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La fausse biographie du Prophète

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    La fausse biographie du Prophète

    Islam de Damas et Salafisme : la religion des Califes



    Qui sont les Chiites au sein de l’Islam ? Qu’est-ce que le salafisme ?


    28.11.2015
    Par Nicolas Bruel

    Il faut comprendre en premier lieu que « musulman » est un terme générique comme « chrétien». Or, on sait que le Christianisme se divise en trois principales branches qui sont le catholicisme, le christianisme orthodoxe et le protestantisme (chaque branche se divisant à son tour). Il faut donc retenir qu’il en est de même pour l’Islam qui se divise en deux grandes branches : le sunnisme et le chiisme. Il faut savoir que ces deux courants sont ennemis et se livrent une guerre qui risque d’être éternelle.

    Le sunnisme est le courant majoritaire de l’Islam : environ 90% des musulmans sont ainsi sunnites. Le sunnisme se divise à son tour en quatre branches principales qui sont : le hanafisme, le malikisme, le chafiisme et le hanbalisme.




    En plus du Coran, les sunnites se réfèrent à la Sunna – qui signifie « le cheminement » ou « pratique(s) » – qui est la tradition prophétique, le chemin tracé par le prophète des musulmans. Elle se compose principalement :
     des hadîths : paroles et actions attribuées au prophète, il en existe plus de 700.000, dont 100.000 considérés comme « authentiques »
     la sîra : sa biographie, la plus ancienne a été écrite par Ibn Ishaq.

    Cette base permet aux croyants d’avoir des sources théologiques supplémentaires, voire pour certains courants des sources juridiques. Il existe également la Charia mais elle n’est mentionnée qu’une fois dans la Coran et a été codifiée bien après la mort du prophète sous le califat abbasside.
    Dans la suite de cette chronique, je n’évoquerai plus les chiites. Cela n’est pas par désintérêt mais tout simplement car l’article perdrait en clarté : je préfère donc vous mettre les liens nécessaires. De plus, le problème que rencontre l’Islam actuellement est un problème issu d’une branche sunnite et non chiite.

    Maintenant que ces distinctions sont faites, allons plus loin. Dans mon précédent billet, je parlais de jeunes nihilistes – au sens actif – qui étaient prêts à faire leur la première idéologie au service de leurs pulsions de mort. Mais quelle est cette idéologie ? Est-ce le Sunnisme ? C’est ce que nous tenterons d’expliquer sans angélisme ni concession.

    Je parlais de quatre branches du sunnisme qui peuvent être ramenées à deux grands groupes :
    L’Islam de Médine : les branches malikite et chaféite ainsi que le Chiisme.
    L’Islam de Damas et Bagdad : les branches hanafiste et hanbalite. Le Hanbalisme est l’école la plus conservatrice de l’Islam sunnite. Dans cette forme très traditionaliste, la sunna tient une place prépondérante. Il est arrivé plusieurs fois dans l’Histoire que les troupes de l’islam de Damas, sous les ordres d’un calife, se lancent dans des exactions contre les gens de Médine, pourtant ville du Prophète. Les mêmes exactions ont d’ailleurs été répétées par les wahhabites (Arabie Saoudite) depuis la naissance de leur mouvement (voir l’article de Michel Leter à ce sujet).

    Qu’est-ce donc que cette mouvance qui ne fait pas partie des grandes branches de l’islam ? J’apporte ici des éléments sourcés – il en existe d’autres – démontrant que la base idéologique salafiste n’est pas religieuse mais une falsification commise par certains compagnons du prophète, califes etc. qui se sont servis de cette religion pour asseoir leur pouvoir : un pouvoir divin, illimité et fondé sur la violence.

