Après l’avoir désavoué, Rabat accepte le retour de Christopher Ross
C’est un échec diplomatique cuisant pour le Maroc. Quatre mois après avoir décidé de retirer sa confiance à l'émissaire de l'ONU au Sahara occidental Christopher Ross, Rabat recule. Il vient de décider d’accepter de nouveau l’envoyé spécial américain, a‑t‑on appris de sources diplomatiques. M. Ross est attendu en octobre dans la région, où il devrait rencontrer les principaux acteurs du conflit, ont précisé nos sources.
En mai dernier, le Maroc avait accusé M. Ross de mener un travail « partial et déséquilibré » – quelques semaines après un rapport des Nations unies sur cette zone conflictuelle – et annoncé qu'il lui retirait sa confiance. Le rapport de l'ONU mettait en cause des agissements des autorités de Rabat au Sahara occidental, occupé par le Maroc depuis 1975 et revendiqué par le Polisario, soutenu par Alger. Mais la décision de Rabat a été rejetée par l’ONU et par plusieurs pays, notamment les États‑Unis et l’Algérie. Même la France n’a pas soutenu le Maroc.
Christopher Ross avait été désigné en janvier 2009 émissaire spécial pour le Sahara occidental par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki‑moon.
tsa
C’est un échec diplomatique cuisant pour le Maroc. Quatre mois après avoir décidé de retirer sa confiance à l'émissaire de l'ONU au Sahara occidental Christopher Ross, Rabat recule. Il vient de décider d’accepter de nouveau l’envoyé spécial américain, a‑t‑on appris de sources diplomatiques. M. Ross est attendu en octobre dans la région, où il devrait rencontrer les principaux acteurs du conflit, ont précisé nos sources.
En mai dernier, le Maroc avait accusé M. Ross de mener un travail « partial et déséquilibré » – quelques semaines après un rapport des Nations unies sur cette zone conflictuelle – et annoncé qu'il lui retirait sa confiance. Le rapport de l'ONU mettait en cause des agissements des autorités de Rabat au Sahara occidental, occupé par le Maroc depuis 1975 et revendiqué par le Polisario, soutenu par Alger. Mais la décision de Rabat a été rejetée par l’ONU et par plusieurs pays, notamment les États‑Unis et l’Algérie. Même la France n’a pas soutenu le Maroc.
Christopher Ross avait été désigné en janvier 2009 émissaire spécial pour le Sahara occidental par le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki‑moon.
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