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Petite leçon d'économie

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  • Petite leçon d'économie

    Ça se passe dans un village qui vit du tourisme. A cause de la crise il n'y a plus de touristes.

    Pour survivre, tout le monde emprunte à tout le monde et tout le monde vend et achète à crédit à tout le monde .

    Plusieurs mois misérables passent. Puis...ouff!! Enfin, arrive enfin un touriste qui prend une chambre à l'hotel. Il la paie avec un billet de 100 $.

    Dès que le touriste est monté à sa chambre, l'hôtelier court porter le billet chez le boucher, à qui il doit justement 100 $.

    Le boucher prend le billet et va aussitôt le porter au paysan qui l'approvisionne en viande.

    Le paysan, à son tour, se dépêche d'aller payer sa dette à un "SDF" a qui il faisait souvent appel pour l'aider au travail de son champ.

    Le SDF boucle la boucle en se rendant à l'hôtel pour rembourser l'hôtelier qui l'hébergeait à credit en hiver.

    Dès que le SDF dépose le billet de 100 $ sur le comptoir, le touriste se présente pour dire à l'hôtelier qu'il annule la reservation parce qu'il ne trouve pas la chambre à son gout. Il prend le billet de 100 $ et s'en va.

    Rien n'a été dépensé, ni gagné, ni perdu. N'empêche que plus personne dans le village n'a de dettes.
    Curriculum vitæ : "Je suis né et depuis... j'improvise !!"

  • #2
    C’est parce qu’o l’origine, les comptes de la communauté étaient soldé.
    La monnaie ne permet que de simplifier et fluidifier les échanges.

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    • #3
      Ce texte étonnant appelle bien des commentaires :

      -1. Quel est le tour de passe-passe? Comment est-il possible de faire disparaitre l'ensemble des dettes de tout un village sans que personne ne dépense un sou (sauf peut-être l'hôtelier, qui a perdu la disposition de sa chambre pendant le temps, même court, pendant lequel le client l'avait louée)? Tout simplement parce que, chaque villageois a une dette à l'égard d'un autre; de façon circulaire. Il suffit donc, pour l'annuler pour tous, de l'annuler pour chacun.

      -2. La situation globale de l'économie réelle ressemble à la situation de ce village, car chacun, dans le monde, est à la fois créancier de l'un (au moins sa banque) et débiteur d'un autre (au moins une banque), et même de plusieurs autres. Et le total des dettes, par définition, est égal à celui des créances.

      -3. Cette histoire donne une belle leçon d'économie: personne, dans les institutions financières au moins, ne pense à rembourser sa dette; au contraire, beaucoup s'emploient, avec l'argent nouveau qu'ils peuvent recevoir, à en créer de nouvelles, pour eux-mêmes et pour d'autres.

      -4. Si l'argent que distribue en ce moment de façon presque illimitée, dans chaque pays, la Banque Centrale (ici, le touriste) servait à rembourser les dettes de tous , et d'abord celles de l'Etat (ici, l'hôtelier), plutôt qu'à en accumuler de nouvelles, en le dépensant, la crise pourrait etre résolue beaucoup plus vite et plus sainement qu'aujourd'hui, où le recul de la crise s'annonce comme la préparation d'une autre, bien plus terrible, par accumulation de dettes insurmontables.

      -5. Peut être faudrait-il enseigner ainsi l'économie. Sans doute comprendrait-on mieux quelques idées simples. Et d'abord, que la priorité d'une économie saine, c'est d'utiliser l'emprunt pour investir, et pas pour consommer. Mais de cela, le système financier ne veut pas entendre parler. Même aujourd'hui, alors que la crise est encore intense, il n'a qu'une seule préoccupation: retourner au plus vite à son métier principal, endetter les autres, pour faire le maximum de profits.

      Jacques Attali Economiste.