    Tout d’abord, revenons au salafisme. Le salafisme est l’enfant terrible, l’abomination de l’Hanbalisme. Le terme provient de « salaf », signifiant les « prédécesseurs » – en référence aux premiers compagnons du Prophète. Les salafistes prônent un retour à l’islam des origines fondé sur le Coran et la Sunna (hadîths et sîra). Et pour ce faire, il prône une lecture littérale du Coran où toute tentative d’interprétation s’avère totalement interdite. De plus, ils mènent leur vie comme le Prophète la « menait » au VIIème siècle. Le principal théoricien du salafisme est Ibn Taymiyya, qui tentait d’organiser au XIIIème et XIVème le djihad contre l’envahisseur Mongol et a publié plusieurs livres. Il est considéré par les sunnites comme un cheikh Al-Islam au mêmes titre que Ahmad Ibn Hanbal, Mâlik ibn Anas, Al-Nawawi, Ash-Shâfi’î : des fondateurs de branche. Vous pouvez donc apprécier l’importance du personnage.

    Dans un de ses livres, As-Sârim ul-Maslûl ‘alâ shâtim ir-rasûl (« à propos de la punition de celui qui insulte le prophète de l’islam »), Ibn Taymiyya rapporte une situation où un calife abbasside demande si un témoin connait un hadîth permettant de punir de mort une personne ayant insulté le prophète. Le calife étant l’émir des croyants il aurait pu de fait lui appliquer la même peine mais il avait besoin d’un exemple prophétique pour se faire. Le souci est que Ibn Taymiyya rapporte que le témoin fut payé 1.000 dinars or de l’époque (soit une fortune) et que le calife mit directement dans la bouche du témoin la réponse attendue. Cela l’arrangeait sûrement pour se débarrasser d’un opposant politique…



    Mais attendez la suite… ( pour le lien vidéo, cette information est disponible et expliquée en détails à partir de la 28ème minute, toutes les sources sont disponibles dans le descriptif de celle-ci).

    Abī as-Sarh est une des personnes qui a écrit le Coran sous la dictée du Prophète. Il est reconnu par Ibn Taymiyya, encore une fois, que celui-ci n’écrivait pas tout ce qui était dicté par le Prophète. Voici le récit (et ses sources) :

    L’homme tomba alors dans l’épreuve (« fa’ftutina« ) (Al-Maghâzî li-l-Wâqidî). Il apostasia, alla s’installer chez les Mecquois idolâtres et leur dit : « Par Dieu, c’est moi qui le tourne comme je veux » (Al-Bidâya wa-n-Nihâya). « Mohamed ne sait pas ce qu’il dit. C’est moi qui écrivais ce que je voulais » (Al-Maghâzî li-l-Wâqidî). « Si je le voulais, moi aussi je pourrais dire des choses comme Mohamed en dit et apporter des choses comme Mohamed en apporte. Parce qu’il me disait quelque chose, je le tournai vers autre chose, et il me disait : « C’est correct » » (Tafsîr ut-Tabarî).
    (Ces références sont extraites des notes des deux savants ayant procédé à la takhrîj des relations présentes dans As-Sârim.)

    L’apostat est, comme chez les chrétiens et les juifs, condamné à mort. Pourtant Abī as-Sarh connut un destin particulier : étant le demi-frère (frère de lait) de Othmân Ibn Affân– qui sera le troisième calife « bien guidé » – il fut gracié malgré son apostasie et ses vols, meurtres et divers pillages. Lors du règne de son demi-frère, il sera même nommé gouverneur d’Égypte. Vous pensez bien que son destin est « exceptionnel » pour quelqu’un présentant un tel curriculum vitae…

    Autre élément sur le Coran : dans le Sahih Muslim, des propos rapportés de Omar Ibn al-Khattâb (compagnon du Prophète et qui finira par être second calife « bien guidé ») indique que la lapidation – qui n’est pas présente dans le Coran – faisait partie des révélations apportées par Dieu. Voici comment est entrée la lapidation en islam, par la porte des hadîths.

