 90-10 du mois d'avril 1990....Je suis toujours étonné de voir des gens l'appeler ainsi surtout par un jeune initié comme toi.


                    Par contre, cette phrse me laisse plus perplexe.

                    BCA a annoncé que si le pétrole se maintenait au niveau actuel, il n'y aura pas de dévaluation d'ici 2 ans... Les obligations souveraines sont d'excellents collatéraux pour développer le marché du refinancement, atone jusqu'à présent, par l'excès des liquidités...
                    Tu peux me donner la source de cette déclaration? (Je ne pense pas qu'on puisse parler de dévaluation dans une économie de marché supposée être auto régulée...C'est antinomique.

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                    • #11
                      BUREAUX DE CHANGE : CE N’EST PAS DEMAIN LA VEILLE

                      Eco News le Mercredi 05 Octobre 2016


                      «L’ouverture des bureaux de change n’est pas à l’ordre du jour » a indiqué aujourd’hui le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Loukal en marge de la cérémonie du lancement officiel de e-paiement à Alger.

                      L’ouverture des bureaux de change qui est tant attendue par les opérateurs économiques et les financiers afin de mettre un peu d’ordre dans la sphère informelle de la devise devenue la place principale de la majorité des opérations de change n’est pas à l’ordre du jour a, clairement souligné le gouverneur de la Banque d’Algérie.

                      Ce dernier, expliqué cet éloignement par les conditions qui ne sont pas réunies pour la mise en fonctions de ces centre de changes. « Il y a des conditions pour le lancement de bureaux de changes qui doivent être efficaces dans le marché de la devises » a-t-il expliqué. Or, jusqu’à présent ces conditions ne sont pas encore réunies, de ce fait, « il faut encore attendre », a-t-il ajouté. Mais il se gardera de dire quelles sont ces conditions à réunir.

                      Pour sa part le ministre des finances, Hadji Baba Ami, a souligné que les bureaux de changes sont autorisés par la loi, par ailleurs, la gestion de leurs accréditations relève « des prérogatives de la Banque d’Algérie». Une position complètement différente de celle de l’ex-gouverneur de la Banque d’Algérie, qui n’avait pas cessé d'avancer les dates du lancement de ces bureaux de changes. Ce qui n’a pas été fait laissant la place ouverte au marché informel. Une situation qui arrange tout le monde comme l’affirmait l’ex-ministre de l’Intérieur, Dahou Ould Kablia.

                      Un dinar plus stable

                      Concernant la dégringolade qu’a connu le dinar algérien durant ces deux dernières années, le premier argentier du pays et le gouverneur de la Banque d’Algérie se sont montrés rassurants quant à une stabilité de la valeur de notre monnaie sur le marché. Ainsi, Hadji a souligné qu’il n y a pas de décision de dévaluation de dinar, mais il s’est déprécié suite à la fluctuation qui est intervenue entre le dollar américain et l’euro.

                      Toutefois, il a précisé que le dinar est stable depuis plusieurs mois, et cela grâce à la stabilité des deux devises citées. Le même argument est avancé par Loukal qui a expliqué que la dépréciation qu’a connu le dinar est due à « la gestion des mécanismes de parité entre notre monnaies avec les monnaies des dix-sept pays avec lesquels nous démarchons ». Toutefois, il a signalé que « depuis juin dernier le dinars connaît une stabilité « et, l’on s’attend à une amélioration ».

                      Répondant à une question sur une éventuelle utilisation de l’argent récolté dans le cadre de l’emprunt obligataire pour financer le déficit budgétaire, Loukal a fait de savoir que l’opération n’est pas encore achevée. De ce fait, il n’est pas utile de faire dans la spéculation, a-t-il expliqué. Par ailleurs, il a insisté sur le fait qu’il « est important que l’argent de l’épargne soit utilisé pour l’investissement » comme cela est prévu depuis le début. Aussi, il ne « pense pas que l’argent de l’épargne soit destiné à autre chose» a-t-il expliqué.
                      Saha Boubritis,

                      les financiers décryptent les déclarations des gouverneurs des banques centrales sur les politiques courts, moyens et longs termes... Pour ce qui ets de la BCA, je m'adresse à un étranger et lui précise le C pour Centrale, pour l'anecdote...
                      Othmane BENZAGHOU

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                      • #12
                        Ott,

                        C'est, finalement, plus grave que ce que je pensais.

                        J'espère que tu fais la différence entre une dévaluation et une dépréciation de la monnaie....Même si le résultat est le même, la mécanique, la philosophie et surtout le message envoyé est très différent.

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                        • #13
                          J'espère que tu fais la différence entre une dévaluation et une dépréciation de la monnaie....Même si le résultat est le même, la mécanique, la philosophie et surtout le message envoyé est très différent.
                          Le message de Loukal aux opérateurs économiques a très bien été compris... C'est d'ailleurs pour la dépréciation qui a été faite par son prédécesseur que plusieurs levées de bois verts ont été faites à son encontre...

                          Je te répète, s'il y a pas de nouveaux chocs pétroliers, la situation du taux de change restera maitrisée...

                          PS : Certains articles de presse sont même allés à affirmer que le coût des commandes militaires, premier budget national, devraient rester maitrisé sur les 3 prochaines années... Le taux de change ne bougera pendant au moins 2 ans...
                          Othmane BENZAGHOU

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                          • #14
                            C'est d'ailleurs pour la dépréciation qui a été faite par son prédécesseur que plusieurs levées de bois verts ont été faites à son encontre...
                            Et moi, je te répète que la dépréciation, contrairement à la dévaluation, n'est pas le fait du prince...C'est le marché qui décide. La banque centrale dispose de leviers pour intervenir sur ce marché mais pas sûr que le marché réagisse dans le sens attendu par la BA. Enfin, je te croyais initié à ce genre de techniques. Désolé.

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                            • #15
                              Et moi, je te répète que la dépréciation, contrairement à la dévaluation, n'est pas le fait du prince...C'est le marché qui décide. La banque centrale dispose de leviers pour intervenir sur ce marché mais pas sûr que le marché réagisse dans le sens attendu par la BA. Enfin, je te croyais initié à ce genre de techniques. Désolé.
                              Les mécaniques de gestion d'un taux de change flottants sont plus subtiles. Elles ne sont pas correlées exclusivement à l'offre et la demande, le marché, même si ces mécaniques participent à mieux prendre en compte cette composante, qu'un taux de changé admnistré...

                              PS : Evitons de personnaliser le débat, tout le monde en sortira grandit... oeilfermé
                              Othmane BENZAGHOU

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