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Rabat et Washington mèneraient des négociations secrètes sur le Sahara occidental

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  • Rabat et Washington mèneraient des négociations secrètes sur le Sahara occidental

    Selon les informations recueillies par MEE, les Américains auraient pressé Horst Köhler, émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, de convaincre le Polisario de se plier au plan d’autonomie du Maroc


    Par Amandla Thomas-Johnson à DAKAR, Sénégal
    Date de publication: Dimanche 7 avril 2019 - 09:12
    |
    Dernière mise à jour: il y a 10 heures 45 min


    Alors qu’un troisième round de négociations sous la tutelle de l’ONU est annoncé pour l’été entre le Maroc, le Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie au sujet de l’avenir du Sahara occidental, une source diplomatique a confié à Middle East Eye que des pourparlers secrets se tenaient actuellement entre le Maroc et les États-Unis.

    « Les Américains seraient en train d’intervenir en coulisses, menaçant de mettre un terme aux espoirs d’indépendance des Sahraouis », a-t-elle déclaré en précisant que la confusion politique dans laquelle se trouve l’Algérie aujourd’hui pourrait par ailleurs « compromettre gravement tout règlement politique ».

    Le Maroc occupe la majeure partie du Sahara occidental depuis 1975, année au cours de laquelle l’Espagne coloniale s’est retirée, et cherche depuis à exploiter et commercialiser ces ressources.



    L’invasion a entraîné une guérilla de quinze ans entre le Maroc et le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, mouvement de libération au nom du peuple sahraoui, qui prit fin en 1991, quand un vote d’autodétermination a été promis au Sahraouis. Ce vote ne s’est jamais concrétisé, malgré la présence d’une force de l’ONU depuis 1991, mandatée pour préparer le territoire à un référendum sur l’autodétermination.

    « J’exhorte les parties à montrer activement des gestes de bonne foi démontrant leur volonté de faire des progrès », a déclaré lundi le secrétaire général de l’ONU António Guterres en se félicitant à cet égard de la décision du Front Polisario de se débarrasser de son dernier stock de mines.


    Il a également insisté sur le fait qu’une solution est « désormais envisageable » et doit permettre d’aboutir à une « auto-détermination de la population du Sahara occidental » sous réserve d’une « volonté politique forte » des parties et de l’ensemble de la communauté internationale.

    Pour Samir Bennis, analyste politique et rédacteur en chef du Maroc World News, si les pourparlers sont certes un « grand pas dans la bonne direction », la seule solution viable n’en reste pas moins le plan d’autonomie. Or Rabat propose un projet d’autonomie du Sahara occidental qui accorderait à la région une autonomie limitée sous souveraineté du Maroc, qui contrôlerait la défense et les affaires étrangères de la région.

    « Le Maroc a plus d’une fois réaffirmé sa position. Nous sommes convaincus qu’est à exclure tout ce qui outrepasserait son plan d’autonomie », souligne-t-il.

    « Pour amuser la galerie »
    Le Maroc peut en tout cas compter sur de puissants alliés. Selon une source diplomatique rompue aux pourparlers de Genève, les pressions américaines pourraient faire pencher les négociations en faveur du Maroc.

    Selon cet informateur, après la première série de pourparlers en décembre, les Américains auraient pressé Horst Köhler, émissaire de l’ONU pour le Sahara occidental, de convaincre le Polisario de se plier au plan d’autonomie du Maroc.

    Lorsque le Polisario rencontra Köhler lors des entretiens de Berlin après le premier round, « Köhler les a avertis qu’il était exclu de discuter d’indépendance. Il leur a dit : ‘’C’est le seul scénario à votre disposition. À vous de le faire accepter à votre peuple’’ », affirme notre source.



    Le Front Polisario répliqua en signifiant à Köhler qu’il s’agissait d’une « ligne rouge » : que jamais le peuple sahraoui ne saurait s’en contenter.

    Selon cette source diplomatique, les véritables négociations se déroulent en secret, loin de la Suisse – à Washington DC –, entre les Marocains, les Américains et et Köhler. « Il y a fort à craindre que les pourparlers de Genève ne servent qu’à amuser la galerie. »

    Selon notre interlocuteur, l’optimisme d’António Guterres se fonde sur la participation américaine à un processus longtemps négligé par la communauté internationale.

    « Au fil du temps, communauté internationale et médias internationaux ont scandaleusement fait l’autruche à ce sujet. Dès lors qu’un acteur majeur décide de s’impliquer, António Guterres a de fait en main des atouts quand il évoque la perspective d’une solution. »


    Autre acteur majeur : l’Algérie. Elle offre depuis longtemps au Polisario un soutien inconditionnel – armes, aide et entraînement militaire – et elle héberge aussi 150 000 réfugiés du Sahara occidental.

