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Le bel amour

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  • Le bel amour

    ............
    Dernière modification par Capo, 13 décembre 2017, 00h10.

  • #2
    L'histoire d'un homme qui se prenait pour Robin des Bois..
    Une belle femme s'était rendu à son fief, parmi ses gardes..
    Mais la peur l'avait empêché de descendre de son arbre..
    Du coup, bien des regrets !
    L'espoir fait vivre.. dit-on


    Cadeau pour Monrefuge..
    Bienvenue à toi.. à la rue des perles

    Commentaire


    • #3
      Posté par Capo :

      "Cadeau pour Monrefuge..
      Bienvenue à toi.. à la rue des perles


      Bonjour Capo,

      Que dire devant un tel Cadeau ?? Rien, le silence est parlant...Merci
      Tuer ce monstre le temps, n'est-ce pas l'occupation la plus ordinaire et la plus légitime de chacun ?
      Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Le galant tireur (posthume, 1869)

      Commentaire


      • #4
        Pour Capo

        Le silence empêché

        Le silence,

        le monde du silence,

        le silence de la vie,
        le silence des mots,
        le silence silencieux,

        le silence à contre sens,
        le silence tout seul,
        le silence sans couleur,
        le silence lancinant,

        le vide du silence,

        le silence des présences,
        le silence des absences,
        le silence en souffrance,

        le cœur du silence,

        le silence en arrêt,
        le silence gelé,
        le silence condamné,
        le silence désespéré,

        la mort du silence,

        le silence en partage,
        le silence ponctué,
        le silence égaré,
        le silence en voyage.

        Tuer ce monstre le temps, n'est-ce pas l'occupation la plus ordinaire et la plus légitime de chacun ?
        Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Le galant tireur (posthume, 1869)

        Commentaire


        • #5
          Monrefuge

          Que te disais-je donc..
          Te voilà, non plus silencieuse, mais immortelle au panthéon des lettres !

          Bravo.. et merci à toi

          Commentaire


          • #6
            Il y a des écrits ici dans la rue des perles qui vous accrochent et vous émeuvent. C'est le cas des deux textes ici postés.

            Bravo à vous deux !
            Vous êtes entrain de faire revivre la rue des perles telle qu'elle a été decrite par Zacmako ici:
            http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=381827

            En tous les cas, c'est un vrai délice et un pur plaisir que de vous lire.
            On en redemande !

            Commentaire


            • #7
              Sadouda

              Merci.. la générosité découle plutôt de tes propos.. ça fait plaisir

              Commentaire


              • #8
                Citation

                SADOUDA : Il y a des écrits ici dans la rue des perles qui vous accrochent et vous émeuvent. C'est le cas des deux textes ici postés.

                Bravo à vous deux !
                Vous êtes entrain de faire revivre la rue des perles telle qu'elle a été decrite par Zacmako ici:
                http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=381827

                En tous les cas, c'est un vrai délice et un pur plaisir que de vous lire.
                On en redemande !


                Merci pour vos mots qui me vont droit au coeur

                Merci Capo
                Tuer ce monstre le temps, n'est-ce pas l'occupation la plus ordinaire et la plus légitime de chacun ?
                Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Le galant tireur (posthume, 1869)

                Commentaire


                • #9
                  Merci à toi Monrefuge..

                  Merci de me ramener à mes plus belles années spirituelles..
                  A l'époque j'avais réorchestré non pas seulement "Le plat pays" de Jacques Brel, mais aussi "Ne me quitte pas" , "Amsterdam", "La valse à mille temps" et plein d'autres... hélas, un disque dur défectueux m'ayant joué un sale tour, il ne me reste que quelques bribes de vers en mémoire... J'ai eu beau écrire à tous mes amis et correspondants, les implorant de me restituer ne serait-ce, par chance, qu'un écrit.. mais nul n'avait jugé utile de lire mes proses.. alors là les sauvegarder


                  Pour Sadouda.. qui en demandait encore.. voici quelques vagues qui me reviennent d'Amsterdam


                  Dans les bras de Notre-Dame
                  Y a un homme qui s’affaisse
                  Le cœur tout en pièces
                  Oubliant ses états d’âme

                  Dans les bras de Notre-Dame
                  Y a un corps qu’on dorlote
                  Un enfant qui sanglote
                  Et que nul ne réclame

                  Dans les bras de Notre-Dame
                  Y a une dépouille qui pèse
                  Qu’on repose sur la glaise
                  Sans formules de blâme

                  Dans les bras de Notre-Dame
                  Y a un corps qui s'allonge
                  La conscience qui le ronge
                  Des remords ruisselants
                  Il vous crie l'amertume
                  A dénoyauter la pierre
                  A sécher les rivières
                  Comme il en est de coutume
                  Et ça pleure en abondance
                  Jusqu'au dernier des barils
                  Une vie partie en vrille
                  Dans le parfait des silence
                  Côtoyant le vacarme
                  Inédit des sentinelles
                  Du haut des chapelle
                  Que la bonté n'incarne



                  Le reste du poème .. alzheimer oeilfermé

                  (2013)

                  .
                  Dernière modification par Capo, 30 octobre 2017, 09h36.

