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L'Union européenne ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental

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  • L'Union européenne ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental

    21 octobre 2019: L'avocat du Front Polisario, Me Gilles Devers, estime que les États européens ont finalement reconnu clairement que le Maroc n'était pas souverain sur le territoire du Sahara occidental, dans les accords d'"extension" conclus début 2019 entre l'Union européenne (UE) et Rabat, expliquant que "s'il y a extension à un territoire, c'est qu'il n'y a pas de souveraineté".

    S'exprimant en marge la 74ème session de la quatrième Commission de l'ONU chargée de la décolonisation, dans un point de presse, l'avocat du Front Polisario devant les instances européennes a déclaré que "les États européens ont changé leurs points de vue et ont enfin reconnu de manière claire que le Maroc n’était pas souverain sur le territoire du Sahara occidental", dans les décisions prises en janvier et mars 2019 par le Conseil de l'UE qui a repris les bases de l'arrêt du 21 décembre 2016 de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE).

    L'arrêt de la CJUE stipule que: le Maroc et le Sahara occidental sont deux territoires distincts et séparés, et le litige relève de l’application du droit international. Le Maroc n’a pas de souveraineté sur le territoire du Sahara occidental. Le Maroc est une puissance militaire occupante sur ce territoire, au sens de la IVeme Convention de Genève. Et pour qu’il puisse y avoir activité sur le territoire, la condition n’est pas le bénéfice des populations mais le consentement du peuple du Sahara occidental, rappelle l'avocat.

    A la suite de cette décision de justice, "le Front Polisario a pris contact avec les dirigeants européens pour dire qu’il était disponible pour négocier un accord qui permettrait le développement du territoire dans sa globalité ce que les dirigeants européens ont refusé", a ajouté Me Devers.

    Tout en maintenant leur soutien à l'occupant marocain, selon l'avocat, les dirigeants européens se sont engagés dans une phase de deux ans de tractations entre l'UE et le Maroc, en écartant totalement le Front Polisario. Finalement, ils ont conclu deux accords "d’extension" au Sahara occidental, le 28 janvier 2019 pour l’accord d’association, et le 4 mars 2019 pour la pêche.

    "Nous avons engagé deux nouveaux recours en justice pour obtenir l’annulation de ces accords. Pour nous le principe est clair : dans le respect du droit international, l'UE ne peut rien conclure sur le territoire sans passer par le consentement du peuple du Sahara occidental.

    Or, le Front Polisario, seul représentant du peuple sahraoui, a clairement manifesté son opposition à ces accords qui ne font que renforcer la colonisation marocaine en la finançant", a souligné Gilles Devers.

    L'avocat explique encore: "les dirigeants européens sont allés s’entretenir avec les agents de la colonisation, tous de nationalité marocaine lors de séjours organisés par les autorités marocaines. Mais on ne va pas confondre la consultation des colons et le consentement du peuple! Donc sur ce point, nous disons qu’effectivement la décision de 2016 n’est pas respectée".

    "Mais pour le reste, les États européens ont repris les bases de l'arrêt de 2016", dans les décisions de 2019 du Conseil de l'UE, qui regroupe les 28 chefs d'Etat et de gouvernement.

    De l'avis de l'avocat, la décision sur l'accord de pêche de mars 2019 publiée au JO du 20 mars 2019, "ne laisse aucune place à la souveraineté". Le Conseil affirme que cet accord "ne préjuge pas du statut final du Sahara occidental", la question relevant de l’ONU, le territoire étant "administré principalement par le Maroc".

    Au paragraphe cinq, le Conseil écrit que "le champ d'application de l'accord devrait être défini de manière à y inclure les eaux adjacentes au territoire du Sahara occidental". S’il faut inclure les eaux du Sahara, c’est que ces eaux ne sont pas marocaines, a expliqué Me Devers.

    "Tout est bien clair: l'UE explique qu’elle ne reconnait aucune souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental et les eaux adjacentes", a-t-il réaffirmé. Et la formule "accord d’extension", est, estime l'avocat "une communication politique pour présenter cet accord comme la confirmation d’une amitié solide et fructueuse entre l'UE et le Maroc, alors qu’en réalité, c’est une contestation frontale du point de vue marocain".

    "S’il y a extension à un territoire, c’est qu’il n’y a pas de souveraineté", a-t-il tenu à soutenu.

    Pour l'avocat, il est difficile d’ignorer cette prise de position nette des 28 Etats européens, qui sont une force diplomatique, politique et économique de premier plan. Mais surtout, ce texte de l'UE est celui qui a été validé par le Maroc pour concrétiser l’accord. C’est dire que le Maroc a accepté un accord international proclamant qu’il n’a pas de souveraineté sur le territoire.

