L'immeuble confiné - العمارة المحجورة : feuilleton ramadanesque de FA

[benam]

Bonjour à tous

Il ne faut pas aller chercher trop loin les poux sur la tête des autres et qualifier des gestes simples et anodins de tous les jours de "la-yadjouz".

Il y a peut-être un malentendu. Je voulais te rendre hommage d'avoir osé introduire une telle "la-yajouzerie" dans ton récit.

STP si tu as le temps, pourrais tu updater hadek l'index que tu avais posté fi Ramdan? Pour permettre aux lecteurs de suivre les dernieres mises a jour. Merci

Je le fais au fur et à mesure presque en temps réel. Il faudra peut être que de temps à autre je sorte l'index de sous la broussaille de posts qui le couvrent. Je vais le faire.

[benam]

Liens vers les posts (mise à jour du 20/06/2020)

[Absent]

Si mes souvenir sont bons, un autre topic sera crée pour assembler le roman..
Une sorte de reliure numérique.. si on peut appeler la chose ainsi.

13 écrivains au total.. et 63 épisodes !!

La classe !

[AigleNoir]

Citation:
Envoyé par AigleNoir
Il ne faut pas aller chercher trop loin les poux sur la tête des autres et qualifier des gestes simples et anodins de tous les jours de "la-yadjouz".

Il y a peut-être un malentendu. Je voulais te rendre hommage d'avoir osé introduire une telle "la-yajouzerie" dans ton récit.

De mon coté aussi, c'est un malentendu, mes propos ne s'adressait pas à toi, mais aux partisans des la-yadjouz de tout bord.

Merci beaucoup pour l'hommage rendu, pour la layadjouzerie, elle s'est imposée d'elle-même, Louiza reste imprevisible et etonne ceux qui la croisent par des gestes inhabituels et inattendus.

[AigleNoir]

AigleNoir

tres romantique tout ça

rani nchouf leqlouba yettayrou!

Chefti Hiro, c'est peut être le printemps, la belle saison ...

[Absent]

Merci benam pour ton efficacité!

"la-yajouzerie"

[Absent]

Dédicace a Daphné et Akli de la part de Sihem

[AigleNoir]

Suite:

-"Tu es splendide" lui souffla-t-il à l'oreille.
-"Naw3en ma" lui rependit-elle suspendue à son cou, le regard fumant un desir ardent longtemps contenu.

Il sentait la terre nourriciere de son village perché dans les montagnes kabyles.
Ses mains larges étaient un mélange de douceur et de rugosité qui caressaient discretement son dos dans un parcours imprévisible.
Rugueuses, elles se faisaient légères aux endroits délicats, douces, elles laissaient des petits frissons sur sa peau receptive et chatouilleuse.

Le désir passe par le regard.
La tendresse passe par la main.

Cet homme était un amour matiere premiere, inebranlable, inoxydable, un roc, un corps élancé dont les pieds tiennent bien par terre.
Il était aussi vrai que l'arbre sous lequel ils s'etaient abrités, aussi chaud que le soleil qui inondait ses cheuveux, aussi fin que l'air qu'elle respirait.
comme Illu à vingt ans, ,il lui procurait des papillons au ventre et des émotions jamais ressenties auparavant.
Elle voulait que cet instant ne finisse jamais.

-"je suis splendide car ton amour m'a fait" lui murmura-t-elle à l'oreille, avant de dénouer ses bras d'autour de son cou,
-"Je suis né dans ton regard et je m'y noierai" lui repondit-il dans cette gare vidée de sa foule anonyme, bouillonnante et houleuse.

Elle aurait voulu y croire
Sur le quai de cette gare
Cet homme, cette perle rare
Ètait-il celui-là ?
Se devait-il de l'être?
À la gare de l'Agha, ce jour-là
Il ne restait que le poète ...

Il lui prit la main, elle ne s'y opposa pas.
La main de Daphné dans la sienne était une mixture magique, une tendresse fusionnelle, éphémère et utopique.
Un abondan, une appartenance, une continuité, un prolongement d'un être vers l'autre
Il n'y a pas d'êtres qui s'aiment qui ne se tiennent par la main et qui ne se regardent dans les yeux.

