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Tunisie, Maroc, Jordanie et Egypte: Entrée en vigueur de l'accord de libre échange

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  • Tunisie, Maroc, Jordanie et Egypte: Entrée en vigueur de l'accord de libre échange

    Tunisie, Maroc, Jordanie et Egypte: Entrée en vigueur de l'accord de libre échange d'Agadir

    (TAP)- L'accord de libre échange d'Agadir, signé en février 2004, par quatre pays arabes : la Tunisie, le Maroc, la Jordanie et l'Egypte, est entré en vigueur, après la publication des circulaires d'application douanière par les pays membres.

    L'unité de gestion de l'accord dont le secrétariat général est confiée à la Tunisie est chargée de la mise en application des dispositions de l'accord et de l'assistance technique au profit des pays signataires en ce qui concerne le développement du commerce et de l'investissement.

    En effet, l'accord d'Agadir vise à instituer une zone de libre- échange quadripartite et à coordonner les politiques macroéconomiques des pays membres surtout dans les domaines du commerce extérieur, l'agriculture, l'industrie, la fiscalité, les finances, les services et la douane.

    L'accord favorise, aussi, une complémentarité entre ces pays à travers l'échange des expertises, l'exploitation des opportunités qu'offrent le cumul des règles d'origine et l'exportation vers le marché européen à la faveur des accords d'association signés par ces pays avec l'Union européenne.

    Les pays signataires de l'accord se sont engagés ainsi à supprimer les barrières douanières, notamment, celles relatives à la limitation des quotas et aux restrictions monétaires, administratives et techniques à l'importation, pour assurer la libre circulation des marchandises.

    Cet accord, conforme aux normes de l'organisation mondiale du commerce (OMC) et en harmonie avec la future grande zone arabe de libre échange, ne manquera pas de développer les échanges commerciaux entre les pays membres et de renforcer la complémentarité entre les secteurs industriels dans ces pays.

    Il permettra également de faciliter l'accès des produits de ces pays aux marchés européens, d'attirer davantage d'investissements directs étrangers et d'accroître les opportunités de partenariat.

  • #2
    Peu de chance qu'il soit applicable en l'état. Du moins de la part de la Tunisie, l'egypte et la Jordanie.

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    • #3
      Bien sûr que ca ne sera pas appliqué ! t'as oublié d' ajouter le Maroc aussi

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      • #4
        Jawzia, il est deja rentre en vigueur, les modalites d'application ont ete deja enterines a Agadir. Le plus interessant est que parmi ces pays, le Maroc, l'Egypte et le Jordanie ont des accords de libre echange avec les US...

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        • #5
          Jawzia, il est deja rentre en vigueur, les modalites d'application ont ete deja enterines a Agadir
          Le 1 Avril, normalement.

          Le problème est causé par l'autre accord de libre échange : celui avec les états-unis. Le Maroc a "négocié" les accords séparement en négligeant (sciemment ou par erreur) la cohérence des deux accords. Ce qui a induit un télescopage entre les deux accords.

          Voici le génèse de l'histoire :
          Chronologie: Les Américains plus rapides!
          Cet imbroglio trouve ses origines aussi bien dans le manque de vigilance concernant les clauses des différents accords signés que dans un hasard du calendrier. En effet, l’Accord d’Agadir, signé en février 2004, prévoyait bien dans son article 4 le démantèlement immédiat des droits de douane pour tous les produits, y compris agricoles et agroalimentaires.

          En juin 2004, le Maroc signe un deuxième accord, cette fois-ci avec les Etats-Unis. Lequel accord prévoit, pour certains produits agricoles et agroalimentaires, une clause de préférence. Les discussions entre le Maroc et les USA continueront entre temps, essentiellement sur les produits agricoles, et aboutiront à un accord sur une liste de 128 produits que le Maroc accepte de ne pas importer en franchise de droits de douane d’un pays arabe figurant sur une liste de pays qui ne sont pas des exportateurs nets de ces mêmes produits. Autrement, il devra accorder le taux zéro aux produits américains également. Le même mois, décembre 2005, l’administration des douanes publiait la circulaire d’application de l’accord avec les Etats-Unis en y incorporant les dispositions convenues sur la clause de préférence.

          Or, si l’accord signé avec les pays arabes est antérieur à celui des USA, son application a été retardée au 1er avril 2007, et ce n’est qu’à fin mars 2007 que la Douane a publié la circulaire d’application de l’accord d’Agadir et fait référence à la nécessité de respecter la clause de référence.
          Le Maroc s'engage avec les pays arabes en 2004, puis revient sur l'accord qu'il a signé et sur ses engagements lors de la négociation avec les Américains. Sans commentaire.
          Un article dans "la vie eco" du 06 Avril explique en détail cet imbroglio.

