Un professeur de l'université de Miliana tué par ses étudiants

[Chegevara]

Un jeune enseignant à l'université de Khémis Miliana a été mortellement agressé par deux de ses étudiants cet après midi avons nous appris de source concordantes. Il s'agit de M. Karoui Serhan (Photo) qui a reçu plusieurs coups de marteau dans la tête par les deux individus.

Nos sources précisent que ces étudiants assassins se sont acharnés sur leur propre professeur qui les a empêché de tricher durant l'examen. Avec cet acte sauvage, la violence à l'université atteint un pic sans précédent.


Il y a deux semaines c'est un enseignant à l'université de Msila qui avait miraculeusement échappé à une tentative de meurtre par des étudiants. Il s'en est sorti après un séjour dans le coma.
Algerie1.

[Boubibtis]

La peine doit être exemplaire.

Cela me fait rappeler le ver du poète égyptien Ahmed Chawki

قم للمعلم وفه التبجيلا
كاد المعلم ان يكون رسولا
Respecte énormément l'enseignant
L'enseignant a failli être un prophète

[m.rico]

Très triste pour le sort de ce mr, très triste pour l'éducation, triste pour l'omnipresence de la violence

[ACAPULCO]

ces étudiants assassins se sont acharnés sur leur propre professeur qui les a empêché de tricher durant l'examen.

je n'en crois pas mes yeux , des universitaires qui trichent dans un examen, alors ils ont eu leur bac en trichant

[m.rico]

Pas que leur bac mais toute leur existence est une enorme tricherie

[molker]

C'est lamentable ,à l'image de l'école qui est lamentable ...

[Pomaria]

c'est la pire des horreurs !?

Des monstrueux sauvages ont osé tuer leur prof juste parce qu’il les a empêcher de tricher ???

dans le passé, on avait entendu de cas de violence envers les profs,

mais là c'est passé au stade supérieur.




Allah yarhmou...

Ca me fait vraiment de la peine. il a peut être laissé une femme et des enfants.

c'est inadmissible. ces 2 meurtriers, il faut les pendre ou les buter sur la place publique ! tfou 3âlihoum !

tous les enseignants doivent se lever d'une seule voix pour exiger à l'état de légiférer rapidement, et intervenir pour punir sévèrement la moindre petite menace contre les enseignants.

parce que là, c'est la débauche totale.

[Alryib3]

Allah irahmou.

L'impunité et l'écartement du droit chemin est en train de nous mener au point de non retour en tant que société. Ca va nous retomber sur la gueule tout ca.

[Mallow]

Allah yarahmo

C'est triste!

[xenon]

Allah yarahmou,c'est révoltant.
Est ce que les enseignants universitaires vont manifester leurs mécontentement,ou alors comme le reste des algériens "la yahat 3ala man tounadi.."

[elfamilia]

Le premier pas vers un tel acte abominable c'est la dévalorisation et la voyourisation de l'université par le pouvoir (un des pseudos-étudiants qui a à son actif plusieurs agressons é été nommé ministre) qui ne veut pas que l'université joue le rôle qu'il lui revient : penser, produire et proposer des solutions.

Il y a quelques mois des enseignants ont été agressés à l'arme blanche à l'intérieur même de l'université. L'un des auteurs de cette agression qui a été radié à vie a fini par être imposé pour passer les examens.

[YuruKyara]

Allah yarahmou

C'est incroyable qu'il y ait autant de violence à l'université. Il aurait fallu les faire passer en conseil de discipline...

Est ce que les enseignants universitaires vont manifester leurs mécontentement,ou alors comme le reste des algériens "la yahat 3ala man tounadi.."

Je pense qu'ils devraient.

[Digital]

allah yerahmou
c révoltant de lire de telles horreurs ,la peine de mort doit etre retablie dans ce pays

[Pomaria]

merci el familia pour ce partage !

une semaine avant ce meurtre odieux, voilà ce qui s'est passé :

UN Étudiant radié à vie, mais intégré par le Doyen à l'examen: Grogne à l’université d’Alger III
letempsdz - 05 Juin 2017
Les enseignants de l'université d'Alger 3, option sciences politiques, ont dénoncé hier l'introduction à l'examen de rattrapage un étudiant radié à vie des universités algériennes le 5 juin en cours.