                  Commentaire


                  • #10
                    Capo :

                    Merci de ramener à plus belles années spirituelles..
                    A l'époque j'avais réorchestré non pas seulement "Le plat pays" de Jacques Brel, mais aussi "Ne me quitte pas" , "Amsterdam", "La valse à mille temps" et plein d'autres... hélas, un disque dur défectueux m'ayant joué un sale tour, il ne me reste que quelques bribes de vers en mémoire... J'ai eu beau écrire à tous mes amis et correspondants, les implorant de me restituer, ne serait-ce par chance qu'un écrit.. mais nul n'avait jugé utile de lire mes proses.. alors là les sauvegarder


                    Tu peux peut être réorchestrer " Ah, je les vois déjà " de J. Brel..?

                    Ah, je les vois déjà
                    Me couvrant de baisers
                    Et s'arrachant mes mains
                    Et demandant tout bas
                    "Est-ce que la mort s'en vient?
                    Est-ce que la mort s'en va?
                    Est-ce qu'il est encore chaud?
                    Est-ce qu'il est déjà froid?"
                    Ils ouvrent mes armoires
                    Ils tâtent mes faïences
                    Ils fouillent mes tiroirs
                    Se régalant d'avance
                    De mes lettres d'amour
                    Enrubannées par deux
                    Qu'ils liront près du feu
                    En riant aux éclats
                    Ah, ah, ah, ah, ah, ah
                    Ah, je les vois déjà
                    Compassés et frileux
                    Suivant comme des artistes
                    Mon costume de bois
                    Ils se poussent du cœur
                    Pour être le plus triste
                    Ils se poussent du bras
                    Pour être le premier
                    Z'ont amené des vieilles
                    Qui ne me connaissaient plus
                    Z'ont amené des enfants
                    Qui ne me connaissaient pas
                    Pensent au prix des fleurs
                    Et trouvent indécent
                    De ne pas mourir au printemps
                    Quand on aime le lilas
                    Ah, ah, ah, ah, ah, ah
                    Ah, je les vois déjà
                    Tous mes chers faux amis
                    Souriant sous le poids
                    Du devoir accompli
                    Ah, je te vois déjà
                    Trop triste, trop à l'aise
                    Protégeant sous le drap
                    Tes larmes lyonnaises
                    Tu ne sais même pas
                    Sortant de mon cimetière
                    Que tu entres en ton enfer
                    Quand s'accroche à ton bras
                    Le bras de ton quelconque
                    Le bras de ton dernier
                    Qui te fera pleurer
                    Bien autrement que moi
                    Ah, ah, ah, ah, ah, ah
                    Ah, je me vois déjà
                    M'installant à jamais
                    Bien au triste, bien au froid
                    Dans mon champ d'osselets
                    Ah, je me vois déjà
                    Je me vois tout au bout
                    De ce voyage-là
                    D'où l'on revient de tout
                    Je vois déjà tout ça
                    Et l'on a le brave culot
                    D'oser me demander
                    De n'plus boire que de l'eau
                    De n'plus trousser les filles
                    De mettre d'l'argent d'côté
                    D'aimer l'filet d'maquereau
                    Et d'crier, "Vive le roi!"
                    Ah, ah, ah, ah, ah, ah
                    Tuer ce monstre le temps, n'est-ce pas l'occupation la plus ordinaire et la plus légitime de chacun ?
                    Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Le galant tireur (posthume, 1869)

                    Commentaire


                    • #11
                      Monrefuge

                      Je peux..
                      Et si je ne le fais pas
                      Je couperais mes doigts

                      Le thème m'est tout de suite venu en tête !
                      Mais il est fort possible que je n'en sors pas indemne.. lol

                      Merci d’insuffler un vieux pneu !!..
                      Qu'écriras-tu toi en échange ?..

                      Commentaire


                      • #12
                        Une parcelle de "ne me quitte pas" revisitée dans le désordre pour m’échauffer oeilfermé


                        On a vu souvent
                        Resurgir le gueux
                        De l'ancien roman
                        Qu'on dit poussiéreux
                        Il est parait-il
                        Des hommes affligés
                        Donnant plus de rimes
                        Qu'un meilleur artiste
                        Et quand vient l'aurore
                        Pour que ciel l'honore
                        La plume et le gueux
                        Ne vous étonnent-ils pas
                        Ne me lisez pas
                        Ne me lisez pas
                        Ne me lisez pas

                        Je vous parlerais
                        De cette nuit là
                        Où j'ai vu un cœur
                        S’entre-déchirer

                        Je vous raconterais
                        L'histoire d'un fou
                        Et d'un rêve
                        N'ayant pu l'approcher

                        Laissez moi devenir
                        Ce que je suis
                        Ce que je fais
                        Mais
                        Ne me lisez pas
                        Ne me lisez pas
                        Ne me lisez pas


                        Dernière modification par Capo, 30 octobre 2017, 09h37.

                        Commentaire


                        • #13
                          Ne me lisez pas disais-je

                          Il est des matins qui nous côtoie avec le bien joli verbe..
                          Quelle langue de vipère me prend ?
                          Et quel esprit malsain me possède ?
                          A moi le vermifuge.. et vite !

                          Renversement de situation donc..
                          Je ne me médirais point..
                          Je change de thème..
                          Je serais un roi
                          Et vous l'arène

                          Commentaire


                          • #14
                            Citation , par Capo :

                            " Je serais un roi
                            Et vous l'arène "

                            L'arène ? ou la Reine ?
                            Tuer ce monstre le temps, n'est-ce pas l'occupation la plus ordinaire et la plus légitime de chacun ?
                            Charles Baudelaire ; Le spleen de Paris, Le galant tireur (posthume, 1869)

                            Commentaire


                            • #15
                              Monrefuge

                              L'arène..
                              Tout comme ta chanson..
                              Un mort contre tous

                              Commentaire

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