    Pour Gilles Devers, le Maroc a procédé à deux abandons essentiels dans un acte international, d’une part en admettant un accord d’extension à un autre territoire que le sien ce qui valide la non-souveraineté, et d’autre part, en se limitant à la zone occupée, car l’extension acceptée ne joue pas sur la zone libérée par le Front Polisario. Ce sont des faits, qui résultent d’actes officiels.

    De ce fait, le Front Polisario compte aller vers le développement systématique de toutes les procédures en légalité en allant aussi loin que possible, a fait savoir l'avocat, insistant sur le fait que le dommage causé aux Sahraouis doit être compensé.

  • #2
    ca se console comme ca peut....


    lbnadri du fln rewwenha w mcha chez mamah franssa

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    • #3
      L'Union européenne ne reconnaît pas la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental
      @

      C'EST TOI QUI AS DEPOSE LE DROIT DE VETO A LA PLACE DE LA FRANCE

      Et entre autres a déposé le consulat à LA3YOUNE à la place de la côte d'IVOIRE

      Et à la place de la JORDANI, de l'ARABIE SAOUDITE, des IARATETS, du SENEGAL, de la GUINEE ......... ET DE .........


      Le complexe et le ridicule ne tuent pas

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      • #4
        "Nous avons engagé deux nouveaux recours en justice pour obtenir l’annulation de ces accords. Pour nous le principe est clair : dans le respect du droit international, l'UE ne peut rien conclure sur le territoire sans passer par le consentement du peuple du Sahara occidental.


        pourquoi ils n'attaquent pas l'accord de pêche entre la russie et le maroc ?

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        • #5
          cet avocat se gave bien sur le dos de nos voisin

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          • #6
            DOCUMENT.-Sahara comment Boumediene a menace de mettre le feu au Maghreb et au Moyen Orient


            Kurt Waldheim: “Je n’ai jamais vu Boumediene aussi furieux“

            Octobre 1975: Kurt Waldheim de retour à New York après une visite à Rabat, Nouakchott, Alger et Madrid appelle Henry Kissinger au téléphone.

            En 1975, le bras de fer entre le Maroc, l’Espagne et l’Algérie est tendu autour du dossier de la décolonisation du Sahara. En septembre 1974, lors d’une conférence de presse Hassan II avait affirmé que «l’année 1975 serait celle de la récupération du Sahara». Il aura tenu parole.

            A partir du 16 octobre 1975, Rabat est fort d’une résolution de la Cour internationale de justice de La Haye qui reconnaît l’existence de «liens juridiques d’allégeance entre les populations du Sahara occidental et la monarchie marocaine». Face aux blocages espagnol et algérien, Hassan II envisage d’organiser la Marche Verte. A Madrid, Francisco Franco est mourant.

            Le 25 octobre 1975, le secrétaire général de l’ONU Kurt Waldheim s’envole pour Rabat. Il ira ensuite à Nouakchott, puis Alger et Madrid. Le 29 octobre, il a le chef de la diplomatie américaine Henry Kissinger au bout du fil. Kissinger a servi sous les administrations Nixon et Ford de 1973 à 1977.

            KW: «Henry, je voulais vous transmettre mes impressions sur le Sahara. L’émotion au Maroc est vive et rend difficile de discuter sereinement de la situation. L’émotion est vive, y compris chez le Roi. Il veut organiser la Marche, et n’est prêt à y renoncer que si l’Espagne accepte de lui céder le Sahara à lui et à la Mauritanie».

            «La réaction du président Boumediene est sérieuse. Je ne l’ai jamais vu aussi furieux et hors de contrôle qu’en cette occasion».

            HK: «Il est toujours très maître de lui.»

            KW: «Il a fait une référence rapide à la résistance du Polisario, mais il a dit que cela ne serait pas le pire. Que si cela arrive, cela aurait des répercussions non seulement sur les pays voisins mais aussi au Moyen-Orient. (…) Je veux insister sur l’état d’esprit de Boumediene qui est très déterminé et qui semble décidé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour bloquer toute solution décidée entre le Maroc et l’Espagne».

            «A Madrid, nous avons discuté d’une solution de compromis avec une administration intérimaire composée des Marocains, des Mauritaniens et de représentants des populations du Sahara espagnol».

            HK: «Comment voulez-vous qu’on procède?»

            KW: «Je pense qu’il est important d’envoyer un message au Roi pour arrêter la Marche car le vrai danger s’il franchit la frontière est que la résistance ne viendra pas des Espagnols. Les Espagnols, je crois, ne sont pas prêts à se battre. J’ai été frappé par la manière dure et émotionnelle avec laquelle Boumediene a réagi. Il a dit que si cette solution venait à être appliquée, la région prendrait feu. Il a traité le président Ould Daddah [Mokhtar Ould Daddah, président de la Mauritanie] d’hypocrite».

