Ça se passe dans un village qui vit du tourisme. A cause de la crise il n'y a plus de touristes.
Pour survivre, tout le monde emprunte à tout le monde et tout le monde vend et achète à crédit à tout le monde .
Plusieurs mois misérables passent. Puis...ouff!! Enfin, arrive enfin un touriste qui prend une chambre à l'hotel. Il la paie avec un billet de 100 $.
Dès que le touriste est monté à sa chambre, l'hôtelier court porter le billet chez le boucher, à qui il doit justement 100 $.
Le boucher prend le billet et va aussitôt le porter au paysan qui l'approvisionne en viande.
Le paysan, à son tour, se dépêche d'aller payer sa dette à un "SDF" a qui il faisait souvent appel pour l'aider au travail de son champ.
Le SDF boucle la boucle en se rendant à l'hôtel pour rembourser l'hôtelier qui l'hébergeait à credit en hiver.
Dès que le SDF dépose le billet de 100 $ sur le comptoir, le touriste se présente pour dire à l'hôtelier qu'il annule la reservation parce qu'il ne trouve pas la chambre à son gout. Il prend le billet de 100 $ et s'en va.
Rien n'a été dépensé, ni gagné, ni perdu. N'empêche que plus personne dans le village n'a de dettes.
Pour survivre, tout le monde emprunte à tout le monde et tout le monde vend et achète à crédit à tout le monde .
Plusieurs mois misérables passent. Puis...ouff!! Enfin, arrive enfin un touriste qui prend une chambre à l'hotel. Il la paie avec un billet de 100 $.
Dès que le touriste est monté à sa chambre, l'hôtelier court porter le billet chez le boucher, à qui il doit justement 100 $.
Le boucher prend le billet et va aussitôt le porter au paysan qui l'approvisionne en viande.
Le paysan, à son tour, se dépêche d'aller payer sa dette à un "SDF" a qui il faisait souvent appel pour l'aider au travail de son champ.
Le SDF boucle la boucle en se rendant à l'hôtel pour rembourser l'hôtelier qui l'hébergeait à credit en hiver.
Dès que le SDF dépose le billet de 100 $ sur le comptoir, le touriste se présente pour dire à l'hôtelier qu'il annule la reservation parce qu'il ne trouve pas la chambre à son gout. Il prend le billet de 100 $ et s'en va.
Rien n'a été dépensé, ni gagné, ni perdu. N'empêche que plus personne dans le village n'a de dettes.
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