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Said SADI-REFONDATION RÉVOLUTIONNAIRE

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  • Said SADI-REFONDATION RÉVOLUTIONNAIRE

    C’est une révolution. Rejet du système militaire qui a prévalu depuis 1962. Combat pacifique rompant avec une violence politique endémique. Résistance solidaire contre toutes les manœuvres et manipulations occultes qui ont tant de fois fait avorter des luttes démocratiques. Condamnations citoyennes instantanées d’abus commis au nom de dogmes tabous. Débats populaires libres dans les coins les plus reculés du pays. Fierté individuelle et espoir collectif en l’avenir inébranlables...Le paysage politique est transformé de fond en comble. Et, jusque là, pour le meilleur. Les historiens auront à dire.
    Les élites sont doublement interpellées. Elles ont à comprendre la profondeur de l’aspiration du peuple et sont sollicitées pour explorer, sans calculs ni autocensure, les perspectives nécessairement nouvelles qu’ouvre cette période de magie politico-sociale inespérée. Cela suppose une grande humilité, une disponibilité permanente et autant, sinon plus, d’inventivité. Les conséquences pratiques de ce vaste chantier sont importantes et immédiates.

    L’immensité de l’enthousiasme qui inspire et anime le mouvement populaire ne laisse aucun doute sur la nature révolutionnaire de cette conjoncture et la réponse générale qu’elle appelle. En fait, il s’agit de réinitialiser le logiciel politique national et non de le mettre à jour. Tout commence aujourd’hui. Et ceci vaut aussi bien pour les dimensions conceptuelles que les propositions factuelles.

    L’horizon s’éclaircit. Les approches opportunistes qui spéculent encore sur les possibilités d’alignement derrière ce que l’on croit être une tendance émergente à l’occasion de renversements claniques doivent cesser après trois mois de mobilisation citoyenne exemplaire. L’avenir démocratique est clairement en dehors de la gangue populiste. Les fouilles des greniers du système ne fourniront ni outil ni méthode politiques à même de satisfaire un tant soit peu l’irrépressible volonté de changement.

    Autant composer au plus vite avec une réalité que décrit le peuple avec une résolution simple et ferme. Système dégage, « yetne7aw Gaa ( ils seront tous éjectés ) ou annelhu, anneddu alama yeɣli udabu ( nous marcherons, nous accompagnerons jusqu’à la chute du système ) ne sont pas seulement des slogans exprimant une fureur trop longtemps contenue ; ce sont les énoncés d’un postulat qui doit conditionner toute solution alternative. Ainsi entendus ces appels se lisent comme des vaccins politiques contre les demi-mesures par lesquelles des nostalgiques des temps bannis peuvent tenter une infiltration dans un mouvement qui, au fond, leur fait peur parce qu’ils ne désespèrent pas de sauver le système.

    Comme toute révolution annonçant un bouleversement politique, culturel et sociétal, celle du 22 février peut susciter des appréhensions auprès de personnes ayant vécu coupées des rugueux quotidiens endurés par des populations privées de voix et de visibilité. Il est du rôle des élites qui ont saisi l’origine et l’amplitude de la houle qui secoue soudainement une société sclérosée de faire de la pédagogie, on serait tenté de dire des prêches, tant la cause relève aussi du spirituel, pour expliquer que la refondation n’est pas synonyme d’aventure mais de résurrection. Ces postures conservatrices qui ont droit à l’écoute doivent cependant savoir que nul ne peut congeler l’Histoire pour des intérêts catégoriels acquis sous des pouvoirs illégitimes.

    Mais comme toute révolution, celle du 22 février génère derrière elle des tentations contre-révolutionnaires. Celles-ci peuvent prendre la forme d’actes répressifs, pour l’instant dissuadés par le nombre et la détermination des manifestants, ou, plus sournoisement, d’accompagnements toxiques du mouvement.

    On assiste à des irruptions de sources politiciennes qui assurent vouloir sincèrement contribuer à la sortie de crise. Ces interventions parlent de changement « de régimes » et non « de système » ; ce qui limite les responsabilités devant l’impasse actuelle aux prédations commises par le chef de l’Etat déchu et à son entourage. Nul ne pense à dédouaner ce clan de son sombre bilan. Mais ignorer que c’est la confiscation de l’indépendance qui a constitué le lit de ces dérives s’assimile à une volonté de dissimuler les causes profondes du drame national et, au final, d’en égarer la recherche de solutions idoines.

