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L' Algérie, l’odeur du pays, rihat el bled

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  • L' Algérie, l’odeur du pays, rihat el bled

    Pour moi , l'odeur du pays est celle de l'Indépendance. Un pays ne respire et ne peut fleurir bon que lorsqu'il est libre et indépendant. Pour autant c'est certain pour ceux qui y sont nés y ont grandis et vécus , l'odeur du pays est celle du pays qui les as vus naître. Surtout si il a les senteurs du jasmin et de l'oranger.

    ===

    « La Belgique, disait Brel, c’est l’odeur de la confiture dans le corridor de ma grand-mère ». Ne parle-t-on pas chez nos « exilés » volontaires ou non, guidés par leurs destins, de l’odeur du pays, de « rihat el bled » ?

    L’Algérie, est tellement senteurs, parfums, et regards sur ses nombreux passés et son seul avenir, cueillis dans un territoire si grand, que des générations successives suffiront à peine à le parcourir, à lire en ses rires et en ses pleurs, les gouttes d’espoir qui l’habitent malgré tout. Ceux qui comptent faire partager cet espoir avec leurs progénitures, leur expliquer que ce pays a besoin d’elles comme elles ont besoin de lui ; ceux-là doivent se mettre au travail. D’abord, les raisons des discours sur la citoyenneté devraient moins l’emporter sur les discours de la raison, pour éviter les amalgames où se mêlent d’incohérentes terminologies importées voire ramassées çà et là dans certaines cultures livresques, symboles d’une adolescence tardive. Les choses les plus simples deviennent parfois complexes, pendant qu’on ne veut voir souvent dans la complexité, que de la simplification, jusqu’à passer à côté de l’essentiel.

    La simplicité c’est que la citoyenneté se traduit par des actes, des réflexes, des résultats, où que l’on soit. Une lutte contre les propres perversions de chacun. La complexité c’est d’arriver à éviter la tentation humaine lorsqu’elle devient violente et destructrice, et de l’orienter ver un terrain d’expression approprié pour échapper au mal, au pire, à l’irréversible. La citoyenneté a horreur de la morale, lorsqu’elle tend à prendre toute la place, ne laissant que peu d’espace au texte, seul témoin transmissible de la mémoire. Ce ne sont pas de vaines paroles pour meubler un vide, une panne. En retenant que « l’enfer est partout mais que le paradis est aussi partout ». Au cours d’un pèlerinage de l’amour d’un pays, René, du haut de ses quatre vingt ans affirme, une larme retenue par sa seule dignité à ne pas montrer la faiblesse de son corps : « là-bas on n’est pas chez nous, ici on n’est plus chez nous où dois je partir ? ». Il ne s’agissait pas dans ses propos de papiers administratifs régularisant une quelconque situation d’existence, ou de celle de sa famille. Un peu comme ceux qui ont fui volontairement le pays au moment où il avait besoin de tous et qui reviennent maintenant en donneurs de leçons. Les « cerveaux fuyants » qui ont coûté à l’Algérie tant de sacrifices, tant d’espoirs et qui l’ont abandonnée à la sauvagerie, à la corruption et à l’affairisme au lieu de se battre ne serait-ce que par leur seule présence, par le seul maintien d’un lien. Non, René parlait de cette osmose qu’une terre crée avec les êtres qui l’habitent ne serait-ce qu’un temps et qui sont capables de ressentir le bonheur qu’elle leur procure, ne serait-ce qu’un moment.

    Les signes d’un bien-être inégalable au point de ne plus l’oublier malgré ce qui s’y est passé. Ce qui s’y est passé appartient à l’Histoire qui saura, le moment venu, restituer ses douleurs loin de toute passion. L’Histoire sait attendre patiemment. Elle restituera peut-être que l’indépendance d’un peuple est une affaire de principes inscrits dans les humanitaires, véhiculés par tant de littératures, tant de souffrances de part et d’autre. Que l’indépendance ne doit pas être mise entre des mains tremblantes de peur devant le bonheur. Qu’à l’indépendance de l’Algérie de nombreux Pieds-Noirs ont rejoint la « métropole » où le décret Crémieux devait leur donner plein droit de « Dunkerque à Tamanrasset ». Avant leur arrivée au port de Marseille en ce mois de juillet 62, le maire de l’époque venait de déclarer « Marseille a 150 000 habitants de trop, que les Pieds-Noirs aillent se réadapter ailleurs. ». Pendant qu’à l’initiative de la CGT, les dockers brandissaient en guise d’accueil des pancartes sur lesquelles on lisait « les Pieds-Noirs à la mer ». En réalité, la vaste majorité de ces « rapatriés » appartenait à la classe ouvrière ou à un prolétariat urbain de petits employés.

