Chaque année, à la même période, la polémique de fêter ou pas le réveillon du jour de l’an est lancée. Beaucoup d’Algériens rejettent cette fête au prétexte qu’elle nous vient de l’Occident.
Chaque année, à la même période, la polémique de fêter ou pas le réveillon du jour de l’an est lancée. Beaucoup d’Algériens rejettent cette fête au prétexte qu’elle nous vient de l’Occident. D’autres trouvent que c’est une belle occasion de faire la fête, «le réveillon est un rendez-vous à ne pas manquer».
À chacun ses arguments et sa vision des choses. Si nombre d’Algériens renoncent au réveillon, c'est par manque d'argent. «Il faut faire attention pour ne pas être dans le rouge et éviter de pleurer après les fêtes.» La hausse des prix enregistrée en cette fin d’année rend Ahmed amer et âpre. «J’ai un budget assez serré pour encore faire des dépenses inutiles. Je n’ai pas envie de me réveiller en 2017 avec des dettes. Le réveil risque d’être trop dur.» De l’autre côté, il y a ceux qui n’hésitent pas à organiser de véritables soirées du réveillon, certains vont même aller jusqu'à sortir les économies pour fêter la venue du nouvel an sous d’autres cieux. Les hôtels, les restaurants et les discothèques se préparent des jours à l’avance pour peaufiner un programme où la fiesta va durer jusqu’au bout de la nuit. Certains hôtels se sont même fait une réputation particulière grâce à leurs réveillons légendaires où les chebs du raï et les DJ font danser des foules entières, ivres de plaisir. Dîners de gala, animation musicale, orchestres et spectacles d’humoristes, tout a été prévu pour offrir à leurs clients un réveillon inoubliable. Seul hic, il faudra dépenser beaucoup d’argent pour espérer assister à ces soirées magiques. Inutile de dire qu’à cause de ces prix d’accès, le réveillon devient tout simplement un projet qui nécessite un certain sacrifice.
L’Occident fascine, le Sud fait rêver
Par ailleurs, célébrer le jour de l’an en plein désert doré, à la belle étoile, cela fait rêver beaucoup d’Algériens, notamment les jeunes et les couples fraîchement mariés. Et aujourd’hui, de nombreuses agences de voyages proposent des formules de séjour pour profiter de ce cadre magnifique et de cette atmosphère accueillante et chaleureuse. Néanmoins, les prix ne sont pas encore abordables pour toutes les bourses. L’étranger fascine, mais le Sud continue à subjuguer. Et Taghit, Timimoune, Tamanrasset et Ghardaïa font de la résistance face à ces destinations internationales qui viennent leur voler des voyageurs. «Le Sud, avec ses paysages et ses sites magnifiques, attire les Algériens, notamment les jeunes. En cette période de fin d’année, nous mettons en place des voyages organisés destinés pour les groupes d’étudiants qui veulent découvrir le Sud», nous dira Nada, gérante d’une agence de voyages. Des associations se mettent aussi de la partie en planifiant des voyages collectifs et des circuits réveillon dans les dunes Djanet et Timimoune. Alger et ses environs offrent également plusieurs alternatives, plus économiques et plus «musicales». Plusieurs chanteurs et groupes de musique animeront des soirées dans plusieurs restaurants de la capitale. Bals masqués, défilés de mode, annonces et spots publicitaires sont les meilleurs appâts utilisés.
Farida Larbi
ELMOUDJAHID
Chaque année, à la même période, la polémique de fêter ou pas le réveillon du jour de l’an est lancée. Beaucoup d’Algériens rejettent cette fête au prétexte qu’elle nous vient de l’Occident. D’autres trouvent que c’est une belle occasion de faire la fête, «le réveillon est un rendez-vous à ne pas manquer».
À chacun ses arguments et sa vision des choses. Si nombre d’Algériens renoncent au réveillon, c'est par manque d'argent. «Il faut faire attention pour ne pas être dans le rouge et éviter de pleurer après les fêtes.» La hausse des prix enregistrée en cette fin d’année rend Ahmed amer et âpre. «J’ai un budget assez serré pour encore faire des dépenses inutiles. Je n’ai pas envie de me réveiller en 2017 avec des dettes. Le réveil risque d’être trop dur.» De l’autre côté, il y a ceux qui n’hésitent pas à organiser de véritables soirées du réveillon, certains vont même aller jusqu'à sortir les économies pour fêter la venue du nouvel an sous d’autres cieux. Les hôtels, les restaurants et les discothèques se préparent des jours à l’avance pour peaufiner un programme où la fiesta va durer jusqu’au bout de la nuit. Certains hôtels se sont même fait une réputation particulière grâce à leurs réveillons légendaires où les chebs du raï et les DJ font danser des foules entières, ivres de plaisir. Dîners de gala, animation musicale, orchestres et spectacles d’humoristes, tout a été prévu pour offrir à leurs clients un réveillon inoubliable. Seul hic, il faudra dépenser beaucoup d’argent pour espérer assister à ces soirées magiques. Inutile de dire qu’à cause de ces prix d’accès, le réveillon devient tout simplement un projet qui nécessite un certain sacrifice.
L’Occident fascine, le Sud fait rêver
Par ailleurs, célébrer le jour de l’an en plein désert doré, à la belle étoile, cela fait rêver beaucoup d’Algériens, notamment les jeunes et les couples fraîchement mariés. Et aujourd’hui, de nombreuses agences de voyages proposent des formules de séjour pour profiter de ce cadre magnifique et de cette atmosphère accueillante et chaleureuse. Néanmoins, les prix ne sont pas encore abordables pour toutes les bourses. L’étranger fascine, mais le Sud continue à subjuguer. Et Taghit, Timimoune, Tamanrasset et Ghardaïa font de la résistance face à ces destinations internationales qui viennent leur voler des voyageurs. «Le Sud, avec ses paysages et ses sites magnifiques, attire les Algériens, notamment les jeunes. En cette période de fin d’année, nous mettons en place des voyages organisés destinés pour les groupes d’étudiants qui veulent découvrir le Sud», nous dira Nada, gérante d’une agence de voyages. Des associations se mettent aussi de la partie en planifiant des voyages collectifs et des circuits réveillon dans les dunes Djanet et Timimoune. Alger et ses environs offrent également plusieurs alternatives, plus économiques et plus «musicales». Plusieurs chanteurs et groupes de musique animeront des soirées dans plusieurs restaurants de la capitale. Bals masqués, défilés de mode, annonces et spots publicitaires sont les meilleurs appâts utilisés.
Farida Larbi
ELMOUDJAHID
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