          L'exclusion des 128 positions douanières, va vider de son sens cet accord.
          Dernière modification par jawzia, 08 mai 2007, 10h31.

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          • #6
            Quelques produits exclus de l'accord suite à l'accord avec les Etats-unis :

            Pâtes alimentaires, couscous, viandes, céréales...
            Du côté du ministère du commerce extérieur, la décision est qualifiée de normale. Joint au téléphone par La Vie Eco, le ministre Mustapha Mechahouri assure que, «avant que cette décision ne soit prise, les pays arabes dont les Emirats Arabes Unis (EAU), la Tunisie, l’Egypte et la Jordanie ont tous été consultés et sensibilisés». Autre argument avancé par le Maroc: «Nous sommes le seul pays à être dans cette situation car nous sommes le seul pays arabe à avoir signé un accord avec les Américains». Il faut rappeler à cet effet que la Jordanie a également signé un accord avec les Américains. Quant au bien-fondé de la décision, le ministre estime, par un joli jeu de mots, que «s’ouvrir ne veut pas dire souffrir ni s’offrir», et qu’il «n’est pas question de mettre l’économie marocaine à genoux».

            Il est vrai que les conséquences de la décision du Maroc portent sur des produits dont la majorité ne connaît pas encore un flux d’échange important avec les pays arabes, notamment à l’import, mais les accords de libre-échange, justement, devaient permettre d’ouvrir la voie à des produits moins chers. Il s’agit en fait de 128 positions tarifaires (articles) essentiellement dans la catégorie des viandes et préparations de viandes, des céréales et dérivés, des oléagineux et huiles alimentaires et, enfin, des aliments de bétail. On notera, toutefois, parmi ces produits, les pâtes alimentaires et le couscous que certains opérateurs marocains ont déjà importés massivement des EAU. Une décision qui, au passage, ne manquera pas de faire plaisir aux industriels marocains qui se plaignent de l’explosion en volume, ces dernières années, du niveau des prix des produits importés des pays arabes qu’ils jugent anormalement bas.

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            • #7
              Comme si c' etait un probleme qui n' a absolument aucune solution !!!

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              • #8
                4 pays (2 royaumes et 2 républiques qu'on peut assimiler à des royaumes avec des présidents à vie) dispercés géographiquement donc sans auccune frontière en commun, avec un niveau de développement assé proche et des richesses limités, et qui dépendent tous du tourisme comme principale ressource, décident de faire le libre échange

                Vous allez échanger quoi au juste ? Les touristes entre vous ?? Ou plein d'autres choses aussi amusantes ??

                Allez bonne chance quand meme et bons échanges entre vous

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                • #9
                  il est sûr que pour l'Algerie, ce type d'accord n'est vraiment pas interessant. Enfin, à l'état actuel des choses.......

                  Commentaire


                  • #10
                    Merci Jawzia, interessante la mise au point de l'article. Les pays arabes signent plein d'accord economique et de cooperation mais rien ne s'applique sur le terrain.

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                    • #11
                      ... mais rien ne s'applique sur le terrain.

                      qui a dit ca ? et c' est quoi qui prouve qu' il ne sera pas apliqué ?!!!

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                      • #12
                        Vous allez échanger quoi au juste ?
                        Presque plus rien. Vu que ceux là sont exclus de l'accord
                        Il s’agit en fait de 128 positions tarifaires (articles) essentiellement dans la catégorie des viandes et préparations de viandes, des céréales et dérivés, des oléagineux et huiles alimentaires et, enfin, des aliments de bétail. On notera, toutefois, parmi ces produits, les pâtes alimentaires et le couscous que certains opérateurs marocains ont déjà importés massivement des EAU.
                        Le Maroc importateur de Couscous (Et des Elmirats...) je n'y avais pas pensé.

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                        • #13
                          Bah ce sont des negociations, il suffit de rentrer de amendements pour que les 2 accords ne se "telescopent" pas. Ce ne sont pas des contraintes insurmontables que je sache qui permettent de dire que "ca ne marchera jamais"

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                          • #14
                            Ce ne sont pas des contraintes insurmontables que je sache qui permettent de dire que "ca ne marchera jamais"
                            Insurmontable ? Peut être pas. Les accords sont pour le moment, contradictoires. D'où le fait qu'il y ait :
                            Peu de chance qu'il soit applicable en l'état

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                            • #15
                              Ce ne sont pas des contraintes insurmontables que je sache

                              Mais nos amis preferent, comme d' habitude, critqiuer de loin tout ce qui bouge et que tout le monde fassent comme eux: ne rien faire et se soustraire de tout travail regional !

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