L’historien français, Benjamin Stora, ne sera pas l’interface du conseiller du président Tebboune, Abdelmadjid Chikhi, pour l’examen des questions mémorielles bilatérales et surtout pas dans le cadre d’une «commission mixte» comme il a été annoncé par les autorités algériennes et relayé par les médias.
Et c’est le concerné lui-même qui le dit, en précisant qu’il n’ jamais été approché pour travailler dans le cadre d’une initiative entre les deux pays.
Dans une courte interview sur Radio France International (RFI), Benjamin Stora précise qu’il «n’est pas le représentant de l’Etat français», démentant ainsi l’affirmation selon laquelle il serait officiellement désigné par Emmanuel Macron pour mener un travail de mémoire avec la partie algérienne.
Le célèbre historien auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire de la guerre d’Algérie, a en revanche confirmé qu’il prépare un rapport sur l’état des lieux de la mémoire franco-algérienne «à la demande du gouvernement français».
Il n’est donc pas question, suggère Benjamin Stora, qu’il puisse travailler avec Abdelmadjid Chikhi, nommé par le président Tebboune conseiller aux questions de la mémoire et chargé, lui, et officiellement, de traiter avec la partie française.
Il faut rappeler que dans le sillage du rapatriement depuis la France des restes mortuaires de résistants algériens, Abdelmadjid Tebboune avait annoncé via le journal français L’Opinion la création d’une «commission mixte» entre les deux pays sur les questions mémorielles.
Le chef de l’Etat avait déclaré que l’historien Benjamin Stora «a été nommé pour accomplir ce travail mémoriel du côté français. Il est sincère et connaît l’Algérie et son histoire, de la période d’occupation jusqu’à aujourd’hui. Nous allons nommer son homologue algérien dans les 72 heures».
Et d’ajouter : «Ces deux personnalités travailleront directement sous notre tutelle respective. Nous souhaitons qu’ils accomplissent leur travail dans la vérité, la sérénité et l’apaisement pour régler ces problèmes qui enveniment nos relations politiques, le climat des affaires et la bonne entente », a-t-il indiqué.
Il y a clairement un décalage entre les déclarations du président Tebboune qui parle de la «nomination» de Stora pour accomplir ce travail de mémoire, et ce dernier qui évoque simplement l’élaboration d’un «rapport» qui lui a été commandé par le gouvernement français.
C’est dire qu’il y a tout lieu tout de tirer cette affaire au clair avant quelle ne devienne un carburant aux marchands de la mémoire.
A1
Et c’est le concerné lui-même qui le dit, en précisant qu’il n’ jamais été approché pour travailler dans le cadre d’une initiative entre les deux pays.
Dans une courte interview sur Radio France International (RFI), Benjamin Stora précise qu’il «n’est pas le représentant de l’Etat français», démentant ainsi l’affirmation selon laquelle il serait officiellement désigné par Emmanuel Macron pour mener un travail de mémoire avec la partie algérienne.
Le célèbre historien auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire de la guerre d’Algérie, a en revanche confirmé qu’il prépare un rapport sur l’état des lieux de la mémoire franco-algérienne «à la demande du gouvernement français».
Il n’est donc pas question, suggère Benjamin Stora, qu’il puisse travailler avec Abdelmadjid Chikhi, nommé par le président Tebboune conseiller aux questions de la mémoire et chargé, lui, et officiellement, de traiter avec la partie française.
Il faut rappeler que dans le sillage du rapatriement depuis la France des restes mortuaires de résistants algériens, Abdelmadjid Tebboune avait annoncé via le journal français L’Opinion la création d’une «commission mixte» entre les deux pays sur les questions mémorielles.
Le chef de l’Etat avait déclaré que l’historien Benjamin Stora «a été nommé pour accomplir ce travail mémoriel du côté français. Il est sincère et connaît l’Algérie et son histoire, de la période d’occupation jusqu’à aujourd’hui. Nous allons nommer son homologue algérien dans les 72 heures».
Et d’ajouter : «Ces deux personnalités travailleront directement sous notre tutelle respective. Nous souhaitons qu’ils accomplissent leur travail dans la vérité, la sérénité et l’apaisement pour régler ces problèmes qui enveniment nos relations politiques, le climat des affaires et la bonne entente », a-t-il indiqué.
Il y a clairement un décalage entre les déclarations du président Tebboune qui parle de la «nomination» de Stora pour accomplir ce travail de mémoire, et ce dernier qui évoque simplement l’élaboration d’un «rapport» qui lui a été commandé par le gouvernement français.
C’est dire qu’il y a tout lieu tout de tirer cette affaire au clair avant quelle ne devienne un carburant aux marchands de la mémoire.
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