    Ces acteurs insistent à aller d’abord à une élection présidentielle pour laisser, ensuite, au futur chef d’Etat le soin de conduire la phase transitoire. Cette opération capitale pour notre destin serait faite avec l’attelage constitutionnel actuel qui octroie au chef de l’exécutif des pouvoirs quasi-monarchiques. Deux risques évidents apparaissent dans cette démarche. Par inclination personnelle d’abus de pouvoir, le futur élu pourra user de cette aubaine pour rétablir un règne oligarchique. Les cercles occultes, qui ne disparaîtront pas du jour au lendemain, peuvent activer ces prérogatives exorbitantes pour faire pression sur le futur président en vue d’avoir la main sur une gestion autoritaire et hors de contrôle. Dans tous les cas de figure, la présidentielle, organisée dans ces conditions, conduira inévitablement à un détournement voire un reniement de la Révolution avec les conséquences délétères que peut engendrer un tel dépit dans le pays et sur toute la région nord-africaine.

    Comme dans tout processus révolutionnaire, il y a un agenda et des priorités. Au risque d’être redondant, il faut rappeler les évidences. La logique du combat actuel veut que la constitution garantisse avant toute chose un régime équilibré adossé aux grands principes démocratiques qui doivent fonder la cité de demain.

    Il est des leçons que l’Histoire ne pardonne pas d’ignorer. Avant de démissionner de son poste de président de l’assemblée nationale en 1963, le vertueux Ferhat Abbas supplia an vain ses pairs parlementaires de prendre le temps nécessaire à la définition de préalables démocratiques et républicains devant être inscrits dans le préambule de la constitution. Des aventuriers, dont les petits héritiers tentent aujourd’hui de reproduire les manœuvres, ont décidé de « prostituer »* la constitution dans un cinéma. On connaît la suite.

    * C’est le terme qu’utilisa Ferhat Abbas.

    Le 19 mai 2019

    Said SADI
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    La seule contribution positive que pourrait apporter Said Sadi dans la crise actuelle est de s'abstenir de publier tout commentaire suggestif tant il est disqualifié politiquement !

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    • #3
      tout le monde a le doit de donner son avis
      SAID SAADI a le doit de donner son point de vue

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      • #4
        Ses synthèses restent très intéressantes.
        “Les mensonges sont nécessaires quand la vérité est très difficile à croire”
        Pablo Escobar après avoir brûlé le tribunal qui devait le juger.

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        • #5
          Karfou

          s'abstenir de publier tout commentaire suggestif tant il est disqualifié politiquement !
          __________________
          Ce serait dommage car il est le seul homme politique algérien qui écrit sa réflexion sur les événements depuis le 22 février. Aucun autre ne le fait, ou ne peut le faire, alors qu'il est pourtant intéressant de voir quel politicien se démarque par des analyses sensées. Loin de le disqualifier cela démontre au contraire, qu'il est un véritable politique capable de mettre des mots sur les maux.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #6
            إنّها ثورة و رفض لنظام عسكري ساد منذ 1962. نضال سلمي أحدث القطيعة مع عنف سياسي متفشي. مقاومة متضامنة ضد مناورات و تلاعبات خفيّة طالما أجهضت النضالات الديمقراطيّة. تنديدات شعبيّة فوريّة لتجاوزات أُرتُكبت باسم عقائد مانعة. نقاشات شعبيّة حرّة في أقصى مناطق البلاد. نشوة فرديّة و أمل جماعي في المستقبل لا يمكن زعزعتهما …. الساحة السياسيّة انقلبت رأسا على عقب. نحو الأفضل، لحد الساعة. المؤرّخون لهم ما يقولون.