Dans une publication postée sur sa page Facebook, le Cnes estime que l'introduction de cet étudiant, radié pour avoir agressé des enseignants de la faculté d'économie d'Alger par le doyen lui-même, témoigne du mépris et de la complaisance de ce responsable, dans la vulgarisation des actes d'agressions qui se sont multipliés cette année.

En dépit des contestations des enseignants surveillants, l'étudiant, arrivé avec 40 minutes de retard, a pu passer son examen. Le Cnes estime que ce doyen a usé de son autorité pour imposer l'étudiant. Une action qui vise à banaliser la violence au sein de nos universités qui ont connu depuis le début de l'année en cours un bon nombre de cas d'agressions contre des enseignants et des responsables universitaires. En effet, des agressions, menaces, intimidations physiques et morales ont été dénoncés sans que cela interpelle les responsables de l'Enseignement supérieur ou des pouvoirs publics.

On se rappelle encore l'incident gravissime qu'a connu l'Université de M'sila où un enseignant a été agressé par deux étudiants. La victime était dans un état comateux au service de réanimation d'un hôpital de la wilaya. L'enseignant en question, Mohamed Mili en l'occurrence, a été victime d'une indigne agression qui peut être classée dans le registre de tentative d'homicide volontaire par un groupe d'étudiants à l'enceinte même de l'Institut de gestion des techniques urbaines, avait dénoncé le Cnes.

Des faits similaires ont été enregistrés au niveau des universités de Dély Brahim et au niveau de l'annexe de Kherrouba (Alger) où des professeurs ont été agressés physiquement par près de 300 agents de sécurité. Les réseaux sociaux avaient également relié plusieurs vidéos d'agression d'enseignants de l'Université de Journalisme d'Alger par des étudiants. Certains d'entre eux, transportés d'urgence à l'hôpital, ont déposé plainte au niveau de la justice.

Pour comprendre ce phénomène qui s'est installé méthodiquement dans ces hauts lieux du savoir, un professeur de l'enseignement supérieur explique que montée de la violence a été banalisée et généralisée par la passivité des pouvoirs publics qui ne pense qu'à s'acheter une paix sociale quand bien même éphémère. L'enseignant universitaire Mohammed Sibachir a estimé que cette action participe à faire de la violence un comportement anodin, assurant qu'aujourd'hui, l'université algérienne est en danger. Il a également indiqué que l'environnement universitaire est entaché d'irrégularité. Ce qui sert l'injustice au sein de notre société elle-même, à en croire notre interlocuteur. Une injustice qui encourage la violence qu'on veut rendre anodine par l’impassibilité et l'impunité.

Mais selon le professeur Sibachir, la vulgarisation de cette violence renseigne sur la médiocrité amplifiée dans nos universités. Selon lui, la responsabilité incombe à tous. «Cette violence est d'essence sociétale, encouragée par les pouvoirs publics qui s'entêtent à s'acheter une paix sociale fictive en tolérant la brutalité qui devient ancrée dans les mœurs des Algériens. Il explique également que la politique de l'assistanat engendre ce phénomène. Il s'agit d'une dégradation de l'échelle des valeurs, a-t-il estimé.

Pour parer à ce phénomène et sauver l'université algérienne de ce mal qui ne tardera pas à la gangrener si les pouvoirs publics ne prennent pas très vite leurs responsabilités, Mohamed Sibachir préconise la mise en place d'une politique publique urgente à même de rendre la crédibilité à notre université.

Selon lui, des études d'appréciation de la situation actuelle des universités et leurs prestations doivent être effectuées. Ensuite, il recommande de mettre en place un comité de veille, puis mettre en chantier des lois pratiques pour aller de l'avant et chasser la médiocrité qui s'installe de nos facultés.

Fella Hamici

[saeed]

Allah yarhmou