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TRANSITION EN ALGERIE: Comment mettre en place une Présidence Collégiale

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  • TRANSITION EN ALGERIE: Comment mettre en place une Présidence Collégiale

    Contribution. Transition en Algérie :
    Comment mettre en place une Présidence Collégiale

    Le 22 février 2019 restera, sans nul doute, comme le 1er novembre 1954 une date historique pour notre pays. La jeunesse, les citoyennes et citoyens Algériens se sont levés comme un seul homme pour sortir d’une oppression qui n’a que trop duré et pour demander un changement radical exprimé par Yetnahaw Gaâ et la volonté d’une démocratie !
    Il n’y a de légitimité que celle des urnes, mais nous ne sommes pas prêt.

    Nous sortons de plus de 20 ans d’endoctrinement politique, populiste et religieux. Nous ne devons pas nous hâter même si, dans cette situation, le temps joue contre nous, je dirai donc en paraphrasant Boileau :
    • « Hâtons-nous lentement, et sans perdre courage ! »

    Voici donc, une feuille de route vers la démocratie et une Algérie Nouvelle:
    1. Une présidence collégiale de transition -avec les prérogatives d’un président- composée de 3 à 5 personnalités plébiscitées par le mouvement durant les marches et portées par les corps d’État: sécuritaire (état-major de l’ANP) et judiciaire (les magistrats) qui doivent endosser le projet du peuple algérien en application des articles 7 et 8 de la constitution.*La présidence collégiale n’aura d’objectif que celui de tout mettre en œuvre pour préparer des élections libres et transparentes pour la concrétisation des articles 7 et 8.

    2. Les débats et les votes de cette présidence doivent être publics et télévisés.
    3. Cette présidence nomme un gouvernement de transition pour la gestion des affaires courantes.
    4. Nettoyer les listes électorales et remettre les fichiers à jour.
    5. Suppression des lois liberticides pour la libre création d’association et de partie politique afin de préparer des élections et organiser les débats de la société civile.
    6. Dissoudre les deux chambres et organiser des élections au niveau de chaque wilaya pour la formation d’une Assemblée constituante nationale.
    7. Préparer une nouvelle constitution par l’Assemblée constituante dans le strict respectde la charte des droits de l’homme, de la séparation des trois pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire) et l’équilibre des forces entre eux.
    8. Soumettre la constitution à un referendum.
    9. Lancer de nouvelles élections dans le cadre établi par la nouvelle constitution au plus tard une année après la désignation de la présidence collégiale.

    Soyons acteur de l’avenir de notre pays !

    Soyons une force de proposition !

    Allons ensemble vers la démocratie et une Algérie Nouvelle !

    =========================================
    Cette feuille de route a été signée par prés de 200 universitaires Algériens sur ce lien
    Dernière modification par Pomaria, 07 mai 2019, 01h45.
    Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

    Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

  • #2
    .
    Perso , je vois pas l utilité de mettre en place une Présidence Collégiale ???

    * L histoire douteuse du passé ne se répète pas pour imposer un président sur mesure pour les intérêts de la mafia politico-financière ???
    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

    Commentaire


    • #3
      houari
      je vois pas l utilité de mettre en place une Présidence Collégiale ???

      * L histoire douteuse du passé ne se répète pas pour imposer un président sur mesure pour les intérêts de la mafia politico-financière ???
      C'est quoi ton problème @houari d'avoir une présidence collégiale pendant une phase de transition pour préparer de réelles élections libres et démocratiques ?

      De quelle répétition tu parles, puisqu'il n'y en a pas eu de pareille dans le passé ??
      Qu'est ce qui est douteux puisque c'est le peuple qui choisit et non pas l'armée?



      Et surtout , ne me parle pas du HCE choisit par les militaires en 91, et qui nous ont ramené un président qu'ils ont décidé de tuer après.

      Ici, ca n'a strictement rien à voir ici. C'est une phase de transition organisé par le peuple et pour le peuple. Ok ?
      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

      Commentaire


      • #4
        Actuellement , Le jeu des forces obscures jouent comment s imposer politiquement par des magouilles politiques
        De quelle répétition tu parles, puisqu'il n'y en a pas eu de pareille dans le passé ??
        .
        Revoit le passé !