    Bennis, l’analyste marocain, affirme qu’il ne peut y avoir de règlement sans l’implication de l’Algérie, car « le Polisario n’existerait pas sans le soutien militaire, diplomatique et économique de l’Algérie ».

    Selon l’expert, avoir l’Algérie de son côté aiderait à surmonter les divisions au sein du Conseil de sécurité de l’ONU.

    « Des divergences ont toujours opposé les membres permanents du Conseil de sécurité. Certains soutiennent le Maroc, d’autres l’Algérie. Si d’aventure États-Unis, France et Royaume-Uni se mettaient d’accord pour imposer le plan d’autonomie du Maroc, la Russie ne manquerait pas de leur opposer son veto ».


    « J’exhorte les parties à montrer activement des gestes de bonne foi démontrant leur volonté de faire des progrès », a déclaré le secrétaire général de l’ONU António Guterres (Reuters)
    Cependant, l’Algérie affirme résolument son soutien au Front Polisario, indique la source diplomatique. En réponse aux pressions exercées sur le Polisario pour se plier au plan d’autonomie, l’Algérie riposta en affirmant sans équivoque que « l’indépendance doit demeurer l’une des options possibles, et une chose n’est pas négociable : l’autodétermination, qui devra représenter un véritable choix ».

    La démission d’Abdelaziz Bouteflika la semaine dernière ne changera probablement pas cette position, croit savoir notre source diplomatique. « Le soutien algérien est profondément idéologique, et a plus à voir avec l’appui systématique des révolutions dans le monde entier. Il n’est pas lié à des individus en particulier. »

    Middleeasteye

  • #2
    L article :
    Par Amandla Thomas-Johnson à DAKAR, Sénégal ( de la FrançAfrique )

    Rabat et Washington mèneraient des négociations secrètes sur le Sahara occidental
    .

    Secrètes possible !!
    Les ricains vont suggérer à la diplomatie marocaine , quitter le sahara occidental , sinon le trône sautera

    Une opportunité !
    Les ricains veulent abattre la France au Maghreb VS Maroc
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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    • #3
      Secrètes possible !!
      Les ricains vont suggérer à la diplomatie marocaine , quitter le sahara occidental , sinon le trône sautera*
      Ça c'est ton fantasme !

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      • #4
        L article : Fantastique : Mènerait ..... SECRÈTE

        Par Amandla Thomas-Johnson à DAKAR, Sénégal ( de la FrançAfrique )..

        Ma réponse , fantastique et ironique !!
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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        • #5
          " Pour Samir Bennis, analyste politique et rédacteur en chef du Maroc World News, si les pourparlers sont certes un « grand pas dans la bonne direction », la seule solution viable n’en reste pas moins le plan d’autonomie. Or Rabat propose un projet d’autonomie du Sahara occidental qui accorderait à la région une autonomie limitée sous souveraineté du Maroc, qui contrôlerait la défense et les affaires étrangères de la région."

          C'est un bon article et bien équilibré. Quant à la solution que Rabat contrôlerait la défense et les affaires étrangères dans la région, celle-ci n'est pas nouvelle puisqu'elle découle de la 3eme voie proposée par Abraham Serfaty.

          - La guerre des nerfs
          (...).
          D'un côté, les Algériens, pour qui il n'est de solution au casse-tête saharien que technique et légaliste et qui privilégient le vecteur ONU, via la dernière version du plan Baker (une période d'autonomie interne de cinq ans, suivie d'un référendum d'autodétermination).
          De l'autre, les Marocains, qui, après avoir mis un terme à un double langage de vingt ans - pour le référendum à l'extérieur, contre à l'intérieur -, ne tiennent plus désormais qu'un seul discours : le Sahara est et demeurera marocain.

          Pour Rabat, la solution passe par un dialogue politique avec Alger, dans le cadre d'une dynamique de parrains marginalisant l'ONU et permettant de faire l'économie d'un référendum dont le résultat ne pourrait être que hautement aléatoire. Les efforts du ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, qui oeuvre de concert avec la France et les États-Unis pour mettre en place un cadre de règlement parallèle à celui de l'ONU, sont ainsi accueillis avec beaucoup de faveur par le roi Mohammed VI.