    La population était urbaine à 85 %, composée de petits fonctionnaires, artisans et commerçants, dont le revenu moyen était inférieur de 15 % à celui des Français métropolitains. Le niveau d’instruction dépassait rarement le certificat d’étude primaire. 5 % seulement étaient des agriculteurs propriétaires et les très grandes fortunes se comptaient sur les doigts d’une main. Ils ont eu mal en partant d’Algérie. Très mal. Ils ont eu plus mal encore en débarquant sur cette terre de France, inconnue pour la plupart d’entre eux. Une terre dont ils ne portaient en fait qu’une citoyenneté, un simple certificat de nationalité qui avait le malheur de préciser leurs lieux de naissance. Un morceau de papier, sans soleil, sans bruit. Cela était-il suffisant ? Non. Ils étaient d’abord et avant tout Pieds-Noirs d’Algérie.

    L’armée coloniale et l’OAS c’était autre chose. C’était le refus de voir clair. Pieds-Noirs ici comme là-bas, mais surtout là-bas, après le retour des contingents métropolitains qui leur avaient collé le sobriquet, dont les différentes explications n’ont jamais fait l’unanimité. Là-bas ils étaient chez les « Frankaoui », les « Patos ». Ici ils étaient chez eux. En 1959 ils étaient 1.025.000, soit 10,4 % de la population vivant en Algérie. Chez eux, depuis des générations. Là-bas ils durent affronter les invectives racistes, notamment de la gauche communiste, qui les caricaturait comme des colons profiteurs. Là-bas on n’avait rien compris malgré la fameuse déclaration du Général De Gaulle. Une tromperie de plus de l’ordre colonial inexplicable sinon par l’épuisement des richesses de terres et d’hommes pour la seule logique du profit qui comporte en son sein les germes destructeurs de la guerre. Et la logique du profit a toujours et partout semé la guerre seul aboutissement garanti.

    Toujours à dresser les uns contre les autres dans une division qui n’a d’égal que le crime contre l’Humanité. La logique du profit devrait un jour être identifiée comme un crime contre l’Humanité. Un jour. Lorsque René admire le comportement des enfants dans la rue, lorsque la porte de son ancien logement dans le centre d’Oran lui est ouverte avec un chaleureux accueil de gens qu’il n’a jamais connu, il en tire une grande fierté à peine manifestée par un sourire discret, accompagné d’une rougeur oculaire. Il sent que la citoyenneté est ce sentiment qui vous permet de ressentir que vous êtes chez vous, que vous n’avez jamais quitté votre terre, lorsque vous pensez qu’elle est dans votre coeur, vos images de jeunesse. Ici. Bien que vos papiers soient là-bas. Bien sûr qu’il regrette que les rues et les intérieurs d’immeubles soient sales, que l’urbanisme soit un mélange de genres sans cohérence, mais il retient l’essentiel. L’essentiel pour lui c’est qu’il est là ne serait-ce que le temps de reprendre sa mémoire pleine d’amour pour un pays qu’il a tant aimé.

    Un pays qui lui a donné l’amour de Clémence et des deux enfants qui y sont nés et dont il garde au moins une odeur. Mais René, lui, n’avait pas d’autre choix. Clémence qui était née dans un village oranien, avait écrit un jour au «Quotidien d’Oran », devenu sa passerelle avec l’Algérie « l’Algérie est pour moi le plus beau pays du monde. Elle est belle, elle est généreuse. Mon amour pour elle sort par tous les pores de ma peau et je crois que seule la mort apaisera ma souffrance ! Les années passent mais notre souffrance est toujours aussi profonde, nous aussi sommes très isolés, nos racines... Continuez de l’aimer ce si beau pays, il vous le rendra au centuple ». Elle est revenue pour y fêter ses 77 ans et lui transmettre la preuve que la citoyenneté c’est surtout cet amour qui sent bon envers une terre.

    Par Le Quotidien d'Oran

  • #2
    "Pendant qu’à l’initiative de la CGT, les dockers brandissaient en guise d’accueil des pancartes sur lesquelles on lisait « les Pieds-Noirs à la mer ». En réalité, la vaste majorité de ces « rapatriés » appartenait à la classe ouvrière ou à un prolétariat urbain de petits employés".

    Mais alors pourquoi ces prolétaires n'ont pas soutenu l'indépendance algérienne? Une question fondamentale car tous les éléments étaient réunis, en Algérie, afin que la classe laborieuse s'érige une nation pleine de soleil et d'amitié.

    Peut-on être exploité et cependant xénophobe? Alors qu'un l'idéal devrait l'emporter:classe (prolétaire) contre classe (nantie).

    Commentaire


    • #3
      Laititia
      Mais alors pourquoi ces prolétaires n'ont pas soutenu l'indépendance algérienne? Une question fondamentale car tous les éléments étaient réunis, en Algérie, afin que la classe laborieuse s'érige une nation pleine de soleil et d'amitié.