    La dernière base théologique que je voudrais aborder est la sîra, la biographie du Prophète. Celle-ci a été initialement écrite par Ibn Ishaq. Je rappelle que le salafisme a pour objectif l’imitation des actes de la vie du Prophète, même dans ses activités quotidiennes : tenue vestimentaire, alimentation etc. Il faut savoir que le travail d’Ibn Ishaq est très mal perçu par des piliers du sunnisme comme Mâlik Ibn Anas. Celui-ci a qualifié Ibn Ishaq de Dajjal (imposteur) important des éléments judaïques :

    Imam Malik on Ibn Ishaq:
    Imam Malik was not the only contemporary of Ibn Ishaq’s to have problems with him. Despite writing the earliest biography of Prophet Muhammad, Scholars such as al-Nisa’I and Yahya b. Kattan did not view Ibn Ishaq as a reliable or authoritative source of Hadith. (Jones, J.M.B. Ibn Ishak. Vol. IV, in Encyclopaedia of Islam, edited by Ch. Pellat, and J. SchachtV.L.M.B. Lewis. London: Luzac & Co., 1971: pages 810-811)Malik bin Anas Bin Malik bin Abu Amir Al-Asbahi (715-801 C.E.) or Imam Malik– lived closest in the time to the life of Prophet Muhammad of all the collectors of the hadith (Bukhari, Muslim, Abu Dawud, etc). He was born more than 80 years after the death of the Prophet. Imam Malik was a complier of a respected hadith collection, called Muwatta. Imam Malik was a hadith scholar. Imam Malik called Ibn Ishaq a liar and an imposter for writing false stories about Prophet Muhammad. Imam Malik has said that Ibn Ishaq « reports traditions on the authority of the Jews ».(Kadhdhab wa Dajjal min al-dajajila. Uyun al-athar, I, 16-7)

    Traduction
    L'Imam Malik n'était pas le seul contemporain d'Ibn Ishaq à avoir des problèmes avec lui. Bien qu'écrivant la toute première biographie du Prophète Mohamed, des érudits comme Al-Nisa'i et Yahya b. Kattan n'ont pas considéré Ibn Ishaq comme une source fiable ou d’autorité de Hadith.
    (Jones, J.M.B. Ibn Ishak. Vol. IV, in Encyclopaedia of Islam, edited by Ch. Pellat, and J. SchachtV.L.M.B. Lewis. London: Luzac & Co., 1971: pages 810-811). Malik bin Anas Bin Malik bin Abu Amir Al-Asbahi (715-801 C.E.) ou Imam Malik– vécut le plus près en terme de temps de la vie du Prophète Mohamed que tous les collecteurs de hadiths (Bukhari, Muslim, Abu Dawud, etc). Il naquit plus de 80 ans après la mort du Prophète. L’imam Malik fut un compilateur d’une respectueuse collection de hadiths, nommée Muwatta. L’imam Malik fut un érudit du hadith. L’imam Malik qualifia Ibn Ishaq de menteur et d’imposteur pour avoir écrit de faux récits sur le Prophète Mohamed. L’imam Malik a dit que Ibn Ishaq « a rapporté des traditions sous l’autorité de Juifs ».(Kadhdhab wa Dajjal min al-dajajila. Uyun al-athar, I, 16-7).

    Ahmad Ibn Hanbal le traite de menteur dans d’autres textes.

    Ibn Hajar al-Asqalani, autre pilier de l’islam sunnite, dans Al-Fath’ul Bâri est considéré comme le commentaire le plus important et le plus fiable sur le Jami ‘al-Sahih d’al-Bukhari : un des deux grands recueils de hadîths avec le Sahih Muslim.
    Ce livre d’Al-Asqalani contient une classification des personnages du Bukhari, les classant de 1 à 5 : ceux de la première catégorie étaient rarement désignés comme des menteurs et ceux de la cinquième étant des sources non fiables, des mythomanes avérés. Pour Ibn Hajar al-Asqalani, Ibn Ishaq est classé en catégorie 4, confirmant les commentaires à son sujet de Ibn Hanbal et de Mâlik Ibn Anas.

    La sîra est donc un récit certainement en tout ou partie farfelu, mais est pourtant utilisé aujourd’hui par des cheikhs salafistes, comme Al Albani (auteur contemporain salafiste), comme étant une base certaine et fiable.

