«Une cellule de crise » a été mise en place au Maroc après le coup d'Etat qui a renversé mercredi le président mauritanien Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, a appris APA jeudi à Rabat de sources concordantes.
La cellule, qui comprend les représentants des renseignements généraux et de la sécurité territoriale ainsi que les ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères, aurait pour mission de suivre le développement de la situation en Mauritanie.
Toutefois, aucune réaction officielle n'a été enregistrée, ce qui laisse supposer, selon les milieux politiques et diplomatiques dans la capitale chérifienne, une volonté de « non ingérence » dans la crise du « pays voisin».
Même les médias officiels (agence MAP et deux chaînes de télévision publique) se sont contentés de relater les faits sans « verser » dans les commentaires.
Depuis 1984, date du putsch de l'ancien président le colonel Mouawiya Ould Sidi Ahmed Taia, le Maroc a tenté de ne pas « s'immiscer » dans les péripéties de la vie politique mauritanienne tout en gardant « de bons rapports » avec les directions mises en place.
La Mauritanie, reconnue par le Maroc en 1969, s'est érigée en « voisin stratégique » et une porte vers l'Afrique subsaharienne surtout que les relations du Maroc avec l'Algérie, l'autre voisin de l'est, pâtissent depuis 1975 de l'appui apporté par Alger au front séparatiste du Polisario.
Outre le Maroc et le Polisario, Nouakchott prend part aux négociations de Manhasset (près de New York) sur le Sahara depuis juin 2007 en tant qu'observateur au même titre que l'Algérie.
APANEWS / Jeune afrique
La cellule, qui comprend les représentants des renseignements généraux et de la sécurité territoriale ainsi que les ministères de l'Intérieur et des Affaires étrangères, aurait pour mission de suivre le développement de la situation en Mauritanie.
Toutefois, aucune réaction officielle n'a été enregistrée, ce qui laisse supposer, selon les milieux politiques et diplomatiques dans la capitale chérifienne, une volonté de « non ingérence » dans la crise du « pays voisin».
Même les médias officiels (agence MAP et deux chaînes de télévision publique) se sont contentés de relater les faits sans « verser » dans les commentaires.
Depuis 1984, date du putsch de l'ancien président le colonel Mouawiya Ould Sidi Ahmed Taia, le Maroc a tenté de ne pas « s'immiscer » dans les péripéties de la vie politique mauritanienne tout en gardant « de bons rapports » avec les directions mises en place.
La Mauritanie, reconnue par le Maroc en 1969, s'est érigée en « voisin stratégique » et une porte vers l'Afrique subsaharienne surtout que les relations du Maroc avec l'Algérie, l'autre voisin de l'est, pâtissent depuis 1975 de l'appui apporté par Alger au front séparatiste du Polisario.
Outre le Maroc et le Polisario, Nouakchott prend part aux négociations de Manhasset (près de New York) sur le Sahara depuis juin 2007 en tant qu'observateur au même titre que l'Algérie.
APANEWS / Jeune afrique
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