      Peut-on être exploité et cependant xénophobe? Alors qu'un l'idéal devrait l'emporter:classe (prolétaire) contre classe (nantie).
      Chère Laititia
      Parce que rien n’est jamais simple dans l’histoire, surtout dans celle de l’Algérie. En 1954, à mon avis, 9 musulmans sur 10 ne pensent pas à l’indépendance. Il y a une volonté pour que les choses changent, qu’il y est plus de justice, moins d’inégalités, mais on ne parle pas d’indépendance. Lorsque surviennent les attentats le 1er novembre, la majorité des Musulmans et des Pieds-noirs ne se sentent pas vraiment concernés et n’y croient pas. Il faut dire les choses telles qu’elles étaient à l’époque. Le FLN d’ailleurs aura beaucoup de mal à mobiliser les Musulmans dans cette guerre qui démarre. Entre les deux communautés il n’y a pas de passif, aucune haine, elles vivent ensemble en se respectant, au contraire de tous les clichés de colons etc…

      Il n’y a que 3,5% des Pieds noirs qui vivent de l’agriculture, certains ne possèdent que quelques lopins de terre, une dizaine d’hectares. Si ils ont, un, deux ou trois ouvriers Musulmans travaillant pour eux, ils sont tout de même obligé de se lever tôt le matin pour aller à la tache, on ne peut pas les traiter de colons dans le sens péjoratif du terme. Les grosses propriétés existent bien sur, mais beaucoup appartiennent à des groupes financiers étrangers à l’Algérie, les ciments Lafarge par exemple et d’autres, voir à la France. Il y a aussi les gros colons, Borgeaud etc…

      Il reste tout de même 96,5 % de Pieds-noirs qui sont ouvriers, petits commerçants, fonctionnaires. C’est vrai, que leur niveau intellectuel est très moyen, le Certificat d’Etude Primaire étant déjà une limite. Ils commencent à travailler assez jeune, 14 ou 15 ans pour la plupart. En définitive, peu de choses les différencient des Musulmans, mise à part la religion, ce qui n’est pas un problème, et surtout le fait que les Musulmans n’ont pas la citoyenneté Française, ce qui est déjà une injustice énorme et paradoxale, d’où va découler tout ce qui se passera ensuite.

      Mais alors pourquoi ces prolétaires n'ont pas soutenu l'indépendance algérienne?
      C’est une très bonne question.

      S’il y a eu, comme nous le disions dans ce forum sur un autre fil, de nombreuses erreurs historiques de part et d’autre des deux communautés, le FLN en a commise une d’énorme, à mon avis. C’est de s’attaquer aux populations civiles. Et je dis cela sans aucune haine ou esprit partisan, il faut regarder l’histoire telle qu’elle est, et sans passions.

      Dés lors que les premiers attentats ont touchés des civils, des femmes, des enfants (attentats de la Corniche ou du Milk’bar à Alger et d’autres …) Il s’est installé un processus irréversible dans l’escalade de la violence entre les deux communautés, la haine engendrant la haine. Ceux qui avaient été touchés dans leur chaire, par la perte d’une femme ou d’un enfant, décidèrent de se venger. Et c’est d’autres innocents, Musulmans cette fois, qui payèrent le lourd tribut. Ils voudront également venger leurs morts, etc... etc... Le fossé grandira un peu plus chaque jour entre les deux communautés par la politique du « œil pour œil et dent pour dent »

      En 1962, trop de sang avait été versé entre les deux communautés, trop de veuves ou d’orphelins, pour que la réconciliation puisse aboutir, l’affaire était terminée et de la plus mauvaise manière qu’il soit.

      50 ans ont passés, les esprits se sont un peu apaisés, les larmes ont séchées, nous pouvons regarder tout cela avec un peu plus de recul. Et nous pouvons constater toutes les erreurs commises de part et d’autre, avec sang froid. Peut-être que le FLN aurait du, je ne sais pas comment, consulter la communauté Pieds-noirs. Bien sur, cela n’aurait pas été facile, je l’admets, mais il aurait eu déja le mérite de l’avoir fait. Et puis qui sait, avec un peu de temps, cela aurait marché peut-être, personnellement je le pense.

      Nous ne pouvons refaire l’histoire, mais essayons au moins d’effacer les erreurs commises, de part et d’autre j’insiste, et de regarder l’histoire les yeux dans les yeux, sans faux semblants, sans hypocrisie, sans se voiler la face.

      Ce n'est que mon avis, mais il est sincere et remplit de paix.
      Dernière modification par BEO, 10 février 2007, 07h01.

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      • #4
        Bonjour aux forumistes et salut à toi BEO,

        Ton analyse est très intéressante et mérite d'autres contributions avec pour examen la position des intéressés, c'est-à-dire des Algériens et notamment quant à savoir s'ils sont disposés à tourner la page d'une des plus grandes tragédies du siècle passé.

        L'Histoire-avec un grand «H» est laborieuse du fait qu'elle implique la sensibilité et l'idéologie de celui qui entend l'expliciter.

        Dans le cas algérien, on est en droit de se demander si la France, le 8 mai 1945 à Sétif, avait perçu le nouveau courant indépendantiste qui allait s'emparer du monde en commettant une erreur sanguinaire et qui marquera à jamais le conscient des autochtones de l'Algérie?

        Sans doute les attentats du FLN sont condamnables mais n'est-ce pas là «l'arme» du faible contre une puissance et que d'aucuns-particulièrement Sartre et Jeanson- avaient légitimé en l'occurrence, ce d'autant que les résistants français avaient recouru aux mêmes méthodes contre l'occupation de l'Allemagne nazie.