    Enfin, avant de conclure, je voudrais également vous démontrer que les compagnons du Prophète et ceux qui leur ont succédé à la tête du califat ne sont pas respectueux de l’héritage de leur guide.
    Sur le chemin de retour de son pèlerinage d’adieu, Mohamed fit une halte à mi-chemin entre La Mecque et Médine au lieu-dit Ghadir Khumm. Là, au cours d’un sermon, il annonça sa fin prochaine. Dans le hadith, dit Hadith de Ghadir Khumm, rapporté par Muslim, il aurait dit qu’il laissait derrière lui deux choses importantes : La première c’est le Livre de Dieu (Le Coran) et les gens de la maison (Ahlul bayt) :
    Un jour, l’Envoyé d’Allah se leva parmi nous pour prononcer un sermon près d’un point d’eau nommé Khumm, entre La Mecque et Médine. Il loua Allah, fit Son éloge, exhorta les fidèles et leur rappela leurs devoirs, puis il dit : ‘Ô hommes, je ne suis qu’un être humain en passe de répondre à l’appel de l’envoyé de mon seigneur. Cependant je laisse parmi vous ces deux arguments de poids : le premier est le Livre d’Allah qui contient la guidance et la lumière ; prenez-le et tenez-y vous ferme. Il nous incita à nous cramponner au Livre d’Allah et nous inspira l’amour du livre. Puis il continua : et les gens de ma Maison : je vous rappelle à l’obéissance à Allah.

    Le sort réservé aux descendants du prophète ici et là par exemple n’est pas enviable. Les derniers survivants de la lignée du prophète sont les membres de la famille royale du Maroc, pays où ils ont fui après la bataille de Fakh. Seul l’océan les a empêchés de fuir plus loin, vous donnant une idée de la violence des califes contre les propres ordres de leur prophète.

    SUITE CI-DESSOUS
    Dernière modification par choucha, 08 juillet 2017, 23h53.

  • #2
    [SUITE]:

    Passons maintenant à la conclusion de ce long exposé. Il faut comprendre que nous faisons face à des jeunes ne possédant aucune connaissance de leur propre religion, de leur propre histoire religieuse et donc à la merci de redoutables communicants.

    L’islam de Damas et de Bagdad prône en fait – vous l’avez compris maintenant je l’espère – non pas le respect de la tradition prophétique, mais l’allégeance aveugle aux califes qui se sont succédés, et cela en toutes circonstances. Ils ont tronqué l’héritage de ce que les musulmans considèrent comme un prophète, assassiné ses descendants, modifié les pratiques religieuses en subventionnant des conteurs réputés être des menteurs (certains conteurs ont partagé plus de hadîths qu’il n’existe de versets dans le Coran, créant de facto des « Corans » alternatifs). Cette histoire sonne malheureusement comme bien d’autres, montées par des mouvances totalitaires ou fascistes : un pouvoir violent qui réécrit son propre passé afin de mieux asservir les populations et les rendre définitivement esclaves de mégalomanes barbares.
    Maintenant, il s’agit d’assécher le réservoir idéologique des salafistes, d’informer le plus grand nombre des fraudes sur lesquelles repose leur dogme qui, je le répète, n’est pas l’islam de Médine. Si rien n’est fait, la contagion salafiste et wahhabite continuera du fait du manque d’informations dont disposent ces jeunes, véritable paradoxe à l’époque d’Internet. Par ailleurs, croire que le contrôle de l’information qui circule sur le web et le politiquement correct sont des solutions représente la pire option possible ! Au contraire, il faut permettre l’accès à ces sources au maximum de personnes possible ! S’en remettre à nos politiques serait également une aberration, car ces derniers ont un rôle dans cette évolution inquiétante.
    Daesh n’est qu’une copie de ce que le monde a déjà connu : les califats Omeyyades et Abbassides.
    Je me devais, face aux réactions épidermiques, rétablir les faits historiques avérés provenant des propres livres des sunnites.
    Je voudrais vous laisser sur une dernière citation de Ayn Rand :
    Le racisme est la forme la plus abjecte et la plus brutalement primitive du collectivisme. Le racisme reconnaît un groupe et attribue ses vertus ou ses défauts, sa supériorité ou son infériorité à son origine raciale. Or il n’y a que des esprits individuels et des réalisations individuelles. […] Le racisme est porté par le collectivisme et son corollaire l’étatisme. Son seul antidote est la philosophie individualiste et son corollaire le capitalisme de laissez-faire.