          Ces deux logiques seraient-elles faites pour ne jamais se rencontrer ? Est-on condamné - et le Maghreb avec - à évoluer sans cesse entre drôle de paix et drôle de guerre ? Bien rares sont, sur ce dossier, les réflexions imaginatives et indépendantes. Celle du Marocain Abraham Serfaty, ancien opposant et « sahraouiphile » de toujours, en est une. Partant du double principe que le Maroc n'abandonnera jamais son « Sahara récupéré » et que les Sahraouis ont pour revendication légitime de s'administrer eux-mêmes, l'ancien exilé politique réitérait, début octobre, dans les colonnes d'Al-Ayam, les contours de sa proposition. Une large autonomie du Sahara occidental, avec un gouvernement indépendant et un parlement propre siégeant tous deux à Laayoune, le Maroc ne conservant la haute main que sur ce qui relève du domaine réservé du Palais - à savoir la Défense et les Affaires étrangères. Le lien serait ainsi maintenu avec le roi et le royaume, et rompu avec le gouvernement, le Parlement, la police du Maroc, bref avec le Makhzen. Pourquoi ne pas y réfléchir ?-


          MAROC - 17 octobre 2004 - par FRANÇOIS SOUDAN in Jeune Afrique

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          • #6
            C'est un bon article et bien équilibré.
            Le vent tourne !
            Cependant :


            « Les Américains seraient en train d’intervenir en coulisses, menaçant de mettre un terme aux espoirs d’indépendance des Sahraouis », a-t-elle déclaré en précisant que la confusion politique dans laquelle se trouve l’Algérie aujourd’hui pourrait par ailleurs « compromettre gravement tout règlement politique ».
            Comme l'avait dit le mae du Maroc ni l'indépendance ni le référendum n'est sur la table des négociations, seulement le bon sens et le pragmatisme, cad autonomie aussi large que possible, tout ça sur fond d'interdiction de passage de l'Algérie vers la façade atlantique qui est dans la réalité la seule raison de courir pour les deux voisins.

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            • #7
              " à savoir la Défense et les Affaires étrangères. Le lien serait ainsi maintenu avec le roi et le royaume, et rompu avec le gouvernement, le Parlement, la police du Maroc, bref avec le Makhzen. Pourquoi ne pas y réfléchir ?-"

              On voit mal la dictature marocaine accepter cette solution"à l'écossaise" de crainte du démantèlement du pays.Ainsi, le Rif revendiquerait les mêmes dispositions allouées au Sahara Occidental.

              Donc, la solution de M. Serfaty est surannée avec les changements internationaux et notamment le cas du Brexit anglais suite auquel, l'Ecosse envisage un référendum afin de s'affranchir du joug anglais.

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              • #8
                Pas possible d'être aussi dispersé, aucune logique ou sens du raisonnement, seulement une superficielle connaissance faiblement argumentée à l'aide d'articles tronqués à souhait.
                T'as raté ta carrière comme on dit.

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                • #9
                  posté par ANZOUL
                  Comme l'avait dit le mae du Maroc ni l'indépendance ni le référendum
                  .

                  le Statu quo fait son effet ( guerre non apparente qui dérange Rabat )
                  A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                  • #10
                    Bolton wa ma adraka ma Bolton.

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                    • #11
                      « Des divergences ont toujours opposé les membres permanents du Conseil de sécurité. Certains soutiennent le Maroc, d’autres l’Algérie. Si d’aventure États-Unis, France et Royaume-Uni se mettaient d’accord pour imposer le plan d’autonomie du Maroc, la Russie ne manquerait pas de leur opposer son veto ».

                      Assurément que la Chine et la Russie opposeraient leur veto. Donc, la décolonisation du Sahara Occidental se dirige sur celle des présides espagnols, itou le rocher à chèvres de Persil dont les FARces, lors d'une opération suicidaire, avaient vainement tenter d'affranchir.

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                      • #12
                        Le bon plan ce serait de proposer tout le paquet :autonomie , independance et integration au Maroc sous referendum et ainsi la population aura le choix entre trois options !.
                        une pensée n’existe vraiment que si elle est comprise.

                        Commentaire


                        • #13
                          Le bon plan ce serait de proposer tout le paquet :autonomie , independance et integration au Maroc sous referendum et ainsi la population aura le choix entre trois options !.
                          J'adore quand les algériens font les neuneus ............

                          Parfait ,plus on est de fous plus on rigolent .

                          On veut bien un référendum avec les trois options , mais on fait comme en écosse, tous les habitants du territoire votent, même les étudiants étrangers....
                          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                          • #14
                            " On veut bien un référendum avec les trois options , mais on fait comme en écosse, tous les habitants du territoire votent, même les étudiants étrangers...."


                            Bien entendu que chaque citoyen domicilié depuis 5 ans avant le référendum au Sahara Occidental devrait être en droit de voter.
                            Or, on sait qu'en tel cas, le Maroc perdrait le vote et raison pour laquelle sa dictature exclut tout projet référendaire.

                            Commentaire


                            • #15
                              posté par ANZOUL

                              Le vent tourne !
                              .
                              Le vent tourne vers "" GENÈVE "" en Europe , pas aux USA ..
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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