Comment la prochaine disparition d'une cinquantaine de titres va profiter à la liberté de la presse
Paradoxe de l'ère post-Bouteflika: l'assainissement du champ médiatique va provoquer la disparition d'une cinquantaine de titres. Je ne vais pas les pleurer.
Cela ne signifiera pas un rétrécissement de la liberté de la presse. Ce dont des titres hérités de l'ère Bouteflika, créés pour capter une rente publicitaire injustifiée.
Leur disparition va provoquer une migration de certains talents vers des titres, existants ou à naître, plus viables, plus sains.
Elle va aussi signifier une réorientation de la ressource publicitaire vers des titres économiquement viables et socialement utiles. Il y'aura probablement des dommages collatéraux, et nombre de rentiers vont crier à la censure.
C'est le prix à payer pour passer du champ de ruines actuel à une presse digne de ce nom: des médias économiquement viables et socialement utiles, une utilisation meilleure des ressources humaines et financières, des médias où les journalistes travaillent dans la l'égalité et un minimum de dignité, en payant des impôts et en bénéficiant de la couverture sociale.
Cette tâche ne concerne pas seulement la presse écrite ou le secteur privé. Le secteur public, la presse électronique devraient également subir le choc.
Une presse performante, c'est autre chose que ce que le pays subit.
Je cite l'exemple de la radio. La chaîne 3 a une émission phare, animée depuis une éternité par Mme Souhila Hachemi. Depuis une éternité, elle fait des interviews des hommes forts du moment.
Elle a reçu MM. Ouyahia, Sellal, Haddad, Ghoul, Benyounes, Ould Abbas, etc. Avec une fausse impertinence, elle leur a posé toutes les questions, mais pas une seule sur les actes qui les ont fait traduire en justice. Elle ne faisait pas le travail adéquat, espérons que c'était par défaillance professionnelle.
Aujourd'hui, elle ne peut pas être la journaliste de l'ère post 22 février, en posant des questions tout aussi futiles aux hommes en vue du moment.
Le système médiatique post 22 février reste à créer.
Abed Charef
Paradoxe de l'ère post-Bouteflika: l'assainissement du champ médiatique va provoquer la disparition d'une cinquantaine de titres. Je ne vais pas les pleurer.
Cela ne signifiera pas un rétrécissement de la liberté de la presse. Ce dont des titres hérités de l'ère Bouteflika, créés pour capter une rente publicitaire injustifiée.
Leur disparition va provoquer une migration de certains talents vers des titres, existants ou à naître, plus viables, plus sains.
Elle va aussi signifier une réorientation de la ressource publicitaire vers des titres économiquement viables et socialement utiles. Il y'aura probablement des dommages collatéraux, et nombre de rentiers vont crier à la censure.
C'est le prix à payer pour passer du champ de ruines actuel à une presse digne de ce nom: des médias économiquement viables et socialement utiles, une utilisation meilleure des ressources humaines et financières, des médias où les journalistes travaillent dans la l'égalité et un minimum de dignité, en payant des impôts et en bénéficiant de la couverture sociale.
Cette tâche ne concerne pas seulement la presse écrite ou le secteur privé. Le secteur public, la presse électronique devraient également subir le choc.
Une presse performante, c'est autre chose que ce que le pays subit.
Je cite l'exemple de la radio. La chaîne 3 a une émission phare, animée depuis une éternité par Mme Souhila Hachemi. Depuis une éternité, elle fait des interviews des hommes forts du moment.
Elle a reçu MM. Ouyahia, Sellal, Haddad, Ghoul, Benyounes, Ould Abbas, etc. Avec une fausse impertinence, elle leur a posé toutes les questions, mais pas une seule sur les actes qui les ont fait traduire en justice. Elle ne faisait pas le travail adéquat, espérons que c'était par défaillance professionnelle.
Aujourd'hui, elle ne peut pas être la journaliste de l'ère post 22 février, en posant des questions tout aussi futiles aux hommes en vue du moment.
Le système médiatique post 22 février reste à créer.
Abed Charef
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