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      • #4
        Rien n'a été dépensé,
        Le touriste, extérieur au village, a dépensé 100 $, il est moins riche de 100$.
        Il n'a selon moi rien de miraculeux dans cette histoire.

        Par contre, chaque transaction a augmenté de 100$ le PNB
        au n°16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait M. Piekielny

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        • #5
          Scipio
          Faut lire
          Il récupère à la fin

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          • #6
            Ok nessie, tu as raison, je n'avais pas lu jusqu'au bout.
            Ma remarque pour le PNB reste valable
            au n°16 de la rue Grande-Pohulanka, à Wilno, habitait M. Piekielny

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            • #7
              Salam

              Rien n'a été dépensé, ni gagné, ni perdu. N'empêche que plus personne dans le village n'a de dettes.
              Le SDF, au final, n'a pas remis les 100$ à l’hôtelier puisque le touriste les a récupérés, donc pour lui le cauchemar continue.

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              • #8
                Mage,
                Tu as changé volontairement prostituée par SDF?!

                Cette histoire est une fable keynésienne dont la morale était la nécessité d'encourager la consommation en faisant circuler l'argent pour que l'économie soit relancée.
                La vraie morale de l'histoire est plutot qu'avant de prêter et de consommer il faut avoir épargné, et qu'au moment de consommer il faut en garder une partie pour les échéances futures. Épargner pour mieux consommer demain!
                Cette histoire reste comme la robinsonade de Rothbard! Elle est hypothétique et irréaliste!
                Passi passi werrana dipassi!

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                • #9
                  Erreur
                  Dernière modification par Nessie, 28 août 2019, 15h16.

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                  • #10
                    Envoyé par Lalfisiste
                    Quel est le tour de passe-passe? Comment est-il possible de faire disparaitre l'ensemble des dettes de tout un village sans que personne ne dépense un sou (sauf peut-être l'hôtelier, qui a perdu la disposition de sa chambre pendant le temps, même court, pendant lequel le client l'avait louée)?
                    L'hotelier n'est pas perdant puisqu'il a gagné 100 dollars qui lui ont pemis de s'affranchir de sa dette envers le boucher
                    Envoyé par l'inconnu
                    Rien n'a été dépensé, ni gagné, ni perdu. N'empêche que plus*personne dans le village n'a de dettes.
                    Le SDF, au final, n'a pas remis les 100$ à l’hôtelier puisque le touriste les a récupérés, donc pour lui le cauchemar continue.
                    Personne n'a perdu quoi que ce soit et tout le monde est gagnant.
                    L'Hotelier avait une dette de 100 dollars envers le boucher et il s'en est acquitté. Quant au touriste, il a récupéré son argent. Où est le perdant ??

                    Envoyé par FrozinRose
                    Mage,
                    Tu as changé volontairement prostituée par SDF?!
                    C'est vrai !! J'ai pensé que ce serait mieux ainsi.
                    Curriculum vitæ : "Je suis né et depuis... j'improvise !!"

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                    • #11
                      une question de crédit et de passif.
                      A l'instant zéro, passif et actif s'annulaient
                      A la fin, passif et actif s'annulent.
                      Rien n'a donc changé.

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                      • #12
                        @FrozenRose

                        ... la morale était la nécessité d'encourager la consommation en faisant circuler l'argent pour que l'économie soit relancée.
                        Ce qui est le fondement même du principe de Zakāt en Islam : si tu veux ne pas en payer -2,5% / an), n'accumule pas la fortune en la thésaurisant, fait circuler et ainsi tout le monde en tire profit sans que tu en perde un sou. Simple, mais efficace.
                        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                        • #13
                          Salam

                          Envoyé par mage
                          Personne n'a perdu quoi que ce soit et tout le monde est gagnant.
                          L'Hotelier avait une dette de 100 dollars envers le boucher et il s'en est acquitté. Quant au touriste, il a récupéré son argent. Où est le perdant ??
                          C'est vrai. Je me suis fait un film Western tout seul ^ ^.

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