        La présidence collégiale qui a succédé au président *Chadli Bendjedid* ..???
        Boudiaf ??? Ce dernier, tout juste rappelé en Algérie, en assure la présidence ..

        son sort connu ..
        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

        Commentaire


        • #5
          HOUARI
          Revoit le passé !
          La présidence collégiale qui a succédé au président *Chadli Bendjedid* ..???
          Boudiaf ??? Ce dernier, tout juste rappelé en Algérie, en assure la présidence ..son sort connu ..
          Tu as tout faux HOUARI

          Décidemment, tu n'as rien compris. Relis mon texte, car tu mélanges tout tout tout.


          C'est pas l'armée qui décidera comme en 91. Non !

          Ici ca sera le peuple algérien qui choisira les sages de ce comité restreint pour gérer une phase de transition de 6 à 12 mois.
          Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

          Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

          Commentaire


          • #6
            Il faut rester dans le LOGIQUE et le JURIDIQUE.
            En dehors du logique et du juridique, il ya une jungle de solutions multiples et variées.
            Non, il ne faut pas se disperser et depenser son energie dans des debats steriles où chacun campera sur ses positions et rendre par la même le pays ingouvernable.
            De toute maniere le president accepté par les uns sera boudé par les autres et vis versa.
            Il faut un denominateur commun, mais lequel ?

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            • #7
              Le dominateur commun :

              la marche se fait jusqu aux élections présidentielles :
              la purge se fait contre la mafia politico-financière qui impose les présidents comme elle avait imposé " un grabataire -aphone pour le 4 ieme mandat ?? heureusement elle avait échoué pour la 5 ieme !!
              le peuple choisira le président selon son programme ( les urnes parleront )
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

              Commentaire


              • #8
                élections libres et démocratiques
                le systeme greco romain a ces limites chez eux et chez nous...

                en europe leurs populations en moins celle du nord sont passés pae de longue periode monarchique meme l'elglise et les laics jusqu'a maintenant interdisent la polygamie et autorisent le mariage homosexuel...

                chez eux les elctions etait toujours affaire d'esclave dans les chateaux ou dans les villes..on achéte les voix..c'est du commerce tout court..dire elections libres c'est nous prendre pour des cons..t'a de l'argent payes toi des voix et laisse nous tranquil tout le monde sait ce qui se passe en europe et aux etats unis..c'est un secret de polichinel..

                le camps judeo chretien issus des cgreco romains continuent a berner les gens..les europeens le savent

                chez nous notre société est differentes meme du maroc et de l'egypte..
                nous sommes au fond comme des arabes et nous sommes redevenus des arabes ...

                ce systeme est aussi celui des banou israel les 12 tribus d'israel..y'avait pas de monarchie chez eux...a chaque fois il eu des probléme politique et les 12 pour se mettre d'accord la presdience ou le khalifa fut donner a la tribut de Levi qui elle ne doit rien posséder..mais avait droit a une petite prirorité chez chaque tribus.. jesrusalemen etait le siege judiciare et non comme essyen de le faire admetre le siege du trone du Roi..Salomon n'etait pas un Roi mais un juge..

                nous en algerie c'est a peu pret la meme chose..il ya des regions des tribus en arabe kabayle...et ce mot reste collé que sur les zwawa..non..
                l'algerie est d'origine de divers tribut parmis elle etait les tizi ouzous

                les arabes en venant ici n'ont pas trouvé de probléme car ils se ressemble dans le fond...mais les europeens venant ici ont voulu imposer leur systeme monarchique et du clergé..ça n'a pas marché...meme les egyptiens et les iraniens chi3ite les turcs l'ont voulu le faire ici mais sans succés..

                c'est pourquoi un militaire comme president a rrangé tout le monde car le militaire et observé comme neutre comme juge, il n'a pas d'épingle dans le civile algerien...
                boutflika etait toujours donné du clan de l'oust marocain qui dit ouest dit pro espagnole ..
                chadli est dit chawi donc celui des clus de l'Est qui Est dit romain egyptien iranien etc...