            النخب مطالبة بواجب الفهم العميق لتطلعات الشعب و مدعوّة لاستكشاف الآفاق الجديدة التي تفتحها هذا المرحلة الساحرة الغير المنتظرة. و لكن ، دون حسابات و لا رقابة ذاتيّة. و هذا يتطلب تواضعا كبيرا، استعدادا دائما و كثيرا من الإبداع. النتائج العمليّة لهذه الورشة الشاسعة جدّ مهمّة و فوريّة

            ضخامة الحماس الذي يدفع بالحراك الشعبي لا يترك أدنى شكّ حول الطابع الثوري لهذه الحالة الراهنة و ما تنتظره كإجابة عامّة. الأمر يتطلب إعادة ضبط البرمجيّة السيّاسية الوطنيّة و ليس تكييفها. كلّ شيئ يبدأ الآن. و هذا متطلّب صالح للأبعاد التصوّرية و الاقتراحات العمليّة على حدّ سواء

            بدأ الأفق يتفتّح. يجب على المقاربات الانتهازية التي ما زالت تراهن على إمكانية الاصطفاف وراء ما يضنّون توجّها صاعدا على خلفية انقلابات عُصبيّة ، أن تنتهي بعد ثلاثة اشهر من التعبئة الشعبية المثالية. المستقبل الديمقراطي موجود خارج القشرة الشعبويّة. إن التنقيب في مخازن النظام لن يوفّر الأداة و لا المنهجيّة السياسيّة التي ترضي، و لو قليلا، الإرادة القويّة في التغيير

            الأفضل يبقى الانسجام مع ما ينادي به الشعب بعزم و حزم. «يتنحاو ڨاع » أو « سنمشي و نسير إلى أن يسقط النظام » ليست مجرد شعارات تعبّر عن غضب مكبوت منذ مدّة. بل هي مفردات فرضيّة تحدّد أي حلّ بديل. إنّ هذه النداءات بمثابة لقاحات سياسيّة ضد الترقيعات و الإجراءات النصفيّة التي يحاول، عبرها، أولئك الذين يحنّون للأوقات الغابرة اختراق الحراك الذي يرعبهم لأنّهم لم يفقدوا الأمل في إمكانية إعادة بعث النظام

            ككل ثورة تبشّر بتقلبات سياسية، ثقافية و اجتماعية، يمكن لثورة 22 فيفري أن تولّد مخاوف لدى الذين عاشوا منقطعين عن الأيام الصعبة التي قابلها المواطنون المحرومون من الحريّة و الظهور. إنّه من دور النخب التي تمكّنت من معرفة أسباب و حجم العاصفة التي هزّت فجاة مجتمعا متحجرا، القيام بعملها البيداغوجي إن لم نقل إعطاء الخطب بما ان الأزمة تتعلق بالجانب الروحي، لشرح مفهوم إعادة التأسيس الذي لا يعني المغامرة و لكن الانبعاث. إن هذه المواقف المحافظة التي لها الحق في أن تُسمع يجب أن تعي أن لا أحد يستطيع تجميد التاريخ من أجل مصالح فئوية متحصّل عليها تحت سلطات غير شرعيّة

            و ككلّ ثورة، تجرّ ثروة 22 فيفري وراءها محاولات ثوريّة مضادة. هذه الأخيرة يمكن أن تأخذ أشكال عمليات قمعية استطاعت التعبئة و إرادة المتظاهرين حجمها، أو أن تاتي على شكل مرافقات سامّة للحراك

            نلاحظ تدخل مصادر سياسية تقدّم نيتها الصادقة في المساهمة في إيجاد مخرج للازمة. هذه المداخلات تتحدّث عن تغيير نظام و ليس النظام برمتّه ممّا يحصر مسؤوليات المأزق الحالي في إطار النهب الذي قام به رئيس الدولة المخلوع و حاشيته. لا أحد يفكّر في تزكيّة هذه الزمرة و تبييض حصيلتها. و لكن تجاهل الاستحواذ على الاستقلال كعامل مؤسّس لهذه الانزلاقات، يعتبر إرادة في إخفاء و حجب الأسباب العميقة للمحنة الوطنية و ، في الاخير، إستبعاد إيجاد الحلول الملائمة