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        • #5
          Bonjour Laititia,

          Tu le dis :

          L'Histoire-avec un grand «H» est laborieuse du fait qu'elle implique la sensibilité et l'idéologie de celui qui entend l'expliciter.
          C’est tout le problème, est-il encore trop tôt pour traiter ce sujet ? peut-être.

          Dans l’affaire qui nous intéresse, c'est-à-dire le rapport entre les deux communautés, il faut laisser de coté, à mon avis, certaines actions de la France. Je m’explique, dans cette histoire il y a plusieurs acteurs avec des intérêts différents et des rôles plus ou moins importants.

          1- Les Musulmans, avec de nombreuses revendications légitimes concernant leurs statuts et les inégalités dont ils sont victimes.
          2- La France, pour qui l’Algérie est un département Français et qui est très et surtout attaché à conserver le Sahara pour les raisons que l’on sait.

          On pourrait s’en tenir là, des colonisés contre des colonisateurs.

          Mais toujours à mon avis, ce serait passer à coté d’éléments importants qui ont leurs importances.

          Il y deux autres éléments, ou acteurs, qui vont être déterminant dans cette affaire, plus qu’on ne le pense, et avec de graves conséquences.

          1- L’armée Française, cela n’a rien à voir avec l’Algérie, mais il y a eu Diên Biên Phu avec la déroute que l’on sait. L’armée, lorsque l’on connaît cette histoire, considère qu’elle a été vendue et a une revanche à prendre au niveau de son honneur. D’une part, il faut être un bien mauvais stratège pour enfermer le principal de ses troupes dans une cuvette entourée de montagnes représentant autant de bases d’artilleries ennemis pour pilonner la position, devenant du fait intenable. D’autre part, les communistes Français sabotant les armes qui étaient livrées aux troupes en Indochine. Bref, ce n’est pas le sujet, mais l’armée Française dans cette affaire se sent cocu, par son propre gouvernement, son propre pays, si vous me permettez l’expression. Comme toutes les armées du monde, un soldat va au combat sans trop savoir pourquoi, et n’a pas trop le choix, toujours pour soi-disant défendre la patrie. Ce qui ne supporte pas, comme les marines US revenant du Viet-nam, c’est d’être ensuite traité de salauds et d’assassins par ceux qui l’ont envoyé à la guerre se faire tuer. Je pense que l’on peut comprendre cela.


          Donc, l’armée en 54 est dans cet état d’esprit. A nouveau, on lui demande de défendre la patrie en Algérie, un militaire comme dans tous les pays du monde ne discute pas les ordres, de savoir s’ils sont bons ou mauvais, il les exécute, il n’a de toute façon pas le choix. Mais, prudent par rapport à l’Indochine, l’armée exige cette fois ci des garanties. De Gaulle les lui donnera, pour ensuite abandonner une victoire qui a tant fait de morts pour rien de parts et d’autres. L’armée ne l’acceptera pas, ce qui amènera le putsch des généraux avec les conséquences que l’on connaît. En définitive, l’enjeu n’était pas pour les militaires l’Algérie, mais bien leur honneur et le sentiment d’être à nouveau trahi par leur propre pays. Cela aurait pu se passer ailleurs, dans une autre guerre pour d’autres enjeux.

          Il faut tenir compte de cet élément pour comprendre ce qui s’est vraiment passé entre la France et son armée, ayant pour conséquences et comme théâtre de combat, le drame Algérien

          2- La population européenne d’Algérie. Eux oui ils sont Français… à 90% d’origine Espagnoles, Italiennes ou Maltaises. En fait, ils se considèrent eux-mêmes comme Français, mais d’Algérie avant tout. La nuance, sans être véritablement dans les esprits à l’époque, existe et a son importance. En vérité, ils ne se posent pas trop de questions, ils sont là, c’est leur pays et ils y sont bien, point. La condition des Musulmans, c’est vrai qu’ils ne s’en préoccupent pas trop. La petite population Pieds-noirs, pour les différencier des gros colons, est majoritaire. De condition ouvrière, ils sont plus préoccupés par leurs soucis quotidiens, chacun sa m…. comme on dit.

          Les Musulmans ? Ils les connaissent bien, ils vivent ensemble, partageant joies et tristesses des familles. Ils font partie de ce mélange de races à l’époque en Algérie, Italiens, Espagnols, Français, et il y a les Musulmans, ni plus, ni moins. La différence de la religion, bof ! paradoxalement on y pense même pas, alors qu’elle aurait pu être la source du conflit. Seul différence, peu de mariages mixtes, mais d'un commun accord, tout le monde se respecte. Leur niveau intellectuel et culturel est celle d’un peuple ouvrier. Ce n’est pas péjoratif, j’en fais partie, mais bon…. Ils se content d’une vie simple, influencée par la culture orientale, les uns ayant déteint sur les autres, aujourd’hui je mange grâce à Dieu, demain on verra. Dans cette affaire ils sont mis hors jeu d’entrée, personne ne leur demande leurs avis et ils se retrouvent malgré eux mêlé dans une affaire qui leur échappe totalement, auquelle ils ne comprennent rien.

