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" La Femme Kabyle "

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  • " La Femme Kabyle "

    Par le plus grand des hasard je suis tombée sur ce reportage. En écoutant le commentateur pleurer sur les "résidences secondaires" pour désigner la nouvelle architecture des maisons des villages de la kabylie, j'en ai eu les cheveux dressés sur la tête. A la recherche de l'authenticité, les pseudo-ethnologues des temps modernes, se fabriquent leurs réalités.

    Partie 1.



    Partie 2



    Partie 3



    Partie 4



    De grâce ne sortez pas vos mouchoirs par nostalgie, je ferai un commentaire après quant aux propos du commentateur.
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

  • #2
    Bonjour, non pas de mouchoir et pas de nostalgie, car les montagnes sont toujours la, les habits aussi, les plats pour la plupart, les maisons traditionnelles aussi pour la plupart des village, on trouve la vielle "ville" et la nouvelle "ville" (village je veux dire). Quant au ramassage de bois dans la forêt dans les temps glacial de l'hiver, je ne pense pas que Tassadit prenait vraiment du plaisir à le faire, c'est quand même des conditions difficiles donc pas de nostalgie. Par contre, je sens de la nostalgie pour ces chants récités au cours du travail et qui sont maintenant en voie de disparition.
    Dernière modification par mimi, 01 juin 2008, 09h47.
    Tadjére ouala Hadjére ouala rédjline Madjer...

    Vive Tayri, Vive JSK

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    • #3
      Bonjour Tout le Monde,


      c'est vrai que les commentaires sont un peu limites car pas du tout recherchés et encore moins réfléchis, emplis si je puis dire d'orgueil, par contre je trouve la qualité des images exceptionnelles.
      On pourrait donc regarder ce documentaire sans commentaires que l'on comprendrait un peu le mode de vie à la kabyle.
      Je reconnais beaucoup de choses que nous faisons nous aussi dans le sud, la chakwa par exemple, le tissage, le jardinage... La corvée de l'eau nous ne l'avons plus car désormais dans chaque maison, il y a un robinet. Cependant, dans certaines cérémonies de mariage, les jeunes mariés vont chercher symboliquement de l'eau dans un puit avant d'aller saluer les personnes plus âgées appartenant à la famille.

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      • #4
        Salut les filles

        Ce tableau caricatural de la vie authentique Kabyle m'énerve, pour information à ce personnage qui pleurniche sur " les villages montagnards les plus reculés de la Kabylie" nous sommes toujours là, ni en voie de disparition, ni en extinction, nous ne sommes pas des travestis mais bel et bien les héritiers des nôtres.

        Les savoirs-faires, sont bien transmis, les coutumes aussi. La vie en montagne n'est pas une partie de plaisir ou un petit jeu, faire sa lessive à la fontaine du village n'est pas "ludique" , aller chercher du bois non plus, ni le petit jardin du coin, tous ça nous le faisant toujours. Dans " les résidences secondaire " (ppfff triple idiot)

        Sérieux c'est plus qu'énervant toutes ces lamentations des chasseurs de l'authentique "imaginaire"




        .
        Dernière modification par l'imprevisible, 01 juin 2008, 13h05.
        “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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        • #5
          Ce film sent la mise en scène, J'ai parcouru un peu la kabylie et spécialement celle du Djurdjura, les villages se sont modernisés, les maisons authentiques dites traditionnelles sont en voie de disparition à la place on trouve des palaces et autres villas. Ce documentaire est fait à la néo colonialisme, de la pure propagande. La vieille dame semble plus jouer un rôle que son propre rôle, ainsi que les gosses autour d'elle.

          Si ce film fut tourné en hivers, il n'ya pas de jardinage en hivers, alors qu'elle on la voit becher.
          Ce documentaire si c'en est un est un hoax

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          • #6
            nous sommes toujours là, ni en voie de disparition, ni en extinction, nous ne sommes pas des travestis mais bel et bien les héritiers des nôtres
            Oui à l'ecouter, ça donne sensation qu'on est entérés dans les archives. ça me rappelle une parole de quelqu'un qui participait à des expositions de culture kabyle chaque printemps berbére. Dans les derniéres expos, les collections se sont étendues aux objets comme ustensiles de cuisine, poterie kabyle, les robes et même "aghroum aqourane" (le pain)! il m'avait dit que c'était un signe que tout ces "objets" sortent du présent pour rentrer dans les archives de la vie de kabyle. Et que c'est bien dommage. Mais bon les temps évoluent on a plus besoin de "tassirt" par exp etc. Par contre ce qui serai grave à mon avis, c'est le jour ou les bonnes valeurs et principes kabyles feront partie des archives.
            Tadjére ouala Hadjére ouala rédjline Madjer...

            Vive Tayri, Vive JSK

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            • #7
              Coucou Mimika

              Envoyé par mimika
              .....et même "aghroum aqourane" (le pain)!
              Non sérieux !

              La folklorisation de la vie quotidienne, si anodine à nos yeux, d'action si banales qu'on répète machinalement sans extase ou sentiment de faire un bon spatiotemporel de trois cents ans en arrière.

              La culture est une dynamique en perpétuelle mouvance, une fois cristallisée elle est vouée à rejoindre les archives.

              Mêmes les valeurs elles sont spacioréférentielles, ou si tu veux temporo-contextuelles, elles mutent et s'adaptent aux réalités de la culture.

              @nina iznaguen

              Effectivement ça sent la mise en scène à des km. Au delà du fait qu'il y a plein d'anomalies dans ces fabulations imagées, le documentaire donne l'impression que cette Dame "N'a Thassadit" est la dernière survivante d'une espèce menacée.
              “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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              • #8
                Je plains Tassadit si elle en est encore aujourd'hui à porter une cruche en terre qui pèse bien plus lourd que les nouveaux bidons en plastique bien plus légers et pratiques. Puis surtout ce ne sont jamais les vieilles qui vont chercher l'eau c'est toujours les plus jeunes pareil pour la lessive. Beaux paysages qui rattrapent la mise en scène pas très réaliste.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #9
                  Il existe ici des régions en France, où juste pour les touristes, on reproduit du folklore, je pense par exemple à la Vendée, à l'Alsace, à la Provence, donc on construit un village et les gens s'habillent à l'ancienne dans des maisons d'époque avec du mobilier ancien en reproduisant des gestes anciens.
                  Cela permet aussi au plus jeunes de connaître ou découvrir aussi un peu les us et coutumes de l'ancien temps.

                  Tout ça pour dire, que je regarde ce documentaire plutôt comme un témoignage du temps passé malgré le sur lignage des commentaires.

                  Heureusement que la Kabylie et les kabyles ne sont pas en voie d'extinction, c'est vrai que le commentateur en fait de trop, sans doute comme je l'ai évoqué plus haut, est-ce du à de l'orgueil, de la fierté aurait amplement suffit

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                  • #10
                    Héhé

                    Voilà un village que le reporter n'a pas vu, je pense que certains le reconnaitront certainement

                    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                    • #11
                      dommage que les civilisés d'El Mouradia ont trahi la mémoire de cette dame

                      Merci L'imprevisible pour ce topic
                      Dernière modification par Tamedit n-was, 02 juin 2008, 04h46.

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