Décidemment, trop c trop ! Barka Sarko kho ! Le TGV, les fregates, les rafales, l'union méditerranéenne, etc...En plus, l'autonomie du Sahara ! Il ne reste plus que celle de la Kabylie et celle du Hoggar. Zaama on t'a invité à Alger, etc...Finalement Chirac était mieux. Mais que fait notre lobby algérien en France ? Les Enrico Macias, Roger Hanin, Stora, etc...rien ?
Respecter les Maghrébins, c’est respecter les Sahraouis
Or, le projet «d’autonomie» que propose le Maroc, et que semble soutenir M.Sarkozy, transgresse outre les droits des Sahraouis à l’autodétermination -reconnus notamment par la résolution 1415, de juin 1960, des Nations unies sur le droit des peuples colonisés à l’autodétermination- foule par ailleurs aux pieds tant la Déclaration universelle des droits de l’Homme, si chère à la France, que la Charte des Nations unies à laquelle tous les pays membres sont soumis, y compris la France et le Maroc.
En soutenant le projet marocain, «d’autonomie», Nicolas Sarkozy fait tout faux et montre qu’en tant que Français il reste encore attaché à un passé colonial déshonorant -celui de la France qui a été l’un des pays les plus déterminés dans la promotion de la colonisation, notamment en Afrique- et méprise le peuple sahraoui colonisé par son «ami», le roi du Maroc. Sur un autre plan, celui de l’Union méditerranéenne (UM), le président français affirme, dans des interviews aux journaux marocains, que cette Union, «n’est pas son projet» c’est un projet en commun, affirme-t-il, qui «appartient à tous ceux que l’avenir de la Méditerranée intéresse et concerne».
Or, il y a déjà un hiatus -cela sans trop nous appesantir sur le fait que l’UM c’est d’abord le projet d’un certain Nicolas Sarkozy- dans le fait d’en appeler aux peuples méditerranéens et d’ignorer dans le même temps, le peuple sahraoui qui souffre sous le joug de la colonisation.
M.Sarkozy est décidément mal parti et son projet semble mort-né, car on ne voit pas comment il peut demain réaliser cette osmose méditerranéenne qu’il appelle de ses voeux lorsque le président français fait le distinguo entre les peuples, comme il le fait avec la Turquie à laquelle il dénie le droit d’adhérer à l’Union européenne.
A l’évidence, la position «inchangée» de la France sur le contentieux sahraoui aura des retombées négatives sur la construction de l’Union méditerranéenne.
En effet, M.Sarkozy, nous ne sommes plus, les peuples maghrébins et les peuples méditerranéens, ces hommes et femmes auxquels vous pouvez dire, faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais. Non! Nous ne sommes plus à l’époque de la carotte et du bâton.
Aussi, respecter les peuples du Maghreb et de la Méditerranée, c’est d’abord et encore respecter le peuple du Sahara occidental et son droit à l’autodétermination, droit que lui reconnaissent les instances internationales, mais que la France, qui dispose du veto, bloque continûment au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU.
Vivre libre est un droit qui est la pierre angulaire de toutes liberté et démocratie bien comprises que vous dites vous faire un devoir et un honneur à défendre en toute circonstance. N’est-ce pas?
N. KRIM
Respecter les Maghrébins, c’est respecter les Sahraouis
Or, le projet «d’autonomie» que propose le Maroc, et que semble soutenir M.Sarkozy, transgresse outre les droits des Sahraouis à l’autodétermination -reconnus notamment par la résolution 1415, de juin 1960, des Nations unies sur le droit des peuples colonisés à l’autodétermination- foule par ailleurs aux pieds tant la Déclaration universelle des droits de l’Homme, si chère à la France, que la Charte des Nations unies à laquelle tous les pays membres sont soumis, y compris la France et le Maroc.
En soutenant le projet marocain, «d’autonomie», Nicolas Sarkozy fait tout faux et montre qu’en tant que Français il reste encore attaché à un passé colonial déshonorant -celui de la France qui a été l’un des pays les plus déterminés dans la promotion de la colonisation, notamment en Afrique- et méprise le peuple sahraoui colonisé par son «ami», le roi du Maroc. Sur un autre plan, celui de l’Union méditerranéenne (UM), le président français affirme, dans des interviews aux journaux marocains, que cette Union, «n’est pas son projet» c’est un projet en commun, affirme-t-il, qui «appartient à tous ceux que l’avenir de la Méditerranée intéresse et concerne».
Or, il y a déjà un hiatus -cela sans trop nous appesantir sur le fait que l’UM c’est d’abord le projet d’un certain Nicolas Sarkozy- dans le fait d’en appeler aux peuples méditerranéens et d’ignorer dans le même temps, le peuple sahraoui qui souffre sous le joug de la colonisation.
M.Sarkozy est décidément mal parti et son projet semble mort-né, car on ne voit pas comment il peut demain réaliser cette osmose méditerranéenne qu’il appelle de ses voeux lorsque le président français fait le distinguo entre les peuples, comme il le fait avec la Turquie à laquelle il dénie le droit d’adhérer à l’Union européenne.
A l’évidence, la position «inchangée» de la France sur le contentieux sahraoui aura des retombées négatives sur la construction de l’Union méditerranéenne.
En effet, M.Sarkozy, nous ne sommes plus, les peuples maghrébins et les peuples méditerranéens, ces hommes et femmes auxquels vous pouvez dire, faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais. Non! Nous ne sommes plus à l’époque de la carotte et du bâton.
Aussi, respecter les peuples du Maghreb et de la Méditerranée, c’est d’abord et encore respecter le peuple du Sahara occidental et son droit à l’autodétermination, droit que lui reconnaissent les instances internationales, mais que la France, qui dispose du veto, bloque continûment au niveau du Conseil de sécurité de l’ONU.
Vivre libre est un droit qui est la pierre angulaire de toutes liberté et démocratie bien comprises que vous dites vous faire un devoir et un honneur à défendre en toute circonstance. N’est-ce pas?
N. KRIM
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