                si on revient a notre histoire sur la base de la fragmentaion administrative actuelle l'algerie est redevnue le pays des 46 tributs...donc l'ancienne frangmenation colonaile qui faisait affronter les uns contre les autresdans le but de diviser pour regner ça ne marche plus...

                maintenant toutes les regions sont interconnecter par le gaz electricite et petrole..un projet separatiste n'a aucun sens..maghnia nedroma bechar et la region de l'ouest sont entrain de mourir car les frontière sont fermées..
                tout ce qui reste a l'ouest c'est le petit port de ghazaouet c'est tout..

                une assemblée nationale avec 46 sieges pour chaque wilaya oui a voir..avec chacune son propre petit emblème a caractère administratif a coté du drapeau nationale comme le fond les états unis et le canada oui pourquoi pas..


                sinon la politique c'est les communes..

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                • #9
                  Un autre probleme :
                  L environnement de l Algérie est malsain ???
                  voir le Nord ( France ) , et les pays qui entourent l Algérie

                  Aucun bon voisinage basé sur la confiance mutuelle ??
                  A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                  • #10
                    http://www.algerie-dz.com/forums/sho...t=BELAID+ABANE
                    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                    • #11
                      Voici les noms que j’ai évoqués et qui me paraissent tous indiqués pour être la caution morale et patriotique de la transition : Ahmed Taleb, Lakhdar Bouregaa, Djamila Bouhired, Hocine Zehouane et Liamine Zéroual. Ce dernier a néanmoins pris le risque de la décrédibilisation en entrant dans l’opacité des jeux d’appareils. J’ajouterai le nom de Hassan Khatib. Bien sûr qu’Ali Yahia Abdenour et Sadek Hadjeres auraient parfaitement convenu dans ce rôle, n’étaient-ce leur santé fragile et leur grand âge. Bien sûr je comprends qu’on puisse contester toutes ces personnalités. Nul n’est parfait et l’on ne peut faire qu’avec ce qu’on a.

                      On m’a reproché d’occulter les Bouchachi, Tabou, Assoul, Belabbas, Djilali et toutes les potentialités du Hyrak. Tous ceux-là, comme du reste les Benbitour, Hamrouche, Benflis…ce sont les probables futurs candidats qui ambitionnent de présider aux destinées du pays. Ils ne peuvent donc pas être d’abord juges puis partie. C’est une question de bon sens.

                      Voici comment je vois leur feuille de route du DNT :

                      -déterminer après consultations la durée de la phase de transition. C’est une question centrale. Trop courte, le DNT travaillera dans la précipitation avec un risque de bricolage et de bâclage. N’oublions qu’il s’agit d’une véritable refondation de la nation et de l’Etat. Et l’occasion est unique, il ne faut pas la rater. Ceux qui trépignent d’impatience pour aller vite aux présidentielles ne se préoccupent que de leur avenir politique. A l’inverse, si elle trop longue, ça perdrait de son sens alors que le pays est impatient. Une période de 24 à 30 mois me parait un bon terme pour mener à bien une transition sur des bases sûres et sérieuses. En outre une période suffisamment longue permettra au mouvement populaire de s’organiser en partis politiques, peaufiner des projets et surtout pour la jeunesse, se familiariser avec l’exercice de la politique au sens noble.

                      -Nomination d’un gouvernement de transition qui aura pour tâche de redynamiser et d’assainir l’économie, d’élaborer un véritable fichier électoral et de préparer les prochaines échéances.

                      -Dissolution de l’APN et abolition du Conseil de la nation, cette singerie institutionnelle, chambre d’encanaillement politique qui coûte trop d’argent à un pays qui doit dorénavant compter drastiquement ses sous.

