Par Kouceila Rek - 2 janvier 2019 à 12:53
Le traitement réservé aux migrants syriens par les autorités algériennes est à nouveau l’objet des critiques. C’est la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) qui a lancé, hier lundi, « un appel urgent » pour porter assistance à une cinquantaine de migrants abandonnés dans le désert du Sahara.
Des migrants clandestins, dont la majorité est de nationalité syrienne, ont été refoulés par l’Algérie vers le Niger entre le 25 et le 26 décembre. Selon la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), ces migrants se trouveraient « en détresse absolue, quelque part entre l’Algérie et le Niger » et souffriraient « de faim et de froid ».
« Ce refoulement vers la frontière aurait été effectué par bus, avec l’implication des éléments du Croissant rouge algérien. Le groupe qui comprend aussi des Palestiniens et des Yéménites, et dans lequel figurent des femmes et des enfants, notamment une femme enceinte à son neuvième mois, était en rétention dans le centre de Tamanrasset depuis plus de deux mois », a indiqué la LADDH dans un communiqué.
Selon ladite ligue, cet acte est une « violation délibérée de la Convention de Genève sur les réfugiés, ratifiée par l’Algérie» soulignant que « le refoulement de femmes enceintes et d’enfants, dans de telles conditions, constitue une violation multiple des différentes conventions internationales ratifiées par l’Algérie et peut être qualifié de crime au regard du droits international ».
En octobre dernier, l’Organisation des nations unies (ONU) a appelé l’Algérie à « cesser les expulsions de migrants africains vers le Niger ». Quelques jours après, le ministre des affaires étrangères, Abdelkader Messahel a rejeté les accusations de l’ONU sur les droits de l’Homme, assurant « que les opérations de reconduite aux frontières des migrants illégaux vont se poursuivre. »
Le traitement réservé aux migrants syriens par les autorités algériennes est à nouveau l’objet des critiques. C’est la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) qui a lancé, hier lundi, « un appel urgent » pour porter assistance à une cinquantaine de migrants abandonnés dans le désert du Sahara.
Des migrants clandestins, dont la majorité est de nationalité syrienne, ont été refoulés par l’Algérie vers le Niger entre le 25 et le 26 décembre. Selon la Ligue algérienne de défense des droits de l’homme (LADDH), ces migrants se trouveraient « en détresse absolue, quelque part entre l’Algérie et le Niger » et souffriraient « de faim et de froid ».
« Ce refoulement vers la frontière aurait été effectué par bus, avec l’implication des éléments du Croissant rouge algérien. Le groupe qui comprend aussi des Palestiniens et des Yéménites, et dans lequel figurent des femmes et des enfants, notamment une femme enceinte à son neuvième mois, était en rétention dans le centre de Tamanrasset depuis plus de deux mois », a indiqué la LADDH dans un communiqué.
Selon ladite ligue, cet acte est une « violation délibérée de la Convention de Genève sur les réfugiés, ratifiée par l’Algérie» soulignant que « le refoulement de femmes enceintes et d’enfants, dans de telles conditions, constitue une violation multiple des différentes conventions internationales ratifiées par l’Algérie et peut être qualifié de crime au regard du droits international ».
En octobre dernier, l’Organisation des nations unies (ONU) a appelé l’Algérie à « cesser les expulsions de migrants africains vers le Niger ». Quelques jours après, le ministre des affaires étrangères, Abdelkader Messahel a rejeté les accusations de l’ONU sur les droits de l’Homme, assurant « que les opérations de reconduite aux frontières des migrants illégaux vont se poursuivre. »
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