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Certains généraux algériens s'opposent à une solution au Sahara (ancien responsable du contre espionnage algérien)
Tant qu'il y a certains généraux algériens au pouvoir, "on ne peut pas espérer à un semblant de normalisation entre le Maroc et l'Algérie ou trouver une solution au problème du Sahara", a affirmé le colonel Mohamed Samraoui, ancien bras droit du général Smain Lamari, chef du contre espionnage algérien (DRS).
Dans une interview accordée à l'hebdomadaire "La Gazette du Maroc" publiée lundi, M. Samraoui, dit Habib, a rappelé que l'ex-président Ahmed Boudiaf voulait se débarrasser du problème du Sahara dans une configuration de solution qui profite à la normalisation et au développement des relations entre l'Algérie et le Maroc.
"Le président Boudiaf disait à son entourage qu'il est farouchement contre le maintien de la tension avec un pays voisin comme le Maroc. Il leur répétait également qu'il est pour un Maghreb fort et uni dont Alger et Rabat sont la pierre d'achoppement ", a-t-il ajouté, notant que " cette position n'était pas pour arranger les intérêts des généraux comme Belkheir, Nezzar, Mediene, Mohamed Lamari et Smain Lamari, qui faisaient du maintien de la tension avec le Maroc un point nodal dans leurs stratégies géopolitiques".
Et le colonel Samraoui, aujourd'hui réfugié politique en Allemagne, d'ajouter: "Ces généraux bloquent ou sabotent toute initiative de rapprochement entre les deux pays. Mieux encore, par voie du Polisario interposé, ils ont crée un sérieux problème d'intégrité au Maroc".
Prié de citer les généraux algériens qui s'opposent à tout apaisement avec le Maroc, il a indiqué que " ce sont ceux qui voulaient empêcher Boudiaf de retourner au Maroc pour célébrer le mariage de son fils ". Il s'agit des généraux " Taoufiq Mediene, Smain Lamari et Mohamed Lamari" qui "soutiennent la thèse séparatiste et font tout pour la création d'un état microcosme, la tendance dans le monde entier est vers l'unification". "Le Maghreb n'a pas besoin d'un état de plus", a-t-il ajouté.
Selon lui, ces généraux sont "capables du pire", précisant que " si l'ouverture d'un front de guerre externe les arrange, ils peuvent même provoquer un conflit militaire avec le Maroc, chose que nous ne souhaitons pas.
Mais valeur aujourd'hui, cela m'étonne qu'ils aillent jusqu'au point d'entraîner les deux peuples dans une guerre fratricide. Cela dit, toutes les éventualités sont possibles, notamment les pires, du moment que ces généraux sont incontrôlables et ont tous les pouvoirs en main".
Il a estimé par-ailleurs que le président Bouteflika " n'est qu'une vitrine politique de l'armée. D'ailleurs, il n'est pas là grâce au suffrage universel et à la volonté du peuple algérien, mais plutôt par la volonté de l'armée. Car le rôle également du président de l'Algérie est d'assurer l'équilibre entre les différents clans de l'armée ", a-t-il dit, ajoutant " il y a une véritable répartition en termes de contrôle du pouvoir politique et économique entre ces différents clans. Il y a un clan qui a le monopole de l'importation, un autre monopolise l'hydrocarbure, un troisième contrôle les devises, etc. Tout est bien calculé dans la mesure ou chaque clan à sa part du gâteau, bien sûr en fonction de l'importance et de tout un chacun", a-t-il précisé.
Auteur du livre "Chronique des années de sang ", dans lequel il dénonce les pratiques sanguinaires de ses anciens supérieurs", le colonel Samraoui accuse l'armée d'être responsable des massacres des civils en Algérie, démentant ainsi les propos du général Khalid Nezar qui soutient que " la guerre en Algérie est uniquement le fait des islamistes ".
"Il (Nezar) occulte ainsi toute la vérité sur les véritables responsabilités de tout ce qui se passe depuis 1989 dans notre pays. Il essaie de protéger maladroitement le corps de l'armée, auquel il appartient, et repousse son implication dans les massacres de milliers de civils ", a indiqué Samraoui qui déclare que son livre diffère de celui intitulé "qui a tué Bentalha ". " Ce livre parle d'un seul massacre, par contre le mien, rapporte des faits et des preuves sur comment l'islamisme a été concocté, alimenté et puis, par la suite, diabolisé et impliqué dans des génocides programmés par l'armée ", a-t-il relevé, notant que son livre " explique de quelles manières les groupes intégristes ont été constitués, il relate aussi comment des généraux malades ont joué le rôle des pyromanes et des pompiers ".
Après avoir souligné que les services algériens ont créé de toutes pièces des groupes islamistes comme le groupe islamique armé (GIA), le colonel Samraoui a noté que " l'islamisme en Algérie n'a jamais constitué une menace pour le peuple ni pour le pays, mais il menaçait plutôt la junte militaire au pouvoir et certains de ses acolytes civils ", soulignant que " ces généraux ont besoin du chaos en Algérie. Car sans ce chaos, ils n'auront aucun pouvoir. Ils sont obligés de créer et de maintenir une situation de guerre pour justifier la nécessité de leur raison d'être ".
Il s'est, par ailleurs, inscrit en faux contre les allégations de certains généraux selon lesquelles les services marocains auraient soutenu au milieu des années 90 les groupes islamistes algériens. " C'est faux. J'ai travaillé pendant des années dans le renseignement militaire, et l'on n'a jamais eu des preuves sur l'implication du Maroc dans le financement ou le soutien des groupes islamistes algériens", a-t-il souligné.