          Il faut donc bien prendre en considérations ces quatre éléments, ces quatre acteurs, pour commencer à comprendre un peu mieux ce qui s’est passé.

          Et c’est pourquoi je disais précédemment qu’il ne faut pas mélanger la politique de la France en Algérie et les Pieds-noirs autochtones, quoi qu’on en dise. Le FLN aurait du mener son combat contre l’armée est ne pas toucher aux civils. Encore aujourd’hui je ne comprends pas pourquoi le FLN s’en est pris aux populations européennes, qui quelque part n’avait rien à voir, qui pour la plupart n’était que des ouvriers, des acteurs figurants n’ayant aucun rôle important dans cette affaire.

          Désolé d’avoir été un peu long, j'ai essayé de résumer, mais l’affaire est bien compliquée.
          Dernière modification par BEO, 10 février 2007, 09h24.

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          • #6
            Pour répondre à Laititia, je dirais que, concernant le terrorisme, l'idée selon laquelle "la fin justifie les moyens" est, à mon avis la plus grosse erreur du XXe siécle.

            Aucune idélogie n'a le droit de sacrifier la vie d'innocents sur l'autel de ses idéologies (ne revient-on pas aux sacrifices humains propitiatoires ?). Pr contre, il me semble que les résistants ne s'en sont jamais pris à la population civile, surtout pas aux femmes et aux enfants, mais visaient les infrastructures nazis.

            N'oublions pas que sur les murs d'Algérie, fleurissait le slogan "La valise ou le cercueil". Où était alors la possibilité de créer une Algérie libre et fraternelle ?

            La lecture de l'histoire que donne Beo est certes très cohérente et son explication de l'engrenage de la haine bien convaincante, mais comme les pieds-noirs, ne sous-estime-t-il pas la puissante aspiration d'indépendance des "autochtones".

            A propos, je lisais à peine l'introduction à "Abd el-Kader : écrits spirituels" (merci Alya !) et me disais que, décidemment, la vrai civilisation était bien du côté de l'émir et non des généraux français !

            Commentaire


            • #7
              Rusgunium
              La lecture de l'histoire que donne Beo est certes très cohérente et son explication de l'engrenage de la haine bien convaincante, mais comme les pieds-noirs, ne sous-estime-t-il pas la puissante aspiration d'indépendance des "autochtones".
              Bonjour rusgunium,

              « Comme les Pieds-noirs » je suis Pieds-noirs, lol.

              Pour répondre à ta question, je ne pense pas qu’en 54 il y est une puissante aspiration à l’indépendance de la part des Musulmans. Il y a une volonté de changer les choses, certes, de rétablir les inégalités, bien sur. Mais plutôt dans l’esprit de Ferrat abbas ou Messali Hadj, c'est-à-dire la citoyenneté Française pour tous.

              Je pense que cette volonté d’indépendance viendra après 58. Déçu par les promesses non tenues de De Gaulle et la montée de la violence entre les communautés.

              L’indépendance du jour au lendemain paraissait techniquement impossible, personne n’y croyait vraiment. Et à mon avis, c’est en 58 que toutes solutions pacifiques furent volontairement gâchées par la France. Autrement, il fallait je pense d’abord partir sur une autonomie, pendant 10 ou 15 ans, pour envisager ensuite sereinement l’indépendance. Cela d’une part aurait évité des milliers de morts et d’autre part permit à l’Algérie indépendante de s’envoler sur de meilleurs bases.

              Mais le problème c’est qu’en 58 De Gaulle sait que l’indépendance de l’Algérie est inéluctable, la France ne pouvant intégrer 10 000 000 de Musulmans au sein de la république. Car forcement si l’Algérie était resté Française, il fallait donner la citoyenneté à tous les habitants de ce pays, notamment au 90% qui le composait, c’est la moindre des choses.

              Mais De gaulle demande malgré tout aux militaires de gagner cette guerre, tout en sachant la finalité. Pour une seule raison, d’arriver à la table des négociations à Evian en position de force et conserver le Sahara, ce qui fut fait dans les textes. On ne peut trouver de stratégie politique plus perfides et plus sournoises, avec à la clé des milliers de morts et de sacrifiés pour rien.

              N’oublions pas, d’autre part, que l’Algérie est un pays qui peut faire peur, économiquement parlant. Elle possède de nombreuses richesses, une situation stratégique. Une Algérie stabilisée sur le plan politique et ouverte à l’extérieur, devient une Algérie prospère et puissante. Ce n’etait peut-être pas l’intérêt de beaucoup à l’époque et toujours aujourd’hui… Il ne faut pas reveiller l'eau qui dort, dit-on chez nous.

              Je pense, sans vouloir faire d’ingérence, que les Algériens d’aujourd’hui devraient se poser les bonnes questions concernant leur avenir… Les bonnes réponses viendront d’elles mêmes. Si cela n’est pas déjà fait d’ailleurs. Mais c'est un autre sujet...
              Dernière modification par BEO, 10 février 2007, 15h06.

