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Le modèle de Dubaï s’exporte au Maroc

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  • Le modèle de Dubaï s’exporte au Maroc

    Voyage au cœur de l’empire Emaar

    Le modèle de Dubaï s’exporte au Maroc



    · Etat d’avancement des principaux projets

    · Les premières villas de Tinja seront livrées en 2010


    «Au-delà de la dimension économique, nos projets au Maroc ont une valeur toute particulière, spéciale», tient à souligner Ahmad Al Matrooshi, managing director d’Emaar UAE. En effet, le volume le plus important des investissements en Afrique du Nord revient à l’Egypte et au Maroc.
    Tourisme, santé, éducation, urbanisme, résidentiel, loisirs, shopping… L’éventail du champ d’activité du groupe émirati est exhaustif. Emaar Properties a lancé plusieurs projets de développement immobilier au Maroc, d’une valeur globale de 56 milliards de DH. Parmi ces investissements, Tinja à Tanger, Saphira à Rabat et Oukaïmeden qui font partie d’un mémorandum d’un protocole d’accord signé avec le gouvernement marocain d’une valeur de 43,5 milliards de DH. Le groupe émirati s’est également associé avec Onapar (filiale du groupe ONA) pour le développement de trois autres projets d’une valeur de 12,4 milliards de DH: il s’agit de Amelkis II et III à Marrakech et de Bahia Bay dans la région de Bouznika. «Ce sont surtout des complexes résidentiels et de loisirs qui répondent aux standards internationaux du haut standing», explique à L’Economiste Yves Delmar, chief executive officer (CEO) d’Emaar Maroc.
    Globalement, l’état d’avancement des différents projets au Maroc suit un rythme assez régulier, selon Yves Delmar. La durée moyenne d’un chantier Emaar oscille entre 30 à 36 mois. Pour Tinja, projet à vocation résidentielle et touristique, les travaux de la construction de la première phase sont en cours. La commercialisation des appartements de ce projet de la capitale du détroit démarreront vers fin juin prochain. Dans son ensemble, ce projet sera décliné en plusieurs phases, 6 au total. La commercialisation de la partie Tinja Aldea (village en espagnol) a déjà été lancée en février dernier. La vente s’effectue sur plan. Les premières villas seront livrées en 2010. Parmi les acquéreurs de la partie déjà vendue, des investisseurs du Golfe, des Européens, notamment de Grande-Bretagne et de France. Le reste a été acquis par des Marocains (des locaux et des MRE).
    Le projet Aldea comprend des lots de maisons de campagne en plus d’un ensemble d’équipements communautaires. Tinja s’étend sur 230 ha. Le site abrite une marina, plusieurs hôtels et autres espaces d’animation et de loisirs. Pour le projet de Rabat (baptisé Saphira), il s’étend sur 11 km. Il a plutôt une vocation urbanistique. Mais attention! Surtout pas de confusion: Saphira n’est pas située dans la vallée de Bouregreg. C’est plutôt le groupe émirati Sama Dubaï qui investit entre autres dans cette partie de la capitale. Le projet d’Emaar s’étend des Oudayas à la sortie sud de Rabat via la Corniche. La phase actuelle sur Saphira porte sur les premiers travaux d’excavation sur un site assez rocailleux. En même temps, Emaar procède à la validation de ce qu’elle appelle le «phasage» du projet.
    Sur ce projet précis, un léger retard a été accusé. «Normal, ce sont des projets importants sur de grandes superficies qui requièrent des études environnementales sur toute l’année et des études d’impact pour le littoral», explique Al Matrooshi. Ce qui compte pour Emaar, c’est le bon démarrage du projet.
    Globalement, Saphira sera un site assez diversifié avec principalement des appartements de haut standing. Des packages seront aussi livrés qui vont du moyen, moyen-haut au plus haut standing, annonce Delmar.
    A Marrakech, le site Amelkis bénéficiera d’une attention particulière en termes d’investissement puisqu’il devra abriter le deuxième hôtel signé par Georgio Armani dans le monde, après celui de Dubaï. Les premiers coups de pioche seront donnés dans 2 à 3 mois.
    Les projets internationaux sont déployés à travers 6 segments et plus de 60 entreprises opérationnelles. Emaar opère sur 36 marchés (Moyen-Orient, Afrique du Nord, Asie, Europe et Amérique du Nord).
    Outre les Emirats arabes et le Maroc, le groupe gère des projets immobiliers et touristiques en Egypte, en Arabie saoudite, au Liban, en Jordanie, en Algérie, en Libye, en Inde, Syrie, Turquie, Indonésie, Chine, Canada, Royaume-Uni et Etats-Unis.
    La flambée des matériaux de construction, la cherté du fret, les contraintes liées à la livraison et à la rareté de l’offre et des ressources humaines qualifiées sont autant de difficultés ressenties cette année, consent-on chez Emaar. Mais compte tenu de l’effet volume et des partenariats que le groupe entretient avec ses principaux fournisseurs dans le monde, l’approvisionnement n’a pas pâti de la conjoncture internationale, soutient Ahmad Al Matrooshi. Reste donc l’effet subprime! Là aussi, le groupe n’a pas ressenti un gros impact. «Mis à part nos projets aux Etats-Unis, nous sommes surtout présents dans les pays arabes et en Asie. Des marchés qui ne sont pas touchés par le phénomène des subprimes», poursuit le managing director.