Tant qu'il y a certains généraux algériens au pouvoir, "on ne peut pas espérer à un semblant de normalisation entre le Maroc et l'Algérie ou trouver une solution au problème du Sahara", a affirmé le colonel Mohamed Samraoui, ancien bras droit du général Smain Lamari, chef du contre espionnage algérien (DRS).
Dans une interview accordée à l'hebdomadaire "La Gazette du Maroc" publiée lundi, M. Samraoui, dit Habib, a rappelé que l'ex-président Ahmed Boudiaf voulait se débarrasser du problème du Sahara dans une configuration de solution qui profite à la normalisation et au développement des relations entre l'Algérie et le Maroc.
"Le président Boudiaf disait à son entourage qu'il est farouchement contre le maintien de la tension avec un pays voisin comme le Maroc. Il leur répétait également qu'il est pour un Maghreb fort et uni dont Alger et Rabat sont la pierre d'achoppement ", a-t-il ajouté, notant que " cette position n'était pas pour arranger les intérêts des généraux comme Belkheir, Nezzar, Mediene, Mohamed Lamari et Smain Lamari, qui faisaient du maintien de la tension avec le Maroc un point nodal dans leurs stratégies géopolitiques".
Et le colonel Samraoui, aujourd'hui réfugié politique en Allemagne, d'ajouter: "Ces généraux bloquent ou sabotent toute initiative de rapprochement entre les deux pays. Mieux encore, par voie du Polisario interposé, ils ont crée un sérieux problème d'intégrité au Maroc".
Prié de citer les généraux algériens qui s'opposent à tout apaisement avec le Maroc, il a indiqué que " ce sont ceux qui voulaient empêcher Boudiaf de retourner au Maroc pour célébrer le mariage de son fils ". Il s'agit des généraux " Taoufiq Mediene, Smain Lamari et Mohamed Lamari" qui "soutiennent la thèse séparatiste et font tout pour la création d'un état microcosme, la tendance dans le monde entier est vers l'unification". "Le Maghreb n'a pas besoin d'un état de plus", a-t-il ajouté.
Selon lui, ces généraux sont "capables du pire", précisant que " si l'ouverture d'un front de guerre externe les arrange, ils peuvent même provoquer un conflit militaire avec le Maroc, chose que nous ne souhaitons pas.
Mais valeur aujourd'hui, cela m'étonne qu'ils aillent jusqu'au point d'entraîner les deux peuples dans une guerre fratricide. Cela dit, toutes les éventualités sont possibles, notamment les pires, du moment que ces généraux sont incontrôlables et ont tous les pouvoirs en main".
Il a estimé par-ailleurs que le président Bouteflika " n'est qu'une vitrine politique de l'armée. D'ailleurs, il n'est pas là grâce au suffrage universel et à la volonté du peuple algérien, mais plutôt par la volonté de l'armée. Car le rôle également du président de l'Algérie est d'assurer l'équilibre entre les différents clans de l'armée ", a-t-il dit, ajoutant " il y a une véritable répartition en termes de contrôle du pouvoir politique et économique entre ces différents clans. Il y a un clan qui a le monopole de l'importation, un autre monopolise l'hydrocarbure, un troisième contrôle les devises, etc. Tout est bien calculé dans la mesure ou chaque clan à sa part du gâteau, bien sûr en fonction de l'importance et de tout un chacun", a-t-il précisé.
Auteur du livre "Chronique des années de sang ", dans lequel il dénonce les pratiques sanguinaires de ses anciens supérieurs", le colonel Samraoui accuse l'armée d'être responsable des massacres des civils en Algérie, démentant ainsi les propos du général Khalid Nezar qui soutient que " la guerre en Algérie est uniquement le fait des islamistes ".
"Il (Nezar) occulte ainsi toute la vérité sur les véritables responsabilités de tout ce qui se passe depuis 1989 dans notre pays. Il essaie de protéger maladroitement le corps de l'armée, auquel il appartient, et repousse son implication dans les massacres de milliers de civils ", a indiqué Samraoui qui déclare que son livre diffère de celui intitulé "qui a tué Bentalha ". " Ce livre parle d'un seul massacre, par contre le mien, rapporte des faits et des preuves sur comment l'islamisme a été concocté, alimenté et puis, par la suite, diabolisé et impliqué dans des génocides programmés par l'armée ", a-t-il relevé, notant que son livre " explique de quelles manières les groupes intégristes ont été constitués, il relate aussi comment des généraux malades ont joué le rôle des pyromanes et des pompiers ".
Après avoir souligné que les services algériens ont créé de toutes pièces des groupes islamistes comme le groupe islamique armé (GIA), le colonel Samraoui a noté que " l'islamisme en Algérie n'a jamais constitué une menace pour le peuple ni pour le pays, mais il menaçait plutôt la junte militaire au pouvoir et certains de ses acolytes civils ", soulignant que " ces généraux ont besoin du chaos en Algérie. Car sans ce chaos, ils n'auront aucun pouvoir. Ils sont obligés de créer et de maintenir une situation de guerre pour justifier la nécessité de leur raison d'être ".
Il s'est, par ailleurs, inscrit en faux contre les allégations de certains généraux selon lesquelles les services marocains auraient soutenu au milieu des années 90 les groupes islamistes algériens. " C'est faux. J'ai travaillé pendant des années dans le renseignement militaire, et l'on n'a jamais eu des preuves sur l'implication du Maroc dans le financement ou le soutien des groupes islamistes algériens", a-t-il souligné.
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