    Contrepoints
    Dernière modification par choucha, 08 juillet 2017, 21h17.

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    • #3
      la seule idée de lancer ce débat halaliserait la tête de moulaha

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      • #4
        Je m'arrête à cette phrase pour comprendre de ne pas continuer

        Il disait

        Ce cube noir qu'on appelle La kaaba
        La haine aveugle

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        • #5
          c'est pas juste que la biographie du prophète qui est fausse mais beaucoup de choses qui nous sont parvenues de l'Islam sont fausses. A lire par exemple le nouveau livre "Quranic Geography" de Dan Gibson pour constater l'ampleur de la chose.

          Commentaire


          • #6
            L'Imam Malik n'était pas le seul contemporain d'Ibn Ishaq à avoir des problèmes avec lui. Bien qu'écrivant la toute première biographie du Prophète Mohamed, des érudits comme Al-Nisa'i et Yahya b. Kattan n'ont pas considéré Ibn Ishaq comme une source fiable ou d’autorité de Hadith.
            Et pourtant tous les islamophobes dénigrent le Prophète (prière et paix d'Allah sur lui) á partir du Livre d'Ibn Ishaq !
            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

            Commentaire


            • #7
              Et pourtant Ibn Ishaq est le premier à avoir écrit la sîra (biographie) du Prophète. Toutes les autres lui sont postérieures et grosso modo plagiées sur lui.

              Et ce n'est pas parce que Malik ou je ne sais qui (encore faut-il vérifier la véracité des propos qui leur sont attribués) ont émis des critiques sur Ibn Ishaq qu'il faut nécessairement les prendre au mot ou admettre leurs observations comme vérité révélée.

              D'ailleurs, je m'étonne toujours de ceux qui n'admettent de hadiths que lorsqu'ils sont certifiés "sahih", alors qu'ils ferment l'oeil sur plein de récits non "authentifiés" (selon leurs critères), pourvu qu'ils aillent dans le sens de leur démonstration du moment.
              Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

              Commentaire


              • #8
                Et pourtant tous les islamophobes dénigrent le Prophète (prière et paix d'Allah sur lui) á partir du Livre d'Ibn Ishaq !
                shadok,

                la seule conclusion que tu peux tirer est que rien, absolument rien, ne peut être raconté avec certitude à propos de la biographie du prophète.