    Amin RBOUB

  • #2
    Entretien avec Yves Delmar, CEO Emaar Maroc


    Le groupe émirati Emaar a lancé plusieurs chantiers de développement au Maroc d’une valeur de 56 milliards de DH. Saphira à Rabat, Tinja à Tanger et Oukaimeden… sont les sites phares conçus pour répondre à des besoins urbanistiques, résidentiels de haut standing et touristiques. Yves Delmar, le président du groupe au Maroc, livre plus de détails sur les projets.

    - L’Economiste: Quel est l’état d’avancement de vos projets au Maroc?
    - Yves Delmar: Au-delà de la dimension économique, le Maroc a une importance capitale chez Emaar. Le groupe compte y investir plus de 5,3 milliards de dollars. Pour le cas de Tinja, les travaux sont en cours pour la construction de la première phase du projet. Le master plan a été approuvé par Emaar et par les autorités marocaines. Entre-temps, des études d’impact ont été menées et présentées au gouvernement. Dans son ensemble, ce projet se fera sur plusieurs phases. Nous avons un délai de 30 mois en moyenne pour réaliser la plus grande partie liée au développement de l’ensemble.

    - L’on parle depuis quelques mois de retards à Rabat au site Saphira …
    - Sur Saphira, les premiers travaux d’excavation sont déjà lancés. Nous sommes actuellement en train de valider le phasage du projet avec les autorités locales. Il ne faut pas perdre de vue que ce site est immense. Il s’étale sur 11 kilomètres. C’est pourquoi nous avons entrepris de développer différents sites tout au long des 11 km avec une offre assez diversifiée aussi bien dans le produit que dans le timing de sa réalisation.

    - Justement, en quoi consistera l’offre globale de votre site de Rabat. Auriez-vous des problèmes liés à l’expropriation?
    - Nous n’avons pas de problèmes liés à l’expropriation. Et si c’était le cas, ce n’est pas de notre ressort d’exproprier. Pour Saphira, ce sera un ensemble de réalisations dans le résidentiel. Des appartements de haut standing principalement. Notre souhait au niveau du groupe est d’offrir le maximum de mixité, tant au niveau de l’usage et donc de l’offre que de la qualité. Concrètement, nous avons entrepris de lancer des packages à Saphira qui vont du moyen au moyen-haut, jusqua’au plus haut standing. Compte tenu qu’une bonne partie du foncier de notre site appartenait au Domaine ou à l’Armée, nous avons décidé de mettre à la disposition des habitants de cette zone des terrains pour leur relogement.

    - Comptez-vous lancer un hôtel prestigieux à Marrakech signé Armani?
    - En effet, nous avons lancé des études pour la construction d’un hôtel Armani à Marrakech. Il sera basé sur notre site d’Amelkis III. Aujourd’hui, ce projet se confirme. C’est une intention ferme que Emaar compte matérialiser dans le court terme. En tout cas, la décision de lancer les travaux a été prise. Le chantier de cet hôtel sera lancé dans 2 à 3 mois. Emaar a décidé, en collaboration avec Giorgio Armani SpA, de construire et gérer 10 hôtels et stations touristiques dans le monde. Outre l’hôtel Armani de Burj Dubaï, les autres unités seront établies à Marrakech, Milan, Londres, New York, Tokyo, Shanghai…

    - Votre stratégie de diversification repose sur l’éducation et la santé. Quel type d’investissement comptez -vous lancer dans ces domaines au Maroc?
    - Nous avons opté pour plusieurs sites au Maroc. Outre cette diversification géographique, nous revendiquons une autre diversification par segments. Sur ce point, nous sommes en train d’évaluer et apprécier les besoins du marché marocain pour pouvoir lancer des projets liés à des écoles, des hôpitaux ou encore des centres commerciaux et autres malls de shopping de standard international. Nous avons déjà identifié et réservé un site sur le projet Saphira. Il devra accueillir une ou deux écoles. Un autre site devra abriter une école à Tinja.