Ils s'oublierent dans la convivialité et l'intimité de la bibliothèque du centre culturelle francais jusqu'à la fermeture.
En rentrant chez elle, Louiza fut surprise par la presence de sa soeur Souraya qui l'attendait et qui s'inquetait de son absence inhabituelle.
Elles s'embrasserent sous le regard d'Emma Zohra à qui rien n'échappait et penetrerent dans le studio.

Le dialogue suivant s'etablit entre les deux soeurs:

Soraya: "Ca fait plus d'une heure que je t'attend devant l'immeuble."
Louiza: "Il m'est arrivé quelque chose d'agréable et de nouveau."
Soraya: "Il t'a embrassé?"
Louiza: "Non, je l'ai embrassé"
Soraya: "Avec la langue ?"
Louiza: "Oui"
Soraya: "Donc,tu l'aimes?"
Louiza: "Je ne sais pas, c'est mon premier calain poussé dans les bras d'un homme, tu es ma soeur, je ne peux pas te dire plus ..."
Soraya: "Si tu n'as pas vomi apres, c'est que c'est un signe."
Louiza: "Il est soigné au propre comme au figuré, je te le presenterai un jour si cette romance persiste..."
Soraya: "J'appelle maman pour lui dire que je reste dormir chez toi, il est tard pour rentrer."

La nuit s'adoucit et couvrit les deux soeurs d'un duvet moux et envoûtant ...

[Hirondelle dz]

ça bosse dur au CCF hein!

ya dra comment finira leur histoire!

Une chose est sûre: Tu donnes envie au lecteur de connaitre la suite.

[AigleNoir]

ça bosse dur au CCF hein!

Oui, la preuve, lui il est architecte et elle bientot docteur en biologie marine.

[Invité]

Cet homme était un amour matiere premiere, inebranlable, inoxydable, un roc, un corps élancé dont les pieds tiennent bien par terre.
Il était aussi vrai que l'arbre sous lequel ils s'etaient abrités, aussi chaud que le soleil qui inondait ses cheuveux, aussi fin que l'air qu'elle respirait.
comme Illu à vingt ans, ,il lui procurait des papillons au ventre et des émotions jamais ressenties auparavant.
Elle voulait que cet instant ne finisse jamais.

Je ne sais pas pour vous autres mais pour moi il est vrai que j aurais voulu que cet instant ne se termine jamais
Pour preuve 30 ans aprés je m en souviens encore, ha le 1er amour il vous marque à vie....les étoiles dans les yeux les papillons dans le ventre, et les jambes qui flageollent...ça fait boum boum dans ce petit organe , et ça vous laisse des traces indélébiles jusqu'à dans votre âme ...


Merci Aigle pour cette jolie romance, la lecture est facile ce qui laisse le texte plaisant, une envolée lyrique, une véritable ode à l amour,Daphné et Akli ont soif de plaisir.......j ai hâte de lire (vivre) la suite...

[AigleNoir]

Merci Aigle pour cette jolie romance, la lecture est facile ce qui laisse le texte plaisant, une envolée lyrique, une véritable ode à l amour,Daphné et Akli ont soif de plaisir.......j ai hâte de lire (vivre) la suite...

Sans le corona et les aléas du confinement, cette jolie romance n'aurait jamais vu le jour ...
Quelle suite Illu ?
Autour de moi, il n'y a presque plus personne sauf cet écran noir, le bout de mes doigts et Soraya comme une bouffée d'air pur ...

[benam]

Bonjour AigleNoir,
Récit autobiographique ?

[AigleNoir]

Bonjour AigleNoir,
Récit autobiographique ?

Bonjour Benam,

non, absolument pas ...
Je n'arriverai même pas à la cheville d'Akli, il est unique est inegalable ...

[Invité]

Quelle suite Illu ?

bin la suite du 1er baiser echangé, Akli va t il la revoir,? va t il l épouser? Daphné va t elle s abandonner? jusqu'à quel point?...ou alors une suite logique "bien de chez nous" qui voudrait qu on épouse jamais celui que notre coeur a choisi d aimer et qui emportera cet amour jusqu'à dans la tombe:22:

Je n'arriverai même pas à la cheville d'Akli, il est unique est inegalable

faux y en a plein des Akli, l'amour l essence même de la vie




PS: moi j aime bien les détails croustillants ...