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              • #8
                "Pour répondre à Laititia, je dirais que, concernant le terrorisme, l'idée selon laquelle "la fin justifie les moyens" est, à mon avis la plus grosse erreur du XXe siécle.

                Aucune idélogie n'a le droit de sacrifier la vie d'innocents sur l'autel de ses idéologies (ne revient-on pas aux sacrifices humains propitiatoires ?). Pr contre, il me semble que les résistants ne s'en sont jamais pris à la population civile, surtout pas aux femmes et aux enfants, mais visaient les infrastructures nazis.

                N'oublions pas que sur les murs d'Algérie, fleurissait le slogan "La valise ou le cercueil". Où était alors la possibilité de créer une Algérie libre et fraternelle ?

                La lecture de l'histoire que donne Beo est certes très cohérente et son explication de l'engrenage de la haine bien convaincante, mais comme les pieds-noirs, ne sous-estime-t-il pas la puissante aspiration d'indépendance des "autochtones".

                A propos, je lisais à peine l'introduction à "Abd el-Kader : écrits spirituels" (merci Alya !) et me disais que, décidemment, la vrai civilisation était bien du côté de l'émir et non des généraux français !".

                Sur le principe, tu as tout à fait raison lors des griefs décrétés au "terrorisme". Albert Camus-dans le drame algérien-postule le même constat que toi.

                Bien plus complexe est de cautionner que des attentats sont l'unique moyen du faible contre la toute puissance d'un Etat.

                Je reconnais que des meurtres d'innocents pour une cause sont ignobes, mais malheureusement lorsque des adversaires sont incapables de dialoguer et négocier, quel autre moyen alors pour le faible démunit de tout? Grève de la faim à la manière de Gandhi?

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                • #9
                  C'est un problème de conscience...

                  Mais encore une fois, je ne vois pas le rapport dans la bataille d'Alger, entre l'armée Française et le FLN, avec une bombe dans un bar touchant des civils. Ou au Casino de la corniche, il ya avait en plus des Musulmans ce jour là dans l'établissement et parmi les victimes, je veux bien qu'on m'explique.

                  Quel est l'interet militaire?

                  Plutôt faire sauter un camion bourré de soldats ou un truc comme ça... C'est pas vraiment plus difficile, je pense et plus éfficace.

                  Mais bon... c'est ainsi, je pense que l'on aurait pu faire autrement, c'est mon avis.

                  Commentaire


                  • #10
                    bonsoir BEO

                    C'est un problème de conscience...

                    Mais encore une fois, je ne vois pas le rapport dans la bataille d'Alger, entre l'armée Française et le FLN, avec une bombe dans un bar touchant des civils. Ou au Casino de la corniche, il ya avait en plus des Musulmans ce jour là dans l'établissement et parmi les victimes, je veux bien qu'on m'explique.

                    Quel est l'interet militaire?

                    Plutôt faire sauter un camion bourré de soldats ou un truc comme ça... C'est pas vraiment plus difficile, je pense et plus éfficace.

                    Mais bon... c'est ainsi, je pense que l'on aurait pu faire autrement, c'est mon avis.
                    Il faut remonter un peu plus haut dans l'histoire pour parler de ce probleme, et pas a partir de 1954!

                    Je vais essayer de ne pas trop devenir subjective c'est trop difficile.
                    Donc si je comprend ta logique, les algeriens avait tort de prendre les armes
                    pour se liberer? c'est grave ca. je precise je ne suis pas entrain de faire l'eloge
                    de la violence.

                    Tu dis dans ton texte plus haut que les pieds-noirs avait de petits lots de terrain et il fallait que ils se reveillent tot...etc etc. mais je reve. je suis sure que tu sais tres bien que si l'Algerie n'est pas francaise ou integree a la France aujourd'hui c'est grace aux premiers colons. Ils etaient contre l'assimilation pourtant c'etait l'ideal civilisateur qui donnait bonne conscience
                    aux Metropolitains. Il y'avait une manoeuvre consciente de detruire ce que on appelait la societe " musulmane" et ses institutions traditionnelles de la part de ces nouveaux venus. et ceci en introduisant un droit francais modulé.
                    Les nouveaux venus on refuse des le debut toute forme de reforme en barrant
                    la route a Paris a toute tentative de traiter des affaires algeriennes a partir de la bas. donc ils sont coupables plus que l'etat francais officiel de l'epoque et aussi de la decadence de la vie des algeriens.
                    Aujourd'hui je pense que cette politique est la cause de nos tourments.


                    toutes les terres fertiles algeriennes ont ete distribuees et meme vendus a des prix tres bas au nouveaux colons des 1872. Tout ces nouveaux arrivants
                    de Malte, Espagne et Italie en ajoutant les Alsaciens-Lorrains. Et Grace a la loi Warnier en 1873 qui a fait dans la speculation des affaires foncieres.

                    pour revenir a Abdel el Kader je ne pense pas que il etait un pacifiste puisque c'est lui qui a organisé la premiere insurrection et ce qui lui a valu l'exil apres sa reddition.

                    remettre en cause la guerre d'Algerie? pourquoi ne pas remettre en cause
                    la presence de la France en Algerie? c'est curieux quand meme non?

                    tu parles de l'effet sans la cause.