                      -Elaboration d’une charte d’honneur et ’éthique politique à laquelle doivent souscrire et se conformer tous les acteurs de la vie politique nationale. Il y sera entre autres question du respect de toutes les libertés fondamentales, y compris la liberté de culte et de conscience, de la stricte égalité entre l’homme et la femme, du non recours à la religion, l’identité, la force et la violence dans l’exercice de la politique… Après nul n’est fondé à exclure et nul ne peut être exclu de la compétition politique. Y compris bien sûr ce que j’appelle la sensibilité traditionnaliste.

                      -Organisation des élections législatives sur la base d’un scrutin proportionnel pour permettre une représentation équilibrée de la société.

                      -Désignation par le DNT d’un Premier Ministre lequel formera un gouvernement d’union nationale pour l’apaisement et la décrispation.

                      -Création au sein de la nouvelle assemblée d’une Haute commission de réforme constitutionnelle pour la transformation en profondeur du système politique qui sera bien entendu validée par référendum. Il s’agira alors de réduire les pouvoirs présidentiels et d’instaurer des pouvoirs de contrôles et de régulation. Ou mieux, réfléchir à la manière d’en finir définitivement avec l’archaïsme et l’anachronisme d’un système zaïmien et présidentialissime en instaurant un régime parlementaire à l’instar de toutes les démocraties avancées. Mise à part la France où l’on commence du reste à grincer des dents devant les pouvoirs jupitériens du président de la République, tous les régimes ’Europe occidentale sont parlementaires. L’Algérie innovera et l’exemple fera surement tache d’huile. Il est temps que les gouvernants soient comptables de leurs bilans devant la représentation nationale.

                      -Fin de mission du DNT qui remettra solennellement ses pouvoirs soit à un président de la république élu au suffrage universel (régime présidentiel) soit à un chef de l’Etat élu au suffrage indirect au sein de l’assemblée (régime parlementaire).
                      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                      • #12
                        Il ne faut pas hâter les discussions constitutionnelles. Plus vite le consensus atteint, plus vite on pourra organiser les échéances électorales produits de cette constitution avec l'aide en place du code électoral.

                        Signé...
                        Othmane BENZAGHOU

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                        • #13
                          Pomaria

                          Une présidence collégiale de transition -avec les prérogatives d’un président- composée de 3 à 5 personnalités plébiscitées par le mouvement durant les marches et portées par les corps d’État: sécuritaire (état-major de l’ANP) et judiciaire (les magistrats) qui doivent endosser le projet du peuple algérien
                          Une présidence collégiale doit représenter tout le pays, il faudrait plutôt en revenir à l'organisation de 1954 avec des responsables élus par les citoyens des 7 wilayas historiques. Cela éviterait qu'une région soit plus avantagée que les autres et permettrait d'établir les bases d'une véritable fédération.
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                          • #14
                            Salam,

                            TRANSITION EN ALGERIE: Comment mettre en place une Présidence Collégiale
                            C’est le Gaid qui va nommer ce conseil d’Etat. Le 4 juillet est dans 2 mois.. il est clair qu’il n’y aura pas d’élections.. et la légitimité constitutionnelle volera en éclats.
                            Il faudrait après nommer une constituante pour réécrire une nouvelle constitution, la faire valider par un référendum.. pour ensuite organiser une présidentielle. Le chemin est trop long.. l’urgence c’est la situation économique du pays. Il est impératif de désigner au plus vite un gouvernement de technocrates pour prendre les mesures économiques qui s’imposent pour redresser la barre. La réserve de change et l’économie du pays en générale sont dans le rouge..
                            Les mesures économiques les plus efficaces pour redresser l’économie à moyen et à long termes seront surement impopulaires.. et risqueront d’aggraver la grogne de la rue à court terme.
                            Une instabilité socio-économique aggravée par une impasse politique, risque de pousser l’armée vers une option sécuritaire totale. Ce sera un échec pour le Gaid. A son age, il sera facilement pousser à la sortie par une jeune garde qu’on ne connait pas.

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                            • #15
                              A son age, il sera facilement pousser à la sortie par une jeune garde qu’on ne connait pas.

                              Il y a un certain Ghali Belkecir patron de la gendarmerie c'est un sans-scrupule extrêmement dangereux.

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