Deux Algériens convertis au christianisme ont été condamnés mercredi à six mois de prison avec sursis et 100.000 dinars d'amende pour prosélytisme, a annoncé l'agence Associated Press après l'avoir appris auprès de leur avocate khadîdja Khalfoun. Le président de l'église protestante d'Algérie, Mustapha Krim, a qualifié ce verdict de "scandaleux".
Le procureur du tribunal de Tissemsilt n'avait pas requis de peine contre les deux informaticiens, Rachid Mohammed Seghir, 40 ans, et Jammal Dahmani, 36 ans. Lors de l'audience en appel du 25 juin, il avait demandé au juge d'appliquer la loi concernant leurs cas, sans fournir plus de précision. Le jugement avait été mis en délibéré.
Les deux hommes avaient été condamnés par contumace le 20 novembre 2007 à deux ans de prison ferme et 5.000 euros d'amende, pour prosélytisme chrétien et exercice illégal d'un culte non musulman. Ils encouraient un maximum de cinq ans de prison et 10.000 euros d'amende. Leur avocate maître Khadîdja Khalfoun a trouvé le verdict "sévère". Selon leurs familles, les deux condamnés ont décidé de faire appel du jugement.
"C'est scandaleux d'arriver à de tels verdicts pour des délits d'opinion contre des personnes arrêtées en possession d'ouvrages traitant du christianisme", s'est indigné le président de l'église protestante d'Algérie, Mustapha Krim, dans une déclaration à l'Associated Press. "Nous en appelons à un changement radical des lois, en particulier la loi de février 2006, et à ce que les chrétiens d'Algérie puissent vivre leur foi en toute liberté et en toute sérénité, au même titre que les musulmans", a-t-il ajouté.
Le procureur du tribunal de Tissemsilt n'avait pas requis de peine contre les deux informaticiens, Rachid Mohammed Seghir, 40 ans, et Jammal Dahmani, 36 ans. Lors de l'audience en appel du 25 juin, il avait demandé au juge d'appliquer la loi concernant leurs cas, sans fournir plus de précision. Le jugement avait été mis en délibéré.
Les deux hommes avaient été condamnés par contumace le 20 novembre 2007 à deux ans de prison ferme et 5.000 euros d'amende, pour prosélytisme chrétien et exercice illégal d'un culte non musulman. Ils encouraient un maximum de cinq ans de prison et 10.000 euros d'amende. Leur avocate maître Khadîdja Khalfoun a trouvé le verdict "sévère". Selon leurs familles, les deux condamnés ont décidé de faire appel du jugement.
"C'est scandaleux d'arriver à de tels verdicts pour des délits d'opinion contre des personnes arrêtées en possession d'ouvrages traitant du christianisme", s'est indigné le président de l'église protestante d'Algérie, Mustapha Krim, dans une déclaration à l'Associated Press. "Nous en appelons à un changement radical des lois, en particulier la loi de février 2006, et à ce que les chrétiens d'Algérie puissent vivre leur foi en toute liberté et en toute sérénité, au même titre que les musulmans", a-t-il ajouté.
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