            Le secrétaire général des Nations-Unies revient longuement sur la position d’Alger, les conséquences négatives d’un accord maroco-espagnol selon Boumedienne.

            HK: «D’accord, bien, je garde cela en tête. Je vous dirai ce que nous envisageons de faire».

            Au Maroc, les préparatifs pour la Marche Verte sont lancés, le chef d’Etat espagnol par intérim futur roi Juan Carlos se rend à Laâyoune le 2 novembre. Le 6 novembre au matin, le roi Hassan II, d’Agadir, donne l’ordre à Ahmed Osman de lancer la Marche verte. C’est le fameux «Osman, en avant».

            Le 14 novembre, Madrid, Rabat et Nouakchott signent un accord tripartite sur le Sahara aux termes duquel l’Espagne mettra fin à sa présence au Sahara le 26 février 1976. Le 20 novembre, après avoir subi une crise cardiaque et trois opérations chirurgicales en un mois, Franco décède.


            Copies de documents déclassifiés :

            https://www.medias24.com/NATION/POLI...en-Orient.html
            Dernière modification par upup, 23 octobre 2019, 16h20.

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            • #7
              Voila , Boukharouba vous a laissé un boulet au pied, tres lourd , le traîner depuis vous coûte cher

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              • #8
                La réaction du président Boumediene est sérieuse. Je ne l’ai jamais vu aussi furieux et hors de contrôle qu’en cette occasion
                pauvre Boukharrouba, il a cru qu'il pourrait avoir une partie du SO?

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                • #9
                  Une très belle démonstration de cet avocat qui prouve que le makhzen signe tout ce qui ne lui attribue aucune souveraineté au SO comme les statuts de l'UA lors de son adhésion....l'analphabétisme a encore de beaux jours au royaume enchanté du drogué MSex!

                  Commentaire


                  • #10
                    Boukharouba:

                    il a dit que cela ne serait pas le pire. que si cela arrive, cela aurait des répercussions non seulement sur les pays voisins mais aussi au moyen-orient.

                    Il a dit que si cette solution venait à être appliquée, la région prendrait feu.
                    mdr !


                    Le pauvre ! Il se prenait vraiment au sérieux !

                    Commentaire


                    • #11
                      "Nous avons engagé deux nouveaux recours en justice pour obtenir l’annulation de ces accords. Pour nous le principe est clair
                      @

                      Les principes doivent te concerner TOI personnellement, ton pays l'Algérie et tout le peuple Algérien QUI NE vous appauvrissent pas, ne vous affament pas et vous assoiffent pas non plus !!!!!!

                      Amar SA3DANI a sonné l'alarme pour sauver ce qui reste d'un pays très riche où ses gouvernant ont massacré tous les pays et peuples de la région et en particuliers les Algériens et l'Algérie

                      TU NE SAIS PAS COMBIEN VAUT TA MONNAIE DE SINGE ET COMBIEN ELLE EST SALEE TA FACTURE DES TES IMPORTATIONS ??????

                      N.B: estimez-vous heureux d'avoir un très grand et haut responsable appelé SSI AMAR SA3DANI AVEC SES PRICIPES POUR VOUS SAUVEZ DES SOUFFRANCES DE LA VIE.

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                      • #12
                        Quand ce ne sont pas les gnagnagna et autres conneries des uns, ce sont les inepties et stupidités des autres.

                        Commentaire


                        • #13
                          Aghbal,

                          AS ne représente pas l'Algérie ...par contre Driss Basri lui représentait ton makhzen....allez direction l'ONU pour vous rappelez à vos obligations ....le référendum d'autodetermination! Gallek souverain pffffff!

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                          • #14
                            Nous avons engagé deux nouveaux recours en justice pour obtenir l’annulation de ces accords.
                            @

                            NOUS: vous n'êtes ni MAROCAINS ET NON PLUS SAHRAOUIS MAROCAINS, vous avez de grands problèmes variés, de toutes les couleurs ET de grands et gros chats à fouetter

                            AVEC VOS PRINCIPES ACTUELS, LES MAROCAINS VOUS ENCOURAGENT DE SOUTENIR DAVANTAGE EN FAISANT LA GUERRE AU MAROC PAR POLISARIO INYERPOSE

                            N.B: l'armée marocaine n'est plus celle de 1975

                            Commentaire


                            • #15
                              De toute façon ni le maroc ni le polisario ne contrôlent l'espace aérien sahraoui. Ils doivent tous deux rendre compte à l'espagne.

                              Alors, elle est où la souveraineté ?

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