    - Comment Emaar redéploie le concept des «Communities»?
    - Il s’agit d’une formule qui répond à des besoins bien précis, à des exigences en espaces de vie de haute qualité, en diversification et en un nouveau style de vie. C’est ce que nous appelons à Emaar Master Planned Communities. Une formule qui s’adapte aux nouveaux styles de vie et qui crée un nouveau mode en communauté, de nouveaux codes urbanistiques avec une diversification de tous les services et loisirs nécessaires. Cela va du résidentiel au loisir, à l’éducation, la santé, le shopping et les infrastructures. Tout est lié.

    Mégaprojets: Le souci du plus grand, du plus haut…

    De par ses nouvelles réalisations à Dubaï, Emaar se distingue par le souci de surdimentionner ses projets: Bourj Dubaï est le plus haut gratte-ciel au monde, Dubaï Mall équivaut à 50 stades de foot réunis et est le plus grand shopping-center au monde, les marinas, les golfs… Ce sont là autant d’exemples monumentaux qui résument la vision du constructeur-aménageur. «Si nos projets sont ambitieux, c’est parce qu’ils sont censés traduire l’image d’expansion et de développement d’un grand groupe», résume Delmar. Mais, renchérit-il, au-delà de la symbolique «il y a aussi des idées rationnelles derrière» ces mégaprojets.

    Propos recueillis à Dubaï par
    Amin RBOUB

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    • #3
      Entretien avec Yves Delmar, CEO Emaar Maroc
      Pourquoi le CEO de Emaar maroc est un un français? y a pas de cadres dans ce domaine au maroc?



      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        C'est tout ce que tu as retenu dans ce texte, fais un effort

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        • #5
          Pourquoi le CEO de Emaar maroc est un un français? y a pas de cadres dans ce domaine au maroc?
          C'est un suisse pas un francais.
          Et pourquoi Renault algerie a un francais comme PDG? y a pas de cadres dans ce domaine en Algerie?

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          • #6
            C'est tout ce que tu as retenu dans ce texte, fais un effort
            wydadi
            je viens de lire le topic, j'etais mort de rire en lisant le post de bledard
            j'allais dire la meme chose que toi. il s'est plié en quatre pour trouver un truc négatif a dire, c'est plutot rassurant

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            • #7
              Vous connaissez le proverbe : qui aime bien chattie bien,

              il doit nous adorer bledard
              Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself

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              • #8
                Pourquoi le CEO de Emaar maroc est un un français? y a pas de cadres dans ce domaine au maroc?
                Oh si si, t'en fais pas trop pour les cadres marocains, le Directeur ou devrais-je dire "Directrice" d'Emaar est une femme, marocaine, jeune, competente et mignonne en plus

                Dernière modification par ayoub7, 07 mai 2008, 02h12.

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                • #9
                  Un luxe qui ne profitera qu’aux touristes étrangers fortunés.
                  "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                  • #10
                    C'est bien pour le Maroc mais je rejoins icosium, c'est dommage que presque tout soit concentré sur l'immobilier et plus particulièrement le tourisme. OK, on peut se réjouir des emplois indirects créés mais rien ne vaut des centres de production. Un économiste marocain déplorait cette situation d'ailleurs.
                    L'auteur cite aussi l'Egypte mais ce dernier reçoit en plus beaucoup d'investissement solides, d'investissements sur le long terme !

                    La remarque de Bledard concernant le CEO français, suisse ou je ne sais quoi est justifiée... envers certains forumistes marocains. Combien de fois, ceux-ci se vantent des cadres marocains, comme quoi ils sont au niveau des européens, etc...et critiquent les cadres algériens ! Pourquoi Emaar n'a-t'il pas pris un de ces cadres marocains ?
                    Dernière modification par DZmes Bond, 07 mai 2008, 13h52.
                    La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                    • #11
                      Un luxe qui ne profitera qu’aux touristes étrangers fortunés.
                      Les 287 villas de la première tranche de Tinja vendues en 10 jours

                      Le projet Aldea, signifiant village espagnol, est manifestement un gros succès. Ce projet immobilier et touristique, initié par la filiale marocaine du géant émirati de l’immobilier Emaar à Tanger, dont la commercialisation a commencé le 24 août dernier, a séduit un grand nombre d’acquéreurs nationaux et internationaux.



