Le voyage
J’ai souvent voyagé dans des pays lointains
Où le vent mélangeait les odeurs du jasmin,
La poussière du désert, aux airs du matin
Pour souffler dans mon cœur un parfum orphelin.
Au balcon du rempart, se balançaient alors
Le papier mauve froissé des plantes inodores,
Bougainvilliers penchés, qui laisse ses fleurs éclore,
Au regard du soleil qui complète le décor.
Comme le temps est lent dans cet univers blanc !
Jamais on ne se presse, il n’y a que le vent,
Qui sans cesse se pends, se suspends, agitant,
Le perpétuel été qui manque de mouvement.
Les volets peints en bleu se referment souvent
Sur les rêves cyan des voyageurs imprudents,
Qui pensent sous ces cieux trouver l’apaisement,
Le repos et le calme du dépaysement.
Le lieu et le décor ne changent rien à l’affaire.
Quand le mal de vivre est planté dans ta chair,
Il devient difficile de le faire taire.
Et tout l'art de vivre se complique d'éphémère.
Beryll
J’ai souvent voyagé dans des pays lointains
Où le vent mélangeait les odeurs du jasmin,
La poussière du désert, aux airs du matin
Pour souffler dans mon cœur un parfum orphelin.
Au balcon du rempart, se balançaient alors
Le papier mauve froissé des plantes inodores,
Bougainvilliers penchés, qui laisse ses fleurs éclore,
Au regard du soleil qui complète le décor.
Comme le temps est lent dans cet univers blanc !
Jamais on ne se presse, il n’y a que le vent,
Qui sans cesse se pends, se suspends, agitant,
Le perpétuel été qui manque de mouvement.
Les volets peints en bleu se referment souvent
Sur les rêves cyan des voyageurs imprudents,
Qui pensent sous ces cieux trouver l’apaisement,
Le repos et le calme du dépaysement.
Le lieu et le décor ne changent rien à l’affaire.
Quand le mal de vivre est planté dans ta chair,
Il devient difficile de le faire taire.
Et tout l'art de vivre se complique d'éphémère.
Beryll
Commentaire