            هؤلاء الفاعلين يؤكّدون على ضرورة الذهاب إلى الرئاسيات و اسناد رئيس الدولة القادم مهمة تسيير المرحلة الانتقالية. هذه العمليّة الاساسية لمستقبلنا قد تدار وفق الترتيبات الدستورية الحالية التي تمنح للرئيس التنفيذي صلاحيات شبه ملكية. إن هذه الخطوة تحمل في طياتها خطرين. يكفي للرئيس المنتخب أن يحمله الغرور على الإفراط في استعمال صلاحياته لإعادة بناء النظام الأوليغارشي. يمكن للدوائر الخفية التي لن تندثر بين عشية و ضحاها أن تفعّل هذه الصلاحيات الضخمة للضغط على الرئيس القادم من أجل السيطرة على سياسة التسيير بصفة تسلطية و خارجة عن نطاق المراقبة. في كل الاحوال، تنظيم الرئاسيات بهذه الشروط يؤدي حتما إلى تحويل و قتل الثورة مع كل ما ينجر من مخلفات يولّدها الإحباط في البلاد و كل منطقة شمال إفريقيا

            في كل مسار ثوري، هناك أجندة و أولويات. يجب إعادة التذكير، و لو عن ملل، بعض البديهيات. منطق النضال الراهن يفرض دستورا يضمن أولا و قبل كل شيئ نظاما متوازنا يستند للمبادئ الديمقراطية الكبرى التي تؤسس لدولة الغد.

            هناك من العبر ما لا يسمح التاريخ بنسيانها. قبل تقديم استقالته من منصب رئيس المجلس الوطني في 1963، توسّل النابغة فرحات عباس من زملائه أخذ الوقت الكافي لتحديد الشروط الديمقراطية و الجمهوريّة التي يجب وضعها في ديباجة الدستور. و لكن المغامرون، الذين خلّفوا الورثة الصغار الذي يحاولون اليوم إعادة المراوغة، قرروا عهر الدستور* في قاعة سينما . و البقية معلومة.

            *المفردة استعملها فرحات عباس

            يوم 19 ماي 2019

            سعيد سعدي

            dz(0000/1111)dz

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            • #7
              Dans cette periode' la grande majorité, dont Saïd Sadi, de la classe politique n'ont que ces craintes : la victoire de la démocratie, une justice indépendante et l'ouverture de la boîte de Pandore.

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              • #8
                Ce serait dommage car il est le seul homme politique algérien qui écrit sa réflexion sur les événements depuis le 22 février. Aucun autre ne le fait, ou ne peut le faire, alors qu'il est pourtant intéressant de voir quel politicien se démarque par des analyses sensées. Loin de le disqualifier cela démontre au contraire, qu'il est un véritable politique capable de mettre des mots sur les maux.

                J'en conviens, mais cette "sagesse" d'esprit dont il s'inspire il aurait du l'insulfée à Boutef du temps ou il était son ami ... ce qui aurait éventuellement éviter au pays ces lendemains incertains ...

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                • #9
                  il n a jamais ete l ami de personne

                  meme s il vous ramenez une fusee pour atterir sur mars
                  vous serez toujours la a le denigrer
                  il n ya que les imbeciles qui ne changent pas d avis

                  nb
                  j etais anti said sadi tellement intoxiquer par le ffs que je le trainais dans la gadoue

                  pardon docteur
                  The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                  • #10
                    n a jamais ete l ami de personne
                    En tout cas c'est ce qu'avait rapporter le Matin avec sa photo et le titre en gras dans son édition quotidienne : Bouteflika est mon ami; juste après l'élection d'avril 1999 ...
                    Dernière modification par infinite1, 19 mai 2019, 22h55.

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                    • #11
                      les benchicou peut etre
                      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                      • #12
                        les benchicou peut etre
                        Possible, mais Saadi n'avait apporter de démenti à l'époque ...

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                        • #13
                          je te repete

                          il n ya que les imbeciles qui ne changent pas d avis

                          ou sinon tu en penses quoi sur cette enieme missive pour eveiller les consciences

                          sont elles main etrangere ou patriotique
                          tu veux bien rester sur le sujet ou sinon cap sigli n est pas loin
                          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                          • #14
                            il n ya que les imbeciles qui ne changent pas d avis
                            Mais pas si souvent au point de devenir une girouette.

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                            • #15
                              miskine c'est les politiques des ville comme khalida, elle bataillait pour la laicité une fois a eu le titre de ministre c'est adire une retraite de ministre on la vois plus a coté de miss Sikili qui proméne son chien sur les rempart de kabylie
                              vive amazigh des ville

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