                      Dix jours à peine après le début de l’opération de vente, les 287 villas d’une superficie de 188 à 550 m2 programmée dans cette première tranche ont été vendues. « Nous n’avons eu aucun problème à écouler ces produits immobiliers de luxe sur le marché local », explique une source au sein du management de la filiale marocaine. « La clientèle qui s’est précipitée pour acheter des villas est essentiellement marocaine », confirme un cadre du management d’Emaar Maroc.

                      Le seul bureau de vente local spécialement dédié à ce projet, sur les lieux même d’un autre projet immobilier touristique également confié à Emaar Maroc sur la corniche atlantique de Rabat, n’a donc pas désempli.
                      En Europe, l’écho a aussi été favorable. La trentaine de villas commercialisées par l’agence immobilière londonienne Hamptons a trouvé acquéreurs en quelques jours seulement. « Le marché britannique s’intéresse de plus en plus au Maroc. Les projets touristiques et immobiliers initiés par de grands groupes comme Emaar attirent une large clientèle », conclut le responsable de la filiale marocaine.
                      Pourtant, ces demeures ne sont pas accessibles au premier venu. Elles sont proposées à partir de 2,8 MDH et la plus chère a été cédée à un peu plus de 12 MDH !

                      Cuisine équipée, double vitrage, chauffage et pergolas
                      Il est vrai que le cadre et la qualité des bâtisses ne laissent pas indifférents. Les villas sont prévues en bord de mer tandis que des maisons plus traditionnelles bordent la forêt proche. Pour ce qui est du standing et du niveau de finition, les maisons standard d’Aldea offrent des cuisines totalement équipées, le chauffage et l’air conditionné, des fenêtres à double vitrage, des jardins clôturés, des garages, terrasses et pergolas..., tiennent à préciser les initiateurs de ce projet.

                      Le succès de cette première cuvée d’Emaar augure du reste de l’aventure du spécialiste immobilier émirati au Maroc. Aldea est, rappelons-le, la première tranche d’un méga projet intitulé Tinja, un village touristique développé dans le cadre du mémorandum d’entente, d’une valeur de 43,5 milliards DH (5,34 milliards de dollars américains), signé l’année dernière entre ladite société et le gouvernement marocain. Le projet s’étend sur 300 hectares à proximité de la mer, d’une forêt naturelle et d’un estuaire, et comprend un ensemble de 2 500 maisons autour d’une baie dynamique.

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                      • #12
                        elcohen,

                        Je rectfie: Un luxe qui ne profitera qu’aux touristes étrangers fortunés et a une minorité marocaine (le mekhzen et l’aristocratie).

                        Ce modèle vers le luxe valable aux Emirates où la population est majoritairement fortunée aura pour effet de créer des tensions sociales au Maroc où la population est majoritairement pauvre.
                        "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                        • #13
                          Je rectfie: Un luxe qui ne profitera qu’aux touristes étrangers fortunés et a une minorité marocaine(le mekhzen et l’aristocratie).
                          À quoi tu joue

                          On va construire des maisons luxueuses pour les offrir par la suite aux personnes nécessiteuses Pendant qu'on y est des piscines et des sonnas :22:

                          Mais visiblement la création d'emploi ne te dit rien ? domage

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                          • #14
                            baddaz

                            Je suis contre le luxe ostentatoire d’une minorité alors que le reste de la population est réduite à la pauvreté. Pour les emplois créés, ils sont précaires.
                            "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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                            • #15
                              Ca seul l'avenir nous le dira... Quelle est la politique de l'algerie dans le toursime pour atteindre des millions dans 10 ans? leur offrir de dormir dans du pre-fabrique?

                              La richesse n'est pas une honte. Le but est d'avoir plus de riches et non pas tirer tout le monde vers le bas en ayant plus de pauvres. Le tourisme fait travailler des centaines de milliers de marocains, du pilote au directeur de l'hotel au portier, a l'organisateur d'evenmentiel, au restaurateur, au marketteur, au serveur, au maitre artisan, a l'etat, ... c'est toute une industrie mon ami. Croire qu'on va attirer le touriste en lui offrant du bas de gamme dans un domaine comme le tourisme c'est ne rien avoir compris. Vaut mieux ressortir l'ideologie socialiste dans ce cas et continuer de promettre au peuple des emplois fictifs ou tout le monde serait astronaute.

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