                Commentaire


                • #9
                  c'est pas juste que la biographie du prophète qui est fausse mais beaucoup de choses qui nous sont parvenues de l'Islam sont fausses. A lire par exemple le nouveau livre "Quranic Geography" de Dan Gibson pour constater l'ampleur de la chose.
                  Je ne le connaissais pas. Je viens de faire une petite recherche et j'ai trouvé ça:
                  بدأت أبحاث جيبسون تنصب حول تجارة العرب الأنباط في الفترة بين (300 ق.م - 500 م). كانت دراسته حول اثبات وجود تناقض بين السجل الأثري والتاريخي للجزيرة العربية. اعتمد في دراسته على النصوص التقليدية كالقرآن والكتاب المقدس، رافضاً الرجوع للقصص التقليدية عن مكة، كما يفعل العديد من الباحثين الاسلاميين المعاصرين. كما ركزت أبحاث جيبسون على عدم تطابق النصوص التقليدية للاسلام مع الواقع. في عام 2011 وبعد عشر سنواتٍ من البحث، نشر كتابه "القرآن والجغرافيا".[1]
                  وكانت نتائج أبحاث جيبسون كالتالي:[2]
                  • المراجع الجغرافية في القرآن تثبت أن بيت الله الحرام (المدينة المقدسة للمسلمين) هي البترا وليست مكة.
                  • لغاية سنة 724 ميلادية كان اتجاه القبلة للمساجد كلها تشير نحو البترا في جنوب الأردن، وليس في القدس أو مكة. ويمكن استبعاد احتمال خطأ بناة المساجد القديمة، بسبب دقة هندستها وكذلك تجمعها جميعاً في نقطة واحدة وهي البترا. وبالفعل في عام 1977 أثبت كرون وكوك، أن أقدم المساجد لم تكن موجهة نحو مكة المكرمة.
                  • بعد عام 822 ميلادية، اتجهت جميع المساجد لمكة المكرمة دون استثناء.
                  • لا تتشابه أوصاف مكة بالقرآن والأحاديث النبوية مع الواقع. كما لم تكن مكة المكرمة تقع على أي طريق تجاري في زمن الرسول محمد، وهذا ما أكدته الباحثة باتريشيا كرون سنة 1987. بالاضافة لذلك لا يوجد أي سجل أثري لمكة منذ القرن السابع الميلادي. وذكرت الأبحاث التي أجريت على النباتات، أن النباتات المذكورة في القرآن لم تنمو أبداً في مكة.
                  • البترا في الأردن تتطابق تماماً مع أوصاف القرآن في كثيرٍ من التفاصيل. وكانت البترا أيضاً مركز الحج العربي قبل نشأة الإسلام.
                  • ادعائه بأن المخطوطات الأولى للقرآن لا تحتوي على الآيات التي تدل على تغيير القبلة مثل الآية (144 سورة البقرة)، والآية الوحيدة التي ذكرت فيها مكة بالقرآن (الآية 24 من سورة الفتح).
                  • كان هجوم المكيين على المدينة المنورة من الشمال، في حين أن مكة تقع بالجنوب من المدينة.
                  • المسافات المكورة بالقرآن تكون أقرب بالمعنى للبتراء.

                  على هذه الأسس بنى جيبسون نظرية أن النبي محمد لم يعش أو يولد في مكة المكرمة وإنما في البترا. وقبل جيبسون اقترحت باتريشيا كرون ومايكل كوك سنة 1977، أن ميلاد الاسلام يجب أن يكون في شمال غرب شبه الجزيرة العربية.[3] كما استنتج جيبسون أنه تم نقل الحجر الأسود من البترا إلى مكة خلال الفتنة الثانية، ثم بنى العباسيون المنتصرون المساجد باتجاه القبلة الجديدة. وبدأت البترا تفقد ذاكرتها وأهميتها تدريجياً، وأصبحت غير صالحة للسكن بعد زلزال كبير أصابها. أما تاريخ البترا فتم القضاء تدريجياً عليه من قِبل العباسيين، وأحرقوا الكتب التي تذكرها. وجميع التقاليد والكتب والمراجع التي تذكر بدايات الإسلام كانت مستمدة من العصر العباسي ما عدا القرآن، لذلك في إطار الدراسات الإسلامية العلمية تعتبر هذه المراجع العباسية مشكوك فيها وغير تاريخية من نواحي كثيرة، حسب نظرية جيبسون.

                  Commentaire


                  • #10
                    Je ne le connaissais pas. Je viens de faire une petite recherche et j'ai trouvé ça:
                    Salut Levant

                    J'avais posté un sujet Où se trouve "Baca" ?
                    Etant donné que "mecca" et "becca" étaient cités dans le coran. et comme je rejette la synonymie, ces deux "mots" ne signifient pas la même chose, d'ou mon questionnement ?
                    J'avais tout aussi posté une approche sur L’environnement Qoreich

                    là..je m’intéresse aux mariages du prophète notamment le premier avec khadidja, et il parait que s'il n’était pas chrétien (issu de famille chrétienne), il ne pouvait en aucun cas se marier avec elle.. tout aussi chrétienne.