                    Commentaire


                    • #11
                      Il me semble que c'est tout à fait vrai aussi, Dahbia. Mais chacun détient sa part de vérité, et avec toutes ces petites parts, on pourrait construire une plus haute vérité peut-être ?

                      Pour ma part, je parlais uniquement de la logique du terrorisme aveugle, ce qui n'a rien à voir avec le fait de prendre les armes.

                      Abd el-Kader n'était pas pacifiste certes (quoique) mais il a aussi dit :

                      « Je n’étais pas née pour être un guerrier, il me semble que je n’aurais jamais dû l’être, ne fut-ce qu’un seul jour, et pourtant j’ai porté les armes toute ma vie. »

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                      • #12
                        rusgunium

                        Il me semble que c'est tout à fait vrai aussi, Dahbia. Mais chacun détient sa part de vérité, et avec toutes ces petites parts, on pourrait construire une plus haute vérité peut-être ?
                        Je suis tout a fait d'accord que la verite est difficile a deterer et personne ne la detient mais si les archives francais et algeriens seraient ouverts un jour on saura mieux. mais avec le peu que on a on peut tout de meme tracer un parcours de notre histoire et de la faire des conclusions pas concluantes mais toujours utiles. je dis ceci sans haine ni rancoeurs.
                        je suis contre la violence sous toute forme. mais remettre les choses dans leur contexte je trouve que c'est le moins que on puisse faire.

                        parler de la violence quand on est en guerre je trouve cela ridicule.
                        c'est mon avis bien sure personnel. je ne suis pas Ghandi.

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                        • #13
                          Bonsoir Dahbia

                          Dahbia
                          Il faut remonter un peu plus haut dans l'histoire pour parler de ce probleme, et pas a partir de 1954!
                          Je vais essayer de ne pas trop devenir subjective c'est trop difficile.
                          Donc si je comprend ta logique, les algeriens avait tort de prendre les armes
                          pour se liberer? c'est grave ca. je precise je ne suis pas entrain de faire l'eloge
                          de la violence.
                          Tu me diras chère Dahbia, à quel endroit j’ai dis cela précédemment. A quel moment dans mes propos as-tu lu que les Algériens avaient eu tort de prendre les armes ?
                          J’insiste dis moi où.

                          Tu dis dans ton texte plus haut que les pieds-noirs avait de petits lots de terrain et il fallait que ils se reveillent tot...etc etc. mais je reve. je suis sure que tu sais tres bien que si l'Algerie n'est pas francaise ou integree a la France aujourd'hui c'est grace aux premiers colons.
                          J’ai dit que 3,5 % des Pieds-noirs vivaient de l’agriculture. Et que certains avaient une dizaine d’hectares, et qu’ils étaient obligés de se lever tôt le matin. Que du fait on ne pouvait les considérer, ceux-là, de colons exploiteurs. Je maintiens oui, quel est le problème ?

                          De quels premiers colons tu parles ?

                          Perso je n’ai pas connu, mais ils ont du exister c'est sur. Ce qui est certain c’est que 96,5 % des Pieds-noirs étaient des ouvriers, petits commerçants, fonctionnaires, et c’est cela qui est important à mes yeux.

                          Tu contestes ?

                          Ils etaient contre l'assimilation pourtant c'etait l'ideal civilisateur qui donnait bonne conscience aux Metropolitains. Il y'avait une manoeuvre consciente de detruire ce que on appelait la societe " musulmane" et ses institutions traditionnelles de la part de ces nouveaux venus. et ceci en introduisant un droit francais modulé. Les nouveaux venus on refuse des le debut toute forme de reforme en barrant la route a Paris a toute tentative de traiter des affaires algeriennes a partir de la bas. donc ils sont coupables plus que l'etat francais officiel de l'epoque et aussi de la decadence de la vie des algeriens.
                          Aujourd'hui je pense que cette politique est la cause de nos tourments
                          Ce n’est que ton avis et n'engage que toi, ce que l’on lit peut être dans certains livres et je ne suis pas d'accord, j'ai un autre avis. Que pouvait détruire mon père petit fonctionnaire ou ma mère travaillant à l’usine, puis ensuite comme ouvreuse au cinéma Majestic, rémunéré aux pourboires?

                          Mes parents étaient des colons ?

                          quels sont tes sources ?

                          toutes les terres fertiles algeriennes ont ete distribuees et meme vendus a des prix tres bas au nouveaux colons des 1872. Tout ces nouveaux arrivants de Malte, Espagne et Italie en ajoutant les Alsaciens-Lorrains. Et Grace a la loi Warnier en 1873 qui a fait dans la speculation des affaires foncieres.
                          Oui ma famille avait des terres, de nombreuses terres, deux pots de fleurs sur la fenêtre à Bab el Oued dans un deux pièces cuisine en location où nous vivions à cinq, mes parents mes deux frères et moi. Comme la grande majorité des Pieds-noirs. Avec la famille Ayadi comme voisin, des Musulmans, et c'était comme de la famille. Lui était maçon à son compte et avait une meilleur situation que mon père. Je me souviens de sa 403 camionnette grise, ils doivent être morts aujourd'hui, que Dieu les bénisse, c'étaient des braves gens.

                          Tu me parles de quoi là, de quelle terre ?

                          remettre en cause la guerre d'Algerie? pourquoi ne pas remettre en cause
                          la presence de la France en Algerie? c'est curieux quand meme non?
                          Je n’ai jamais eu ces propos, je ne sais pas de quoi tu parles, avant de répondre prend le temps de lire les posts précedents et surtout enlève toute passion. Regardons comme je l’ai déjà dit, l’histoire les yeux dans les yeux, si nous en sommes capable.

                          Tu ne trouveras aucun Pieds-noirs, sauf quelques fous, pour dire aujourd'hui que l'Algérie pouvait rester Française. Mais peut-être par contre pour te dire que nous pourrions être Algériens et fier de l'être, si les choses s'étraient passés autrement, avec un peu plus de temps, POINT.

                          Le message est-il passé ?

                          Mais peut-être est-il encore trop tôt, tes propos le confirment apparement.

                          Une question, tu n'es pas obligé de repondre, tu as quel age ?
                          Juste pour savoir si tu as vécu ces faits.
                          Dernière modification par BEO, 10 février 2007, 22h15.

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                          • #14
                            a BEO

                            Il n’y a que 3,5% des Pieds noirs qui vivent de l’agriculture, certains ne possèdent que quelques lopins de terre, une dizaine d’hectares. Si ils ont, un, deux ou trois ouvriers Musulmans travaillant pour eux, ils sont tout de même obligé de se lever tôt le matin pour aller à la tache
                            J'ai l'impression que tu prends mes ecris comme une attaque personnel.
                            sois sure que ce n'est pas le cas. je ne suis pas une passionnée de la guerre
                            d'Algerie. j'ai d'autres soucis crois moi.

                            autre chose, ce que je pense moi beaucoup le pensent meme les francais.
                            donc, mes references ne sont pas d'un ancien FLN algerien. juste pour te rassurer.

                            Je ne suis pas entrain de t'incriminer ni toi ni ta famille en plus je ne te connais pas. je parlais de l'histoire par rapport a ce que tu as ecris sur les pieds-noirs et la violence du FLN pendant la liberation...


                            pour mon age je pense pas que ce soit pertinant ici sur le topic. en tout les cas je n'etais pas encore nee en 1930. je suis nee apres " l'independance".


                            voila et sans rancune

                            a propos de franc maconerie, merci pour le liens.
                            J'ai decouvert que la cause algerienne a atterit dans les grandes loges maconnes mais sans gain de cause a cause,
                            encore des anciens colons,il avaient le bras plus long que les macons apparement.
                            Dernière modification par dahbia, 10 février 2007, 22h16.

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                            • #15
                              J'ai l'impression que tu prends mes ecris comme une attaque personnel.
                              sois sure que ce n'est pas le cas. je ne suis pas une passionnée de la guerre
                              d'Algerie. j'ai d'autres soucis crois moi.

                              autre chose, ce que je pense moi beaucoup le pensent meme les francais.
                              donc, mes references ne sont pas d'un ancien FLN algerien. juste pour te rassurer.

                              Je ne suis pas entrain de t'incriminer ni toi ni ta famille en plus je ne te connais pas. je parlais de l'histoire par rapport a ce que tu as ecris sur les pieds-noirs et la violence du FLN pendant la liberation...


                              pour mon age je pense pas que ce soit pertinant ici sur le topic. en tout les cas je n'etais pas encore nee en 1930. je suis nee apres " l'independance".


                              voila et sans rancune


                              Non dahbia, je ne prends pas tes écrits comme une attaque personnelle. Tu n’es pas une passionnée de la guerre d’Algérie, moi non plus. Mais je suis un passionné de l’Algérie, c’est mon pays, c’est mon sang et cela jusqu'à ma mort. Et ouais…. C’est comme ça, et j’ai du mal à me l’expliquer moi-même. Beaucoup de Pieds-noirs pensent comme moi. Personne ne pourra nous empecher d'aimer ce pays, notre pays, comme le tien.

                              Et c'est bien que nous puissions échanger aujourd'hui sur cette partie de l'histoire, que nous soyons d'accord ou pas, c'est bien d'en parler, comme ça ...

                              Ce que pensent les Français, manipulés par les médias, peu m’importe. C’est une affaire entre nous, j’ai envie de dire entre Algériens, si tu me le permets. Entre algériens, entre amoureux de ce pays, notre pays. Mais Dieu en a décidé autrement, que sa volonté soit faite.

                              Désolé de t’avoir demandé ton âge, samarné. Mais, tu confirmes ce que je pensais. Je n'étais pas né non plus en 1930, juste après, lol.

                              Sans rancune et que Dieu te bénisse toi et les tiens.

                              M'slama

                              PS: Lol pour la Franc-maçonnerie
                              Dernière modification par BEO, 10 février 2007, 22h36.

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