                    Commentaire


                    • #11
                      @fortuna

                      Et ce n'est pas parce que Malik ou je ne sais qui (encore faut-il vérifier la véracité des propos qui leur sont attribués) ont émis des critiques sur Ibn Ishaq qu'il faut nécessairement les prendre au mot ou admettre leurs observations comme vérité révélée.
                      Il faut savoir que l’Imam Malik était un contemporain d’Ibn Ishaq, il l’a traité de menteur et d’imposteur car il rapportait ses histoires sur les guerres du Prophète (prière et paix d’Allah sur lui) des juifs. Ahmad Ibn Hanbal et Ibn Kathir l’ont traité de Moudallis cád quelqu’un qui ne cite pas les personnes qui lui ont transmis l’information. Ibn Ishaq est critiqué par de grands savants de la science du Hadith qui le considèrent très faible dans ce domaine comme Al Nasa’ï, Yahia Ibn Ma’in, Al Daraqoutni, Al Dahabi ...

                      Voir le post :

                      Quelle crédibilité donner aux sources historiques que les islamophobes emploient contre le Prophète (sws) ?
                      http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=373153

                      D'ailleurs, je m'étonne toujours de ceux qui n'admettent de hadiths que lorsqu'ils sont certifiés "sahih", alors qu'ils ferment l'oeil sur plein de récits non "authentifiés" (selon leurs critères), pourvu qu'ils aillent dans le sens de leur démonstration du moment.
                      C’est ce que nous cessons de répéter sur ce forum aux détracteurs de la Sirat du Prophète Mohamed (prière et paix d’Allah sur lui). Les récits historico-biographiques, contenus dans des livres comme Sirat In Ishaq ou Chroniques des Prophètes et des Rois d’Al Tabari, n’ont pas reçus le même soin d’authentification que les Hadiths du Prophète (prière et paix d’Allah sur lui). Le problème des auteurs de ces livres est qu’ils rapportaient toutes les histoires qui existaient à leurs époques sans vérifier la véracité de ce qu’ils transmettaient. Mais à la différence des autres auteurs, Al Tabari avait prévenu dans l’introduction de son livre que ce qu’il rapportait n’était qu’une transmission sans vérification. Il se contentait de rapporter les récits avec leurs chaines de transmission (Sanad) laissant le soin aux savants après lui de faire le travail d’authentification. L’authentification des chroniques d’Al Tabari réalisée par l'Imam Mohamed Tahrir Al Barzani révèle que les 2/3 de ce livre sont faibles ou inventés !
                      Dernière modification par shadok, 10 juillet 2017, 11h58.
                      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                      Commentaire


                      • #12
                        Dans le hadith, dit Hadith de Ghadir Khumm, rapporté par Muslim, il aurait dit qu’il laissait derrière lui deux choses importantes : La première c’est le Livre de Dieu (Le Coran) et les gens de la maison (Ahlul bayt) :
                        Les derniers survivants de la lignée du prophète sont les membres de la famille royale du Maroc, ..,
                        lui là ?

                        les musulmans sont mal barrés alors ..
                        Dernière modification par xenon, 10 juillet 2017, 15h33.
                        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

                        Commentaire


                        • #13
                          Phileas

                          Sur le coup, je m'en souvenais pas. Par la suite, j'ai trouvé une vidéo de lui que j'avais vu mais je n'avais pas lu le livre.

                          là..je m’intéresse aux mariages du prophète notamment le premier avec khadidja, et il parait que s'il n’était pas chrétien (issu de famille chrétienne), il ne pouvait en aucun cas se marier avec elle.. tout aussi chrétienne.
                          Pourquoi elle était chrétienne?
                          Que lis-tu pour cela?

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                          • #14
                            Les derniers survivants de la lignée du prophète sont les membres de la famille royale du Maroc, ..,
                            Totalement faux.
                            Les Hachimites se disent descendants du prophète. C'est la famille royale de Jordanie et d’Irak. Cette famille meme si elle ne règne plus en Irak, elle existe toujours et règne toujours en Jordanie.

                            Sans oublier en Iran, toutes les personnes avec le titre de sayed descendent du prophète comme Khomeyni et tous les molah. En faite pour etre molah, il faut descendre du prophète.

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                            • #15
                              الأبحاث التي أجريت على النباتات، أن النباتات المذكورة في القرآن لم تنمو أبداً في مكة.
                              Quel ingeniosité , on